Les groupes djihadistes au Sahel : Une communication globale à l’épreuve des réalités locales

L’armée mauritanienne est en état d’alerte après des rapports concernant les mouvements d’al-Qaida dans la région frontalière mauritano-malienne. (Photo : Magharebia)

La résilience des groupes djihadistes en Afrique subsaharienne s’explique davantage par leur exploitation de dynamiques locales que de connexions opérationnelles ténues avec le monde arabe. En effet, les groupes tels que la Katiba Macina, AQMI, EIGS, Boko Haram, ou même les ADF de l’est congolais ou les Chebab de Somalie ou du Mozambique justifient leurs actions du fait de la mauvaise gouvernance et de la faiblesse des États de la région. Ils tirent aussi parti de dynamique économique, de logiques communautaires, et de porosité des frontières pour faciliter le mouvement des combattants.

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