Mauritanie : 29 juin
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En Mauritanie, l’adoption de réformes au sein de son secteur de la sécurité, notamment en matière de formation, d’amélioration de la mobilité, de forces spéciales, de pratiques prudentes de commandes publiques et de l’engagement avec les communautés a renforcé sa capacité à faire face aux groupes extrémistes violents.
L’augmentation du narcotrafic et un AQMI plus actif deviennent préoccupants à l’égard du niveau d’instabilité dans le Sahel. Cependant, les menaces de la région sont bien plus complexes que ce qui est observable en surface. Plutôt, les préoccupations de sécurité sont généralement caractérisées par de multiples facteurs et des intérêts fluctuants aux niveaux local, national et régional. Répondre efficacement à ces menaces nécessite une compréhension profonde du contexte global dans lequel les acteurs illicites fonctionnent.
L’attentat perpétré récemment à Bamako s’inscrit dans le cadre d’une plus large poussée des groupes islamistes violents vers le sud du Mali. Il reflète aussi une situation sécuritaire qui se dégrade sous le règne de l’armée au Mali.
Les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest peuvent renforcer leur résilience face à la menace de l’extrémisme violent en renforçant une réponse à plusieurs niveaux et en tenant compte des priorités locales, nationales et régionales.
Le renforcement des institutions démocratiques et l'amplification des valeurs traditionnelles africaines pour promouvoir la cohésion sociale et le consensus vont de pair avec la lutte contre l'extrémisme violent.
En cooptant les juridictions suprêmes, les dirigeants en place, déterminés à la survie de leur régime, peuvent se maintenir au pouvoir tout en conservant ce que leurs concitoyens considèrent comme des démocraties de façade.
En Afrique, le calendrier électoral de 2024 présente de multiples facettes et offre des possibilités de renforcer le multipartisme, de revenir au constitutionnalisme après les coups d’État et de renier les exercices superficiels.