La corruption, l’impunité, un manque de coopération contribuent tous au revers subis par la Force Multinationale Mixte et les forces de sécurité nigérianes face à Boko Haram. Longtemps défini comme un groupe djihadiste, il serait mieux compris comme une insurrection. Les décès civils souvent attribués aux insurgés seraient le fait d’exactions commises par forces de sécurité et de milices associées. La difficulté d’identifier des interlocuteurs crédibles pour négocier et la fragmentation des allégeances au sein des familles présentent des défis pour la paix et la réconciliation dans une région où la pauvreté et la mauvaise gouvernance alimentent l’insurrection.
Télécharger le rapport (PDF)
Sujets de sécurité : Contrecarrer l’extrémisme