Afrique du Sud : 29 mai
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Le contournement des limites de mandats est au cœur des nombreux disfonctionnements de la gouvernance en Afrique. Il est aussi lié à des niveaux plus élevés d’autocratie, de corruption, de conflit et de tendance aux coups d’État.
La tentative de coup d’État militaire au Niger menace de saper les progrès relatifs achevés par ses gouvernants civils démocratiques et augmente les risques d’insécurité, de crise économique et de stabilité politique auxquels fait face le Niger.
La Russie a systématiquement cherché à saper la démocratie en Afrique, tant pour normaliser l’autoritarisme que pour créer un point d’entrée pour l’influence russe.
Si la Russie a peu à offrir à l’Afrique sur le plan économique, les incitations politiques pour que Moscou s’engage sur le continent n’ont fait que se renforcer après son invasion de l’Ukraine.
L’élévation du niveau des océans menace des dizaines de métropoles côtières africaines en pleine expansion, entraînant une diminution de la superficie des terres, des inondations côtières, des ondes de tempête plus puissantes et la nécessité d’une meilleure atténuation.
L’approche ascendante, multisectorielle et de co-partenariat de la TICAD est la bienvenue en Afrique et offre un modèle de la valeur des partenariats à long terme pour renforcer le développement, la paix et la sécurité.
Moscou tente d’augmenter son influence en Afrique sans y investir, une stratégie qui ne débouchera que si certains dirigeants voient en la Russie un moyen de retenir le pouvoir, quelle que soit la volonté des populations.
La montée récente des coups d'État en Afrique reflète une diminution de la volonté régionale et internationale à appliquer les normes anti-coup. Pour inverser cette tendance, il faudra promouvoir la démocratie et systématiquement imposer de vrais coûts aux putschistes.
Les pouvoirs publics en Afrique recourent de plus en plus à des milices pour intimider les rivaux politiques et contrôler étroitement la population, avec pour conséquence une hausse des atteintes aux droits de la démocratie et un affaiblissement du professionnalisme des forces armées.
La tendance de plus en plus marquée des acteurs politiques nationaux à déployer des programmes de désinformation ciblés nécessite une amélioration des capacités de vérification des faits en Afrique ainsi qu’une collaboration avec les organisations de réseaux sociaux.