Discussion sur la lutte contre les insurrections avec le général Mahamane Touré
L’ancien chef d’état-major de l’armée malienne, le général Mahamane Touré réfléchit aux leçons tirées des luttes contre l’insurrection dans le nord.
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L’ancien chef d’état-major de l’armée malienne, le général Mahamane Touré réfléchit aux leçons tirées des luttes contre l’insurrection dans le nord.
En tant que haut représentant français, le lieutenant-colonel Jean-Baptiste Matton sert de liaison entre le Centre d’études stratégiques de l’Afrique et le Ministère de la défense français, coordonnant les échanges en matière de bourses et de politiques sécuritaires en Afrique. Il assume également un rôle d’animateur et de conférencier dans les programmes académiques du Centre d’études stratégiques de l’Afrique.
Fin 2016, Abu Bakr al-Baghdadi, leader de l’État islamique en Irak et en Syrie, annonçait que le groupe avait « étendu et orienté une part de notre commandement, nos moyens et nos richesses sur l’Afrique ».
Le leadership de la CEDEAO dans la crise en Gambie offre des leçons sur la future coopération en matière de sécurité régionale en Afrique.
La Force Conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) Par Nicolas Desgrais, Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégique, 31 décembre 2017 La création de la FC-G5S par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad représente une nouvelle étape dans le déploiement d’une architecture de défense collective au Sahel.... Continuer la lecture
L’attaque terroriste contre un hôtel de luxe à Ouagadougou est la deuxième fois au cours des derniers mois que des groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ont mené des attaques de ce type en dehors de leur zone de base. Benjamin Nickels évalue l’importance de ces attaques ainsi que les mesures qui pourraient être prises par les autorités burkinabées et leurs partenaires pour faire face aux menaces futures.
Quatre des huit provinces ou wilayat du califat autoproclamé se trouvent en Afrique : Algérie, Libye, Egypte et Nigéria. Bien que des questions persistent sur l’aptitude du groupe à diriger ses partisans en une campagne unifiée et coordonnée, ceux qui ont déclaré loyauté à ISIS ont adopté sa signature de brutalité. Les initiatives menées pour lutter... Continuer la lecture
À mesure que la menace terroriste évolue en Afrique du Nord et Afrique subsaharienne, le Centre de l’Afrique par le biais de ses divers programmes continue de réunir des professionnels militaires et les civils africains, américains et européens pour discuter des dimensions et solutions potentielles a cette menace. Lutte contre l’extrémisme violent Du 24 au... Continuer la lecture
La montée du militantisme islamique dans le Sahel, dans le nord-est du Nigeria et dans certaines parties de la Corne de l’Afrique a engendré un regain d’attention pour ces préoccupations sécuritaires changeantes. On aurait pu s’attendre à ce que l’interprétation Africaine de l’Islam, qui est historiquement tolérante et modérée, soit suffisante pour empêcher les points de vue extrémistes de gagner un support significatif, cependant ceci semble être de moins en moins le cas. En règle générale, la connaissance de ce défi sécuritaire non-conventionnel est basée davantage sur des spéculations que sur des évaluations empiriques. Les réponses doivent absolument éviter d’amalgamer des acteurs islamiques distincts tout en adressant les perceptions de désaffectation et de sous représentation, au niveau local, qui encourage l’apport de soutien aux militants.
L’inquiétude monte à travers le Sahel et au Maghreb. Toutefois, la coopération régionale pour contrer les menaces transnationales reste morcelée. L’Algérie est bien positionnée pour jouer un rôle central dans l’élaboration d’une telle coopération, mais doit d’abord harmoniser les diverses considérations intérieures, régionales et internationales qui déterminent ses politiques.
L’institutionnalisation des normes démocratiques dans les armées de l’Afrique est souvent à la traîne des progrès réalisés dans les institutions civiles et au sein la société civile. Dans certains cas, des acteurs de la sécurité se sont activement associés aux dirigeants en place qui cherchent à rester au pouvoir, discréditant ainsi le secteur de la sécurité tout en marginalisant rôle qu’il peut jouer lors de transitions politiques. Avec le nombre grandissant d’élections nationales qui sont sujettes à des contrôles de plus en plus stricts, pareils dilemmes continueront à ponctuer le développement politique de l’Afrique.