Au moins trois Casques bleus tués dans une attaque à Kidal
Huit blessés ont été aussi enregistrés dans cette attaque au cours de laquelle au moins trois Casques bleus ont été tués jeudi soir dans le nord-est du Mali, indique un communiqué de laMission des Nations unies (Minusma). « Hier (jeudi), le camp de la Minusma à Kidal a été la cible de tirs intensifs de roquettes/mortiers », qui ont fait cinq blessés parmi le personnel de la Minusma, selon le texte. « Peu après, une position de la Force a été attaquée à l’extérieur du camp. Trois Casques bleus ont été tués et trois autres blessés », ajoute la Mission de l’ONU. VOA
Mali : le général Didier Dacko à la tête de la force conjointe G5 Sahel
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita et président en exercice du G5 Sahel a nommé jeudi le général de division Didier Dacko, commandant de la force conjointe de l’organisation. Il aura la lourde tâche de conduire la traque que le Burkina, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Mali compte organiser contre les terroristes et les trafiquants en tout genre dans la région sahélienne. A 50 ans le patron de la future force conjointe du G5 sahel a une riche carrière militaire. Il a dirigé les opérations de reconquêtes du nord du Mali, avec l’appui des forces étrangères en janvier 2013. BBC
Osinbajo condamne les menaces contre les Igbos
Le vice-président nigérian, Yemi Osinbajo, a condamné les appels de certains groupes de jeunes dans le nord appelant les Igbos à quitter la région. Nasir El-Rufai, gouverneur de l’Etat de Kaduna, a ordonné l’arrestation des activistes qui ont lancé cet appel. Des gouverneurs de 19 Etats du Nord ont également dénoncé cet ultimatum lancé par les activités de Arewa People’s Congress (APC), un groupe qui dit défendre les intérêts des musulmans appartenant aux ethnies fulani et haoussa. Les Igbos, une ethnie du Sud-Est, ont été menacés de représailles s’ils ne quittent pas les régions du Nord d’ici trois mois. BBC
Le Tchad rappelle son ambassadeur au Qatar pour consultation
Le Tchad a rappelé jeudi 8 mai son ambassadeur au Qatar pour consultation après la crise qui l’oppose aux pays membres de la coalition contre le terrorisme. Ndjamena s’aligne ainsi sur la ligne américaine et saoudienne sans entrer en conflit ouvert avec un partenaire qui a aidé à résoudre en partie les conséquences de la crise du Darfour. Dans le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères jeudi, Ndjamena, qui vient de rappeler son ambassadeur pour consultation, appelle « tous les Etats concernés à privilégier le dialogue dans le règlement de cette crise », et demande par ailleurs à l’Etat du Qatar de « respecter ses engagement en cessant toute attitude susceptible de nuire à la cohésion des Etats de la région et à la paix dans le monde ». RFI
Crise dans le Golfe : comment se positionnent les pays africains ?
La nouvelle crise entre l’Arabie saoudite et le Qatar a donné lieu à une série de réactions dans certains pays africains. Le vôtre a-t-il réagi, et si oui, comment ? Jeune Afrique fait le point, avec une carte interactive. L’étau se resserre autour du Qatar, riche émirat du Golfe, depuis l’annonce de sanctions saoudiennes à son encontre le lundi 5 juin. De plus en plus de pays continuent de prendre leurs distances avec le petit État gazier. L’onde de choc a touché l’Afrique où les deux pays en conflit comptent chacun de solides soutiens. De la Mauritanie, qui a carrément rompu ses relations avec le Qatar, au Soudan et à la Somalie qui se sont montrés plus modérés vis-à-vis des deux puissances du Golfe, Jeune Afrique fait le point sur les positions des pays africains qui se sont exprimés au sujet de cette crise. Jeune Afrique
Nord-Kivu: l’armée et la MONUSCO récupèrent plusieurs bastions des miliciens
Les Forces armées de la RDC (FARDC) et les casques bleus de la MONUSCO ont récupéré, depuis quelques jours, plusieurs bastions des miliciens Maï-Maï dans les territoires de Rutshuru et Lubero au Nord-Kivu. Dans une déclaration faite jeudi 8 juin à Radio Okapi, le porte-parole de l’opération sukola 2, le major Guillaume Njike Kaiko, se réjouit du succès de ces actions menées par la coalition FARDC-MONUSCO avec l’appui de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). «Plus de trente-deux capturés. Il y a ceux qui se sont rendus et des armes qui ont été récupérées sur l’ennemi. Donc, à l’heure actuelle, la situation est totalement sous contrôle des FARDC. Toutes les positions ont été détruites mais aussi tous les villages riverains ont été libérés », s’est satisfait le major Guillaume Njike. Radio Okapi
Nord-est du Nigeria: onze morts dans une attaque de Boko Haram
Onze personnes ont été tuées lors d’une attaque sur la grande ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, lancée mercredi soir vraisemblablement par le groupe jihadiste Boko Haram, a annoncé la police locale. Dix civils ont été tués dans trois attentats suicide coordonnés et un autre dans le quartier de Jiddari Polo, alors que les habitants tentaient de fuir les assaillants, a expliqué le commissaire de police pour l’Etat de Borno, Damian Chukwu. Un des trois kamikazes s’est fait exploser dans le quartier de Goni-Kachallari alors que des fidèles musulmans sortaient de la mosquée. « Le kamikaze est mort, de même que six autres personnes », a-t-il indiqué. TV5
Cameroun : 19 pays d’Afrique contre la piraterie maritime
C’est à l’issue d’une réunion jeudi à Yaoundé qu’il a été mis en place un réseau constitué de 19 pays africains pour combattre la criminalité maritime dans le Golfe de Guinée. Le projet est appuyé par l’Union européenne. Ce Réseau Inter-régional couvre l’ensemble des pays côtiers du Golfe de Guinée, du Sénégal à l’Angola. Le projet se concentrera, les deux premières années, principalement sur une zone pilote qui va duTogo au Gabon. BBC
Qatar: avalanche d’accusations du porte-parole de l’armée nationale libyenne
La crise de Qatar prend de plus en plus la forme d’un tsunami politique et économique qui se répercute jusqu’en Afrique. Les Emirats arabes unis qualifient Doha de «champion de l’extrémisme et du terrorisme dans la région». L’Arabie saoudite lui demande de changer sa politique pour épouser le consensus régional sur les mouvements islamistes radicaux. En Libye, les langues se délient aussi. De graves accusations ont été émises jeudi 8 juin à Benghazi par le colonel Ahmad al-Mismari, porte-parole de l’armée nationale libyenne basée à l’est du pays. RFI
Kinshasa accuse la Belgique de vouloir faire de la RDC une « nouvelle Libye »
Le ministre congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mende Omalanga, s’est livré à une nouvelle charge contre la Belgique, qu’il a accusée – sans la nommer explicitement – de vouloir faire de la République démocratique du Congo (RDC), une « nouvelle Libye », dans une référence à ce pays d’Afrique du nord plongé en plein chaos depuis le renversement de son dirigeant Mouammar Kadhafi en octobre 2011. « Mais vous êtes vous-mêmes témoins des prédictions apocalyptiques qui tombent chaque jour des quatre coins du monde, surtout de nos anciens colonisateurs qui ne rêvent que de nous voir peut-être disparaître ou bien faire de nous un nouveau Soudan, une nouvelle Libye ou une nouvelle Somalie », a-t-il affirmé jeudi dans une interview accordée au site d’informations Actualité.cd. La Libre
Sans Yahya Jammeh, enfin la paix en Casamance ?
D’imposants piliers en béton commencent à émerger au milieu des flots. Sur chaque rive du fleuve Gambie, des dizaines d’ouvriers s’activent sous les grues, dans un bruyant vacarme mécanique. En ce milieu de journée, le soleil est écrasant et la chaleur étouffante, mais pas de quoi ralentir l’ardeur des équipes qui travaillent sur ce chantier chaque jour de la semaine. « Nous avançons à un bon rythme, se félicite Hernan, un des chefs espagnols qui dirigent les travaux. Si tout va bien, nous aurons terminé d’ici à la fin de 2018. » Depuis qu’il a été évoqué la première fois, sous Léopold Sédar Senghor, jamais ce projet de pont transgambien à Farafenni n’avait paru aussi concret. Vital pour le désenclavement de la Casamance et l’amélioration des échanges entre le Sénégal et la Gambie, l’ouvrage a longtemps été bloqué par Dawda Jawara puis Yahya Jammeh, avant que finalement sa construction démarre péniblement au début de 2016. Jeune Afrique
Carte : combien coûtent les passeports en Afrique ?
Après l’introduction de la biométrie en RDC, le passeport congolais est devenu l’un des plus onéreux du monde. Mais même à 164 euros pièce, ce n’est pas le le plus cher d’Afrique ! En novembre 2015, Joseph Kabila affichait un beau sourire, en compagnie de son ministre des Affaires étrangères, Raymond Thsibanda, le jour du lancement des nouveaux passeports biométriques congolais. Mais les Congolais, eux, font la grimace devant le prix revu à la hausse de ce document indispensable pour voyager : 164 euros, ce qui en fait l’un des plus cher dans le monde – celui des Britanniques vaut deux fois moins, celui des États-Unis 98 euros et le français 86 euros… Pis, le gouvernement congolais ne percevra que 58 euros de la somme totale, selon une enquête par Reuters, le reste allant à un consortium dont fait partie le prestataire Semlex, une entreprise basée en Belgique, et pour une raison mystérieuse une société basée à Ras Al Khaimah, aux Émirats arabes unis, LRPS, qui toucherait 54 euros (plus de 32% du total). Laquelle est fortement soupçonnée d’avoir les liens avec la famille de Joseph Kabila lui-même. Jeune Afrique
A Al-Hoceïma, les manifestants veulent rester « pacifiques »
Dans la nuit, les gyrophares multicolores des camions blindés de la police marocaine contrastent avec les flashs blanchâtres des téléphones portables brandis en signe de défi par les manifestants d’Al-Hoceïma. A bonne distance des forces anti-émeutes, des grappes de protestataires, principalement des jeunes, sont assis en cercle sur la chaussée. Pour la treizième nuit consécutive après la rupture du jeûne du ramadan, Al-Hoceïma la rebelle, dans le nord du Maroc, était en effervescence jeudi soir. Quelques centaines d’habitants du quartier populaire de Sidi Abed ont bravé les cordons de policiers qui quadrillent les coins de rue, casques sur la tête et protégés derrière leur bouclier. TV5
Oui, le débit internet est plus rapide au Kenya qu’aux Etats-Unis
Evidemment, la Silicon Savannah est très loin d’être l’égale de son modèle, la célèbre Silicon Valley. Mais dans le domaine du numérique, le Kenya est l’un des pays africains dont l’économie numérique est la plus puissante. Et le paradis du safari devance au moins les Etats-Unis sur un critère: le débit de son réseau internet mobile. Dans un rapport récent, l’institut Akamei, qui mesure la rapidité des réseaux internet à travers le monde, a en effet classé le Kenya à la 14e place, devant les Etats-Unis seulement classés 28e. «À 13,7 mégabits par seconde, la vitesse de la connexion moyenne au premier trimestre 2017 était quasiment le double de la moyenne mondiale», rapporte le site d’information Quartz qui s’appuie sur l’étude d’Akamei. En comparaison, le débit n’est que de 10,7 mégabits par seconde au Etats-Unis. C’est la Corée du Sud qui dispose de la meilleure connexion mondiale. Slate