Zimbabwe: en exil, le vice-président limogé défie le couple Mugabe
Le vice-président zimbabwéen limogé Emmerson Mnangagwa a fui le pays, mais promis mercredi de défier le président Robert Mugabe et son épouse Grace, qui se prennent pour des « demi-dieux » et ne servent, selon lui, que leurs intérêts. Deux jours après son éviction, M. Mnangagwa, longtemps pressenti comme un possible dauphin du chef de l’Etat, est sorti du silence pour s’en prendre violemment au couple Mugabe. Le président, au pouvoir depuis 1980, est « une personne entêtée qui pense être en droit de diriger jusqu’à sa mort » le Zimbabwe, a dénoncé son ancien bras droit dans un communiqué, annonçant qu’il avait fui son pays à cause de « menaces incessantes ». Il n’a pas précisé où il s’était réfugié. TV5
Les USA appellent Kabila à quitter le pouvoir après décembre 2018
Les États-Unis demandent au président congolais Joseph Kabila de « quitter le pouvoir » après les élections prévues le 23 décembre 2018. Selon un communiqué du département d’État, les USA ont salué la publication de ce calendrier électoral. Les États-Unis se déclarent « résolus à travailler avec le peuple et les institutions de la RDC, l’Union Africaine, les partenaires régionaux et internationaux et la Monusco » pour que les « quelque 45 millions d’électeurs congolais puissent voter à temps et comme prévu en décembre 2018″. L’Union africaine pour sa part déclare avoir » pris note avec satisfaction » de la publication du calendrier électoral en République Démocratqiue du Congo. BBC
Côte d’Ivoire: le bombardement du marché d’Abobo du 17 mars 2011 devant la CPI
Ce mercredi 8 novembre, à la CPI, le témoin Firmin Detoh Letoh, ex-commandant de l’armée de terre en charge des opérations sur Abidjan, a été amené à apporter des éclairages sur la répression de la marche pacifique des femmes pro-Ouattara le 3 mars 2011. Autre chapitre abordé, le bombardement du marché d’Abobo, le 17 mars 2011. Ce bombardement au mortier avait entraîné la mort d’au moins 25 civils et fait une quarantaine de blessés. Selon des enquêteurs des Nations unies, sur le terrain au moment des faits, six tirs auraient été initiés « à partir d’un camp militaire des forces loyales à Laurent Gbagbo ». Une information que dément ce témoin. Compte rendu. RFI
Experts de l’ONU tués en RDC: comment va se dérouler la mission d’enquête?
Le Conseil de sécurité des Nations unies demande au gouvernement de la RDC de mener une enquête complète sur le meurtre de Michael Sharp et Zaida Catalan, les deux membres du Groupe d’experts assassinés au Kasaï en mars dernier. Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a nommé le procureur canadien Robert Petit et d’autres experts pour aider la justice militaire congolaise à suivre ce dossier. Le Conseil de sécurité demande à Kinshasa de collaborer avec cette équipe afin que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice. Qui sont ces experts et dans quel cadre se déroule leur mission ? RFI
RDC: l’opposition en ordre dispersé face au nouveau calendrier électoral
L’opposition congolaise a finalement réagi en ordre dispersé à la publication du nouveau calendrier électoral, qui prévoit la présidentielle le 23 décembre 2018. Les différents partis tels que le Rassemblement, le Mouvement de libération du Congo (MLC) et l’Union pour la nation congolaise (UNC), avaient prévu de publier une déclaration commune. Après 48 heures de tergiversations, les formations politiques ont publié la même déclaration, mais dans trois communiqués différents. RFI
La guerre en RDC fait grossir le flot des réfugiés en Zambie
Ils ont passé la frontière pour fuir la guerre, les meurtres et les viols. Plusieurs milliers de citoyens de la République démocratique du Congo (RDC) se sont réfugiés ces dernières semaines en Zambie voisine, qui peine à les accueillir. La plupart des quelque 6.000 personnes recensées par les autorités de Lusaka sont originaires des provinces du Haut Katanga et du Tanganyika, dans le sud-est de la RDC, en proie à des affrontements entre l’armée régulière de Kinshasa et des milices. Selon le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), cette vague est la plus importante depuis cinq ans en Zambie. Sur les bords du lac frontalier Moero où ils ont pris leurs précaires quartiers, la plupart des réfugiés mettent en cause les troupes du président congolais Joseph Kabila, à leurs yeux responsables des pires atrocités commises dans le sud-est de leur pays. TV5
L’alliance jihadiste liée à Al-Qaïda revendique des attaques au Mali
Le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué mercredi une série d’attaques au Mali, attribuées par l’ONU à des « êtres sans foi ni loi ». Dix personnes, dont neuf civils, ont péri lundi dans deux attaques dans le nord et le centre du Mali, où le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a dû reporter une visite après l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule d’escorte. Dans des communiqués sur les réseaux sociaux, repris par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar et le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE, le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » revendique une série d’attaques dans le centre du pays. VOA
La peine de mort à nouveau requise pour un condamné pour blasphème en Mauritanie
Le ministère public a de nouveau requis la peine capitale à l’encontre d’un Mauritanien dont la condamnation à mort pour un billet de blog jugé blasphématoire avait été cassée par la Cour suprême, lors d’un procès mercredi dont le verdict est attendu jeudi. Dans son réquisitoire devant la cour d’appel de Nouadhibou, dans le nord-ouest du pays, le procureur général a requis la peine maximale, estimant que le jeune homme, détenu depuis bientôt quatre ans, « ne saurait être excusé pour ses propos blessants et diffamatoires envers le prophète Mahomet ». Le prévenu, Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir – également identifié comme Mohamed Cheikh Ould Mohamed – un musulman âgé d’une trentaine d’années, a été arrêté en janvier 2014 pour un article sur internet jugé blasphématoire envers le prophète de l’islam. VOA
Togo : l’opposition dénonce une « répression sauvage » des manifestations dans le Nord
Des milliers de manifestants demandant le départ du président Faure Gnassingbé sont à nouveau descendus dans les rues de Lomé et de plusieurs autres villes mercredi à l’appel de l’opposition. Ils dénoncent une « répression sauvage » dans le nord, où le gouvernement invite à ne pas manifester, des armes volées à l’armée étant selon lui en circulation. « Faure, dégage » : le mot d’ordre est toujours le même depuis la fin août sur les pancartes brandies lors des marches de l’opposition togolaise. Cette dernière a entamé hier trois jours de rassemblements à travers le pays pour exiger notamment le retour à la Constitution du 14 octobre 1992 dans sa forme originelle, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des Togolais de l’étranger. Jeune Afrique
Opération Barkhane au Mali : soupçon de bavure de l’armée française lors d’un raid
Le ministère de la Défense du Mali a confirmé, mardi, que des militaires maliens otages de jihadistes étaient morts fin octobre durant une opération de la force française Barkhane. Notre correspondant Anthony Fouchard a mené l’enquête. Des soldats maliens, otages de jihadistes, ont-ils été tués par erreur lors d’un raid de la force française Barkhane dans la nuit du 23 au 24 octobre ? C’est ce qu’ont confirmé, mardi 7 novembre, un responsable du ministère malien de la Défense et un proche des militaires morts. France 24
Liberia: le parti de Weah hausse le ton après le report de la présidentielle
Le parti du candidat à la présidentielle au Liberia et ex-star du football George Weah a haussé le ton mercredi, deux jours après la suspension du processus électoral, réclamant sa relance rapide et la tenue du second tour, dont la date n’est pas encore fixée. Le second tour de la présidentielle dans ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest au passé troublé aurait dû opposer mardi George Weah au vice-président sortant Joseph Boakai, respectivement premier et deuxième au premier tour le 10 octobre. Mais la Cour suprême a suspendu lundi le processus en ordonnant à la Commission électorale nationale (NEC) d’examiner un recours du candidat du Parti de la Liberté arrivé troisième avec 9,6% des voix, Charles Brumskine. Ces procédures pourraient prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. TV5
Cameroun : 2 gendarmes tués par des « sécessionnistes » en zone anglophone
Deux gendarmes camerounais ont été tués mardi soir par « des terroristes sécessionnistes » à Bamenda (nord-ouest), l’un des épicentres de la contestation anglophone, a appris l’AFP mercredi auprès du porte-parole du gouvernement, portant à trois le nombre de gendarmes abattus dans cette région en deux jours. « Les terroristes sécessionnistes ont tué deux gendarmes cette nuit à Bamenda », a affirmé mercredi à l’AFP le porte-parole, Issa Tchiroma Bakary, également ministre de la Communication, soulignant que les assaillants ont abattu les gendarmes « avec des armes de guerre » et se sont enfuis en emportant les armes des victimes. « Le premier gendarme tué était en faction alors que le second assurait la garde d’un établissement de microfinance », a expliqué M. Tchiroma, joint par téléphone depuis Yaoundé. Selon le porte-parole, les activités se déroulaient normalement mercredi à Bamenda. Africa 1
Sénégal: au Grand Magal de Touba, les Mourides ont célébré leur père fondateur
Au Sénégal, le Grand Magal de Touba s’est terminé cette nuit. Les fidèles mourides sont venus prier jusqu’au petit matin devant le mausolée du fondateur de cette puissante confrérie Cheikh Ahmadou Bamba. En 1895, arrêté par les colons français, le chef de Mourides était envoyé en exil au Gabon, le Magal commémore chaque année ce départ forcé. Une célébration religieuse, mais également très populaire où il est important de partager. RFI