La Russie et le futur ordre international en Afrique
La mise en œuvre d’un ordre international façonné par la Russie aurait des répercussions déstabilisatrices pour le continent.
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La mise en œuvre d’un ordre international façonné par la Russie aurait des répercussions déstabilisatrices pour le continent.
Pour être plus significative dans la vie des citoyens et pour mieux réaliser la vision de ses fondateurs, l’Union africaine devra renforcer ses institutions techniques, législatives et judiciaires.
La Russie tente d’exporter son modèle de gouvernance et d’influence en Afrique. L’invasion de l’Ukraine en est un coup de semonce, avec des implications qui donnent à réfléchir pour la souveraineté et la stabilité de l’Afrique.
La violence des groupes extrémistes contre les civils est motivée par des facteurs spécifiques au contexte – griefs des exogroupes, intimidation pour contrôler un territoire et réaction à des mesures de sécurité brutales – qui nécessitent une réponse renforcée au niveau communautaire et un professionnalisme militaire.
Les gouvernements africains restreignent les communications numériques et les droits des citoyens sous prétexte de sécurité. Ce faisant, ils contribuent malencontreusement à des pertes économiques et à une plus grande instabilité.
La montée récente des coups d'État en Afrique reflète une diminution de la volonté régionale et internationale à appliquer les normes anti-coup. Pour inverser cette tendance, il faudra promouvoir la démocratie et systématiquement imposer de vrais coûts aux putschistes.
Les pouvoirs publics en Afrique recourent de plus en plus à des milices pour intimider les rivaux politiques et contrôler étroitement la population, avec pour conséquence une hausse des atteintes aux droits de la démocratie et un affaiblissement du professionnalisme des forces armées.
Dégrader le modèle d’une gouvernance démocratique en Afrique est un objectif stratégique de la Russie ; objectif qu’elle effectue en cooptant des dirigeants africains isolés.
Le respect de la limitation des mandats a significativement diminué en Afrique depuis 2015, renversant la tendance positive des deux dernières décennies. Ce phénomène a des conséquences importantes.
L'Afrique est confrontée à des disparités majeures dans l'accès au vaccin contre la COVID par rapport à toute autre région du monde, ce qui amplifie les coûts humains supportés par les Africains du fait de la propagation du variant Delta.
En l’absence d’un cadre réglementaire solide, le déploiement des sociétés de sécurité chinoises en Afrique va croissant. Cela constitue des risques accrus envers les citoyens africains, et pose des questions fondamentales sur la responsabilité de la sécurité en Afrique.