Si la MINUSCA est parfois un bouc-émissaire et victime de désinformation, ses dirigeants se doivent de reconnaitre ses défaillances, y compris notamment en publiant ses rapports sur les instances où la mission n’a pas su protéger les civils, ou en prenant de mesures disciplinaires suffisantes contre les casques bleus accusés d’abus sexuel ou de trafic de diamants. La mission n’a pas non plus condamné la formation d’une garde présidentielle ethnicisée ou la corruption qui gangrène les services publics. La mission se doit d’améliorer sa performance, au-delà d’une stratégie de communication qui risque de la décrédibiliser davantage.
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Sujets de sécurité : Désinformation Maintien de la paix