Cartographie de la désinformation en Afrique
La Russie a été la première à utiliser un modèle de désinformation pour obtenir une influence politique en Afrique, modèle qui est maintenant reproduit par d’autres acteurs sur le continent.
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La Russie a été la première à utiliser un modèle de désinformation pour obtenir une influence politique en Afrique, modèle qui est maintenant reproduit par d’autres acteurs sur le continent.
Pour être plus significative dans la vie des citoyens et pour mieux réaliser la vision de ses fondateurs, l’Union africaine devra renforcer ses institutions techniques, législatives et judiciaires.
Les gouvernements africains restreignent les communications numériques et les droits des citoyens sous prétexte de sécurité. Ce faisant, ils contribuent malencontreusement à des pertes économiques et à une plus grande instabilité.
La montée récente des coups d'État en Afrique reflète une diminution de la volonté régionale et internationale à appliquer les normes anti-coup. Pour inverser cette tendance, il faudra promouvoir la démocratie et systématiquement imposer de vrais coûts aux putschistes.
La tendance de plus en plus marquée des acteurs politiques nationaux à déployer des programmes de désinformation ciblés nécessite une amélioration des capacités de vérification des faits en Afrique ainsi qu’une collaboration avec les organisations de réseaux sociaux.
Pour que les pays africains puissent négocier une participation plus équitable au Forum sur la coopération sino-africaine, il leur faudrait adopter une approche plus stratégique, mais aussi améliorer leur coordination et leur capacité à rendre des comptes aux citoyens.
Le respect de la limitation des mandats a significativement diminué en Afrique depuis 2015, renversant la tendance positive des deux dernières décennies. Ce phénomène a des conséquences importantes.
La flambée de violence entre agriculteurs et éleveurs en Afrique est plus pernicieuse que les seuls chiffres de la mortalité, car elle est souvent amplifiée par les questions à forte charge émotionnelle de l’ethnicité, de la religion, de la culture et de la terre.
La vague de COVID-19 en Inde, dynamisée par un variant plus contagieux et un excès de confiance, est un avertissement sévère aux populations africaines, qui doivent rester vigilantes pour contenir la pandémie.
La mort d’Idriss Déby est un aboutissement de l’instabilité persistante perpétuée par son régime. Le coup d’État qui a ensuite été mené par le fils du président défunt risque d’envenimer la violence politique dans ce pays géographiquement stratégique.
La crédibilité des 13 élections prévues pour 2021 sur le continent africain est des plus variables. Cet élément a un impact direct sur la légitimité des élus qui accèderont au pouvoir et sur leur capacité à répondre aux problèmes de sécurité de leur pays.
2020 a donné lieu à une multiplication des cas de COVID-19, qui ont touché plus de 2,7 millions d’Africains et tué plus de 65 000 personnes. La hausse des cas au cours du dernier trimestre de l’année, combinée à l’émergence de variants plus contagieux, place l’Afrique face à de nouveaux défis pour 2021.