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La mort d’Idriss Déby est un aboutissement de l’instabilité persistante perpétuée par son régime. Le coup d’État qui a ensuite été mené par le fils du président défunt risque d’envenimer la violence politique dans ce pays géographiquement stratégique.
Malgré les défis du chômage, de la corruption, d’un leadership politique inamovible et de la violence politique, de nombreux jeunes africains ont trouvé des voies constructives afin de promouvoir la paix, une gouvernance efficace et des réformes.
La fermeture des frontières en Afrique suite à la COVID a interrompu les flux migratoires régionaux normaux, mettant les migrants dans d’autant plus de danger. Voici quelques tendances à surveiller en 2021.
La nouvelle génération d’Ougandais, en faveur d’un pluralisme politique accru, rejette le monopole du pouvoir formé par l’ancienne garde du Mouvement de résistance nationale (le NRM). Il en ressort des visions extrêmement différentes pour l’avenir du pays, qui se manifesteront lors des élections prévues pour janvier 2021.
Le capitaine Joaquim Pacheco dos Santos assure la liaison entre le CESA et le ministère portugais de la Défense, coordonnant les échanges sur la politique africaine en matière de sécurité et les études académiques.
Le Soudan a besoin d’une stratégie de sécurité nationale pour guider les réformes de son secteur de la sécurité, afin de passer d’un outil de répression pour soutenir l’ancien régime à une force professionnelle qui protège les citoyens dans le cadre d’un système démocratique.
Malgré des progrès importants au cours de la dernière décennie, la polarisation sociale et politique perdure en Côte d’Ivoire et pourrait déboucher sur une nouvelle période d’instabilité dans ce pays longtemps considéré comme une ancre en Afrique de l’Ouest.
Program materials for the Africa Center's 2019 program, “National Security Strategy Development Workshop: Central and Southern Africa.” Click here for syllabus, readings, and presentation slides.
Le modèle chinois Parti-armée, selon lequel l’armée est subordonnée au parti unique au pouvoir, est contraire aux systèmes démocratiques multipartites adoptés par la plupart des pays africains où une armée apolitique est responsable face à des dirigeants élus.
La résistance du président Peter Mutharika à faire respecter l’arrêt de la Cour constitutionnelle du Malawi sur la mise en œuvre des réformes électorales a déclenché une crise constitutionnelle sur les mécanismes de contre-pouvoirs à l’exécutif.
Les manœuvres du président Alpha Condé pour l’adoption d’une nouvelle Constitution, contre l’avis de la population, constituent une manière de contourner les remparts démocratiques à la seule fin de s’assurer un troisième mandat présidentiel.
Les élections de 2020 en Afrique constitueront un test contre les efforts visant à éroder les limites des mandats présidentiels et les autres freins et contrepoids démocratiques, avec des conséquences directes sur la stabilité du continent.