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Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) – Favoriser la stabilité par la paix et la sécurité

L’approche ascendante, multisectorielle et de co-partenariat de la TICAD est la bienvenue en Afrique et offre un modèle de la valeur des partenariats à long terme pour renforcer le développement, la paix et la sécurité.

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Heads of State at TICAD 7.

Les chefs d’État à la TICAD 7 à Yokohama. (Photo : 写真撮影)

Les pays africains se préparent à la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement (TICAD), communément appelée Forum Japon-Afrique, qui se tiendra en Tunisie les 27 et 28 août. Près de 50 dirigeants africains sont attendus, ainsi que plus de 200 représentants de la société civile africaine et d’ONG, 108 responsables d’agences régionales et internationales et 120 leaders du commerce, de l’industrie et de l’innovation technologique, ce qui en fait l’un des plus grands événements diplomatiques hybrides en Afrique depuis le COVID. La TICAD est également le principal investisseur asiatique dans la paix et la sécurité en Afrique, avec un portefeuille annuel de plus de 350 millions de dollars.

Organisée conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Banque mondiale et la Commission de l’Union africaine, la TICAD se distingue par son caractère multilatéral et multisectoriel. Les efforts visant à faire progresser les objectifs de développement durable en Afrique sont explicitement liés à la consolidation de la paix, au développement constitutionnel, à la réforme du système judiciaire et à la gouvernance démocratique. Cette année, la conférence sera centrée sur les moyens d’atteindre une croissance durable et inclusive, la sécurité humaine et la construction de capacités africaines pour la sécurité et la paix durables.

La TICAD répond aux priorités africaines sur la base de l’appropriation – jinminshoyū(人民所有)– un principe fondamental du partenariat japonais. Plus qu’une simple série de sommets triennaux, la TICAD représente un processus d’engagement continu. Au cours de ses 30 années d’existence, le Japon a formé des milliers d’ingénieurs, d’entrepreneurs et d’enseignants africains. De nombreux Africains considèrent la TICAD comme un mécanisme modèle pour la coopération internationale et la coopération en matière de sécurité.

Pour saisir les aspects uniques du dialogue de la TICAD, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique a demandé à une douzaine de spécialistes africains et japonais* qui ont contribué à la TICAD au fil des ans afin de lui faire part de leurs idées et de leurs expériences.

Qu’est-ce que la TICAD ?

La TICAD a débuté en 1993, ce qui en fait le plus ancien forum de ce type. Ses co-partenariats multilatéraux, appelés Hōkatsu-tekina 包括的な en japonais (« englobant »), distinguent la TICAD du Forum pour la coopération sino-africaine (FOCAC), qui « n’implique pratiquement pas d’autres acteurs multilatéraux », explique Hannah Ryder, ancienne diplomate kenyane et britannique qui conseille les pays africains sur le partenariat avec les nations d’Asie du Sud-Est.

La TICAD inclut également la société civile, les ONG et les organismes professionnels sur la base du mérite (Ataisuru, 値する, ou « avoir de la valeur ») et non par le biais d’un contrôle par les partis au pouvoir comme c’est le cas avec le FOCAC de la Chine. Denis Matanda, qui conseille le Marché commun d’Afrique orientale et australe (COMESA) en matière de stratégie internationale, estime que cela renforce l’engagement et l’appropriation par la population.

Séance de la TICAD sur le développement du capital humain/l’éducation des jeunes. (Photo : Ken Katsurayama)

La TICAD souligne la solidarité du Japon avec l’Afrique. Selon le défunt Premier ministre japonais Shinzo Abe, « dans les années 1990, alors que la majeure partie de la communauté internationale avait oublié l’Afrique, le Japon a cru en l’Afrique et a lancé la TICAD. » En effet, à l’approche de la TICAD, de nombreux Africains pleurent Abe, l’un de ses principaux architectes. Ils l’ont encensé comme un « allié », un « frère », un « ami spécial et un partenaire » qui avait un « amour et une affection particuliers pour l’Afrique ». Lors de la TICAD 7 en 2019, Abe s’était engagé à inciter le secteur privé japonais à investir 20 milliards de dollars en Afrique, pour les infrastructures et les ressources humaines – un objectif que le Japon a en grande partie atteint.

La TICAD s’inscrit également dans le cadre d’une politique étrangère japonaise d’après-guerre qui vise à cultiver une nouvelle identité internationale japonaise de paix, soulignée dans le préambule de la Constitution japonaise, qui stipule que : « Nous désirons occuper une place d’honneur dans une société internationale qui s’efforce d’instaurer la paix et de bannir à jamais de la terre la tyrannie et l’esclavage, l’oppression et l’intolérance. » L’ambassadeur Erastus Mwencha, ancien vice-président de la Commission de l’Union africaine, observe que « la TICAD souligne les intentions pacifiques du Japon, offre à l’Afrique une alternative et nous convainc que nous comptons pour le Japon et que nos problèmes ne seront pas ignorés au niveau international. » L’ambassadeur Mwencha a travaillé avec sept premiers ministres japonais et a été décoré de la plus haute distinction japonaise, l’Ordre du Soleil Levant, pour ses efforts.

Les avantages pour le Japon sont multiples : faire progresser le soft power japonais, les modèles de développement et les technologies, gagner des parts de marché, mobiliser le soutien diplomatique africain dans les forums internationaux et construire de nouvelles alliances de sécurité pour le Japon.

Comment la TICAD est-elle organisée ?

La TICAD se réunit tous les trois ans à tour de rôle au Japon et en Afrique. Il s’agit toutefois de plus qu’un sommet ordinaire, car les sommets s’inscrivent dans un processus continu d’engagements et d’initiatives. Les réunions de la TICAD ressemblent souvent au Forum économique mondial, où les dirigeants des gouvernements, des entreprises et de la société civile participent sur un pied d’égalité. Chaque cycle de la TICAD fixe les priorités et les plans de mise en œuvre pour les trois années suivantes.

L’unité TICAD au sein du siège du PNUD à New York fournit un soutien technique pour la mise en œuvre quotidienne aux niveaux national et régional entre les conférences. Les sociétés civiles japonaises et africaines participent à tous les niveaux par le biais d’organismes tels que l’Association Afrique-Japon, le Forum des affaires Japon-Afrique et le Forum public-privé Japon-Afrique organisé par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel. Cela reflète la pratique japonaise du ringi-sho (稟議 書) – traduit librement par « de bas en haut » – où les propositions sont largement discutées avant d’être approuvées.

« Les programmes du Japon s’articulent autour de quatre éléments : l’inclusion sociale, le renforcement de la jeunesse et des capacités, la sécurité humaine et l’appropriation, et les réformes institutionnelles et politiques, y compris les élections ».

La TICAD se concentre sur trois piliers : la société, l’économie, et la paix et la stabilité par la sécurité humaine. Ses domaines sectoriels s’alignent sur les priorités stratégiques africaines telles que le mécanisme africain d’évaluation par les pairs et l’Agenda 2063.

Dans le domaine de la paix et de la sécurité, la TICAD a collaboré avec l’Union africaine au cours des 20 dernières années pour fournir un financement et une assistance technique à huit centres d’excellence de formation au maintien de la paix, déployé des équipes de formation de la Japan Self Defense Force (JSDF) dans huit pays africains contributeurs de troupes de maintien de la paix, formé plus de 5 000 officiers de justice pour aider à la réforme de la justice et de l’État de droit dans 54 pays, et envoyé des conseillers de la JSDF pour soutenir les troupes africaines dans des rôles non combattants dans le cadre de missions de paix en Somalie, au Mali, au Soudan et au Soudan du Sud.

La gouvernance démocratique est un élément crucial du modèle d’engagement de la TICAD. Selon la « Nouvelle approche de la paix et de la sécurité en Afrique » de la TICAD, les conflits africains trouvent leur origine dans la manière dont le pouvoir politique est exercé, qui est pour la plupart arbitraire et hautement personnalisé. Cette structure de gouvernance empêche les institutions indépendantes de remplir leurs fonctions constitutionnelles. Elle entraîne également l’exclusion politique, économique et sociale de larges pans de la population, en particulier des femmes et des jeunes, qui constituent la majorité.

Les programmes du Japon s’articulent donc autour de quatre éléments : l’inclusion sociale, le renforcement de la jeunesse et le développement des capacités, la sécurité humaine et l’appropriation, et les réformes institutionnelles et politiques, y compris les élections.

L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo à la TICAD 6 à Nairobi. (Photo : Office of the President of Rwanda)

Les engagements du Japon en faveur de la démocratisation rendent le choix d’accueillir la prochaine TICAD en Tunisie embarrassant pour de nombreux acteurs japonais. Selon Shinichi Takeuchi, directeur du Centre d’études africaines de l’Université des études étrangères de Tokyo, « Nous constatons certaines tendances à l’autoritarisme en Tunisie, comme le montrent les récentes manifestations contre le projet de constitution qui crée un système présidentiel très centralisé et sape la trajectoire démocratique depuis la destitution du régime de Ben Ali. » Selon M. Takeuchi, « de nombreux Japonais impliqués dans les affaires africaines sont très sensibles au fait que le Japon soit perçu comme renforçant des acteurs et des gouvernements non démocratiques. Nous craignons que la présence du Premier ministre Fumio Kishida à Tunis n’envoie un message erroné sur notre engagement ferme en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance en Afrique et dans le monde. »

Quels sont les aspects du partenariat stratégique qui se sont le plus distingués ?

L’initiative ABE (Master et programme international sur l’initiative d’éducation commerciale africaine), un résultat de la TICAD 5, inspiré par Shinzo Abe, est sans doute le programme le plus emblématique de la TICAD. Il permet à des centaines d’étudiants africains de se rendre chaque année au Japon pour suivre une formation dans les meilleures écoles supérieures du pays. Parallèlement à d’autres initiatives japonaises en matière de bourses d’études, telles que la Bourse « Japan Africa Dream » (Rêve Japon-Afrique, ndlr) initiée par la Banque africaine de développement et le prestigieux programme Monbukagakusho (文部科学省奨学金), qui a parrainé plus de 100 000 étudiants universitaires, l’initiative ABE a permis de constituer un vivier de professionnels et d’universitaires africains.

Ces initiatives développent aussi la compréhension des étudiants japonais de l’Afrique. Le Programme global de formation au leadership (Global Leadership Training Program) par exemple, envoie des étudiants japonais en Afrique pour une longue formation dirigée par des africains et qui développe des points de vue et résout des problèmes à partir d’une perspective africaine.

Autre programme phare de la TICAD, l’initiative EPS4A (Enhanced Private Sector Assistance for Africa) a été créée en 2005 par le Japon et la Banque africaine de développement (BAD) pour développer le secteur privé africain. Elle a investi plus de 13 milliards de dollars sur une base de 50-50, ce qui signifie une forte copropriété africaine.

« La TICAD se distingue par l’importance qu’elle accorde à la consolidation de la paix».

La TICAD se distingue également par l’importance qu’elle accorde à la consolidation de la paix. Le projet de partenariat triangulaire pour le déploiement rapide des capacités d’ingénierie en Afrique (ARDEC) forme les soldats de la paix africains à la maintenance et à l’entretien des équipements lourds. Grâce à un partenariat avec l’Institut international pour le renforcement des capacités en Afrique de l’UNESCO, la TICAD soutient également l’intégration de l’éducation à la paix dans les programmes d’enseignement africains, du lycée à l’université. Dans le cycle de programme actuel, le « Programme de consolidation de la paix » se concentre sur le soutien aux acteurs de la société civile, l’intégration de l’autonomisation des jeunes et des femmes dans tous les programmes de développement, et le soutien aux institutions des droits humains.

Comment les Africains ont-ils exercé leur autorité ?

Le modèle de financement 50-50 de la TICAD avec la BAD souligne l’approche du Japon consistant à traiter ses partenaires comme des agents et non comme de simples bénéficiaires. C’est ce qu’on appelle le sōgokankei (相互 関係) – mettre l’accent sur la mutualité. L’ambassadeur Mwencha note que « les relations entre donateurs et bénéficiaires sont intrinsèquement asymétriques. Toutefois, l’insistance du Japon sur la copropriété permet aux parties prenantes africaines d’exercer une plus grande influence qu’avec d’autres pays. » Selon Hannah Ryder, les Africains exercent également une plus grande influence parce que la TICAD implique des partenaires non africains et non japonais. « Ils [les Africains] peuvent obtenir de ces partenaires qu’ils cofinancent des projets d’infrastructure ou utiliser leur pouvoir d’achat pour encourager les entreprises japonaises à investir dans l’industrie manufacturière africaine, entre autres ».

Depuis la première TICAD, la société civile africaine et les ONG ont fait entendre leur voix en participant directement aux dialogues multisectoriels de la TICAD du PNUD, où elles sont sur un pied d’égalité avec les représentants des gouvernements. Avant chaque cycle, la TICAD invite les organismes non gouvernementaux à se porter candidats pour participer à un programme d’échanges d’un mois sur le lieu de la réunion, inscrivant ainsi le sommet dans un programme plus long d’engagement citoyen.

Mais les gouvernements africains restent souvent trop passifs, estime Hannah Ryder. « Ils ont tendance à laisser l’autre partie définir l’agenda, n’intervenant que lorsqu’il y a des lignes rouges, ce qui n’est généralement pas le cas. Il est donc nécessaire que les parties prenantes fassent pression en faveur d’une position africaine claire, en tirant les leçons de ce qu’ont fait les groupes de travail indépendants Afrique-Chine avant le FOCAC 8, qui ont façonné la stratégie de l’UA ».

Les Africains peuvent aussi affirmer leur autorité via le secteur privé. Jean-Claude Maswana, un professeur d’économie à l’Université de Ritsumeikan University à Kyoto qui a conseillé les investisseurs japonais et l’Agence japonaise de coopération internationale (Japan International Cooperation Agency), soutient que la TICAD devrait progressivement abandonner le sommet et continuer à se concentrer sur le renforcement des relations entre les entreprises et professionnels africains et japonais. En effet, selon lui, “les sommets sont bien moins fréquents comme modelés en Asie du Sud Est qu’ils ne le sont en Afrique, et c’est une leçon clé pour l’UA.  Le secteur privé et les professionnels ont conduit la transformation économique et l’industrialisation de l’Asie du Sud Est, pas les gouvernements. Les premiers se rencontraient fréquemment, souvent au-delà de leurs propres frontières. Les gouvernements ne sont entrés en scène qu’après que les lobbies les convainquent d’adopter des politiques, de fournir des subventions et d’autres mesures d’incitations, de négocier des instruments bilatéraux favorables et de travailler à établir la paix et la sécurité ».

Il est également nécessaire de renforcer l’action de l’Afrique pour modifier la perception de l’Afrique par les Japonais, qui sont peu enclins à prendre des risques. Le commerce entre le Japon et l’Afrique est modeste, atteignant 24 milliards de dollars par an. Toutefois, l’approche du Japon en matière d’IDE et de développement économique se veut qualitativement différente. Selon Shinichi Takeuchi, « les investissements en capital du Japon visent à : maintenir le poids de la dette de l’Afrique à un niveau faible, renforcer et autonomiser les secteurs privés africains, et impliquer les bénéficiaires dans l’identification des priorités ».

« La lenteur et l’hésitation sont dans nos gènes [japonais], mais quand nous entrons, c’est bon et durable. Nous ne voulons pas seulement entrer et repartir ».

Denis Matanda est d’accord : « Je pense que l’aide du Japon au COMESA constitue un modèle. Je peux témoigner du fait que les pays bénéficiaires et les parties prenantes sont impliqués à chaque étape. La partie japonaise semble également ne pas aimer créer de dépendance. Si vous examinez les activités du Japon dans le domaine de la technologie automobile, vous trouverez des liens en amont et en aval, comme l’entretien et les pièces détachées, ici même en Afrique.  Et la plupart des technologies japonaises en Afrique proviennent et sont exportées par des Africains, depuis des villes comme Osaka et Kobe, où les exportateurs africains se sont établis depuis la fin des années 80 ».

« C’est là que les professionnels africains formés au Japon peuvent jouer un rôle clé, si seulement ils participent aux efforts visant à courtiser les investisseurs japonais et à engager le gouvernement japonais de manière plus stratégique », déclare Phillip Olayoku de l’Association africaine d’études japonaises au Nigeria. « L’approche du Japon est tout à fait unique », déclare Kenichi Ohno, de l’Institut national d’études supérieures pour les politiques, basé à Tokyo. « Toutefois, les pays africains doivent être patients. La lenteur et l’hésitation sont dans nos gènes [japonais], mais quand nous entrons, c’est bon et durable. Nous ne voulons pas seulement entrer et repartir ».

Quelles sont les priorités de l’Afrique au-delà de la TICAD 8 ?

Les pays africains se concentrent sur la transformation économique et la résolution des conflits, ce qui signifie que l’Agenda 2063 et la campagne « Faire taire les armes d’ici 2030 » seront les principaux cadres de référence pour l’avenir. En conséquence, quatre grands éléments façonneront le partenariat de la TICAD. Premièrement, il est toujours nécessaire de combler le déficit d’infrastructures de l’Afrique, un pilier essentiel de l’Agenda 2063. L’influence du Japon au sein du programme « Build Back Better World » (B3W) du G7 pourrait contribuer à débloquer des financements tout en maintenant les dettes à un faible niveau.

Logos et emplacements récents de la TICAD.

La deuxième priorité est l’ajout de valeur, qui exigera des entreprises japonaises qu’elles investissent en amont de la chaîne de valeur pour améliorer la qualité des exportations africaines.

Le troisième est de rendre opérationnel le mécanisme de la force africaine en attente – un outil qui peut contribuer à la résolution des conflits. Lors de la TICAD 7, le Japon s’est engagé à soutenir l’initiative « Faire taire les armes » de l’UA. Le soutien aux efforts de résolution des conflits dans cinq régions géographiques prioritaires désignées – la Corne de l’Afrique, l’Afrique du Nord, le Sahel, le Soudan et le Sud-Soudan – est un élément central de cet axe d’intervention.

Enfin, les parties prenantes africaines chercheront à accroître leur engagement stratégique en faisant pression pour mieux exploiter les atouts uniques de la TICAD en matière de développement des ressources humaines, de transfert de technologies et de renforcement des capacités du secteur privé. La TICAD est propice à cela car elle est structurellement conçue pour permettre les contributions des citoyens.

*Les experts qui ont contribué à cette synthèse :

  • L’ambassadeur Erastus Mwencha est l’ancien vice-président de la Commission de l’Union africaine et le principal architecte de la TICAD du côté africain.
  • Naohiro Kitano a façonné les éléments clés de la TICAD en tant qu’ancien directeur de l’institut de recherche de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et de l’assistance au développement à la Banque japonaise de coopération internationale.
  • Denis Matanda est le président de Morgenthau Stirling et conseille le Marché commun de l’Afrique orientale, centrale et australe (COMESA) en matière de stratégie internationale.
  • Hannah Wanjie Ryder est PDG de Development Reimagined et conseille les pays africains sur la coopération avec les nations d’Asie du Sud-Est.
  • Shinichi Takeuchi est le directeur du Centre d’études africaines de l’Université des études étrangères de Tokyo.
  • Jean-Claude Maswana est professeur d’économie à l’université Ritsumeikan de Kyoto, au Japon.
  • Phillip Olayoku coordonne le West African Transitional Justice Center et est membre de l’Association africaine des études japonaises au Nigeria.
  • Kenichi Ohno est professeur d’économie à l’Institut national d’études supérieures pour les politiques à Tokyo.
  • Paul Nantulya est chercheur associé au Centre d’études stratégiques de l’Afrique. Il a participé à TICAD 3 et à la Conférence sur la promotion de la paix en Afrique.

Ressources complémentaires