Priorités pour l’édification de forces armées africaines professionnelles
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La présence de contingents de pays riverains au sein de missions onusiennes a longtemps été limitée. Mais lorsque des organismes sous-régionaux ont déployé des missions au Mali et en République centrafricaine, composées de pays voisins, les missions onusiennes qui y ont succédé ont maintenu ces contingents. Au Mali et en RCA, les avantages de ces déploiements se sont avérés nombreux, y compris aux niveaux politiques et opérationnels puisque ces contingents ont contribué à améliorer la sécurité collective, faciliter le déploiement rapide, l’échange d’information et de renseignement et la coopération avec les forces de sécurité nationales. Ces déploiements risquent cependant de renforcer les disparités des niveaux d’intégration régionale et de transformer les menaces sécuritaires régionales.
Face à la recrudescence des attaques de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (EIAO) sur le territoire tchadien, une offensive militaire a été lancée pour nettoyer la zone. Pour garantir un réel succès sur le long terme, il faudra assurer une présence durable sur le terrain ainsi qu’une intensification de l’engagement dans la région.
La présence disproportionnée des Peuls parmi les groupes islamistes armés au Sahel a conduit à la stigmatisation de toute la communauté peule. Ceci nécessite un besoin urgent de restaurer un climat de confiance entre les leaders peuls, les autorités gouvernementales et les communautés voisines.
Les pays africains sont confrontés à différents niveaux de risque et doivent par conséquent réagir au coronavirus par des stratégies diversifiées. Les pays les plus vulnérables ne sont pas nécessairement ceux ayant enregistré les premiers cas.
La propagation du coronavirus en Afrique s’entrecoupe avec la crise des déplacements de la population sur le continent. Protéger les personnes déplacées et les migrants constituera un élément clé pour réduire le taux de transmission du virus.
Alors que plus en plus de dirigeants ouest-africains s’efforcent de modifier les règles afin de consolider leur emprise sur le pouvoir et refusent d’abandonner leur poste à la fin de leur mandat, la réputation de la CEDEAO en matière de respect des normes démocratiques en est mise à rude épreuve.
La sophistication croissante des campagnes de désinformation russes en Afrique requiert une vigilance accrue de la part des entreprises technologiques, des groupes de surveillance d’Internet et des gouvernements.
Les élections de 2020 en Afrique constitueront un test contre les efforts visant à éroder les limites des mandats présidentiels et les autres freins et contrepoids démocratiques, avec des conséquences directes sur la stabilité du continent.