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L’examen de conscience provoqué par l’expérience de 2007-2008 a dynamisé des réformes juridiques ayant pour objectif de réduire le risque de futurs conflits. Seraient-ils efficaces lors des élections d'août?
L’Église catholique est à l’avant-garde de l’organisation de manifestations exigeant des élections en RDC, en dépit de l’intimidation du gouvernement.
La recherche de la violence électorale au cours de 1990-2008 fournit une idée de l'étendue et le type prédominant en Afrique sub-saharienne.
L’élection cruciale qui s’est déroulée en Afrique du Sud a propulsé le pays dans des eaux inconnues. Pour saisir les opportunités et les risques, l’Afrique du Sud aura besoin de dirigeants qui placent le pays au-dessus du parti, qui font des compromis et qui adhèrent aux principes démocratiques.
En plus de fragiliser la démocratie, l’acceptation des coups d’État militaires en Afrique va exacerber les problèmes sécuritaires, économiques et humanitaires.
De nombreux Congolais redoutent le retrait des forces de maintien de la paix de l’ONU, estimant que les forces gouvernementales sont incapables d’assurer la sécurité dans l’est de la RDC.
Le parti au pouvoir, en modifiant la constitution, élimine le suffrage universel pour élire le président et transforme le pays en un système parlementaire où la limite de mandats présidentiels est supprimée.
Le long héritage du panafricanisme en tant que cadre permettant de mettre fin au colonialisme et de promouvoir la paix, la démocratie populaire et les droits humains reste plus que jamais vital pour la reconquête de l’action citoyenne.
Au Sénégal, l’élection de Bassirou Faye en tant que président reflète la résilience des institutions démocratiques du Sénégal après un processus électoral tumultueux. Elle présente aussi une opportunité de renforcer la gouvernance transparente et l’égalité économique.
En reportant l’élection présidentielle en invoquant des raisons légales douteuses, le président Macky Sall a plongé le Sénégal dans une crise constitutionnelle sans précèdent qui met à l’épreuve les institutions démocratiques du pays.
Les élections chaotiques en République démocratique du Congo ne sont pas parvenues à enrayer le long héritage de scrutins frauduleux, plongeant le gouvernement dans une nouvelle crise de légitimité.
Le référendum constitutionnel très contrôlé organisé par la junte militaire de Mahamat Déby semble en passe de donner des chances de réussite aux plans des militaires visant à conserver indéfiniment le pouvoir.