La perte progressive de la souveraineté africaine
Les régimes africains non redevables sont très vulnérables à l'exploitation par des acteurs autoritaires extérieurs, au prix d'un lourd tribut pour la souveraineté des citoyens.
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Les régimes africains non redevables sont très vulnérables à l'exploitation par des acteurs autoritaires extérieurs, au prix d'un lourd tribut pour la souveraineté des citoyens.
L'évolution rapide des circuits d'information a engendré des vulnérabilités que les puissances étrangères - la Russie, la Chine et les États du Golfe en tête - ont exploitées de manière agressive.
Si la Russie a peu à offrir à l’Afrique sur le plan économique, les incitations politiques pour que Moscou s’engage sur le continent n’ont fait que se renforcer après son invasion de l’Ukraine.
Le soutien de la Chine aux partis au pouvoir compromet sa capacité à être un arbitre impartial dans la résolution des conflits dans la Corne de l’Afrique et met en évidence l’utilisation de la médiation par la Chine pour poursuivre ses intérêts géostratégiques.
L’approche ascendante, multisectorielle et de co-partenariat de la TICAD est la bienvenue en Afrique et offre un modèle de la valeur des partenariats à long terme pour renforcer le développement, la paix et la sécurité.
L’exploitation forestière illégale est une caractéristique croissante de la criminalité transnationale organisée en Afrique, souvent facilitée par la collusion de hauts fonctionnaires, avec des répercussions considérables sur la sécurité et l’environnement des pays concernés.
Le projet de la Chine d'ajouter une nouvelle base navale en Afrique soulève des questions sur la stratégie de plus en plus militarisée de la Chine et peut alimenter les craintes d'une atteinte à la souveraineté dans le cadre d'une nouvelle « ruée vers l'Afrique ».
En réponse aux coups d’État, aux conflits et aux autres déraillements des processus démocratiques de ces dernières années, les élections africaines de 2022 constituent, en grande partie, un effort pour redresser le navire démocratique sur le continent.
Les relations sino-africaines se développent sur des liens interpersonnels de dépendance mutuelle, d’obligations et de réciprocité que les élites africaines ont tendance à fausser à leur avantage au détriment de l’intérêt public.
Les embargos sur les armes peuvent s’avérer efficaces mais nécessitent l’adhésion des organisations régionales et internationales, un contrôle adéquat et l’application de sanctions suffisantes à ceux qui les contournent.
La tendance de plus en plus marquée des acteurs politiques nationaux à déployer des programmes de désinformation ciblés nécessite une amélioration des capacités de vérification des faits en Afrique ainsi qu’une collaboration avec les organisations de réseaux sociaux.
Pour que les pays africains puissent négocier une participation plus équitable au Forum sur la coopération sino-africaine, il leur faudrait adopter une approche plus stratégique, mais aussi améliorer leur coordination et leur capacité à rendre des comptes aux citoyens.