Au Mali, la gouvernance militaire en héritage
Après avoir dirigé un coup d’État contre un gouvernement élu, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta tente de redorer le blason des gouvernements militaires au Mali.
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Après avoir dirigé un coup d’État contre un gouvernement élu, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta tente de redorer le blason des gouvernements militaires au Mali.
En défi d’une échéance fixée au 15 septembre par la Communauté des États de l’Afrique de l’ouest, la CEDEAO, les leaders de la junte ont proposé un plan qui maintiendrait l’armée au pouvoir. L’une des propositions énoncées dans ce plan proposé par les leaders du coup d’État du 18 aout est particulièrement pratique puisque qu’elle... Continuer la lecture
Le rôle des autorités traditionnelles—élites locales, chefs de communautés, etc—ont un rôle primordial dans la de radicalisation et les efforts de contre-insurrection en Somalie. Que ce soit dans les programmes de désarmement, démobilisation, et réintégration, dans la formulation de récits de radicalisation, ou dans les campagnes de stabilisation, ces autorités doivent êtres impliquées afin de forger des formes de gouvernance adaptées.
La convergence entre la violence agriculteurs-éleveurs, l'ethnicité et les groupes extrémistes requiert une réponse à plusieurs niveaux qui privilégie une approche centrée sur la population.
Le niveau de violence dans le centre du Mali est le plus haut du pays. Des milliers de civils ont été tués depuis 2015. Le conflit entre l’État et la katiba Macina est dans l’impasse mais les violences intercommunautaires augmentent aussi, parfois à la place d’autres conflits. Le gouvernement malien devrait travailler avec les chefs religieux afin d’obtenir un cessez le feu et initier des pourparlers avec les djihadistes et les communautés. De telles communications avec la katiba Macina et ses sympathisants permettraient d’identifier les griefs à l’origine de ces conflits.
De manière opportuniste, le Front de Libération du Macina a joué sur les peurs et les perceptions de marginalisation ethnique, économique, religieuse et politique pour devenir l’un des groupes djihadistes les plus actifs au Mali.
Lors de cette table ronde du Centre d’études stratégiques de l'Afrique, le conseiller pour la sécurité nationale de la Somalie, Abdisaid Ali, a présenté son point de vue sur la situation actuelle de la sécurité en Somalie, les efforts déployés pour lutter contre la corruption et la promotion de la réconciliation, ainsi que les moyens de renforcer les institutions afin de permettre à l'État somalien de remplir sa mission de sécurité.
Dans une interview avec le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, Simon Mulongo, le représentant adjoint à la Commission de l’Union africaine à Mogadishu, a déclaré qu’AMISOM n’aurait pu obtenir le succès qu’elle a eu si elle avait continué à utiliser le modèle traditionnel du maintien de la paix.
Le conseiller à la sécurité nationale de la Somalie s'exprime sur la volonté politique, sur les réformes de sécurité au sein du Plan de transition de la Somalie, ainsi que sur la détermination de construire une coalition domestique et internationale destinée à soutenir les progrès du pays.
Le Mali fait face à de nombreux défis sécuritaires qui requièrent une légitimité et une capacité renforcée de l’État. Sur la base d’élections crédibles, la stabilisation requiert de répondre aux besoins de communautés marginalisées, la réconciliation et d’étendre la présence efficace de l’État.
Des entretiens avec plus de 100 jeunes dans le Nord du Mali ont révélé qu’ils rejoignent les groupes armés à cause d’un sens du devoir, ou ils se sentent exclus et le gouvernement ne les soutiennent pas, ou après avoir subi la corruption des agents de l’état, ou ils espèrent rejoindre l’armée. Pour construire une sécurité durable dans la région, le gouvernement malien, les donateurs et les ONG devraient se concentrer sur la prévention de la violence au niveau des communautés au lieu de sur les jeunes « à risque ». Il faut aussi faciliter l’amélioration de la gouvernance locale par une meilleure prestation des services publics et une prise de décisions inclusive.
Par Andrew Mwangura. Pambazuka News, mai 2010. Chaque année, des centaines de vaisseaux illégaux opèrent le long des côtes de la Somalie où ils font concurrence à de nombreux pêcheurs locaux, dont certains se voient contraints de cesser leurs activités, et où ils surexploitent un grand nombre de stocks halieutiques. Les pirates somaliens se sont... Continuer la lecture