Présidentielle en Sierra Leone: le candidat malheureux félicite le vainqueur
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle en Sierra Leone, Samura Kamara, a félicité le vainqueur, Julius Maada Bio, lors d’une rencontre samedi, trois jours après l’annonce des résultats du second tour et une semaine après le vote. « Je suis ici pour féliciter notre nouveau président, avec des membres de la direction de mon parti », a déclaré M. Kamara, reçu dans une ambiance détendue au bord de la piscine de l’élégante villa de M. Bio, sur une colline surplombant le centre de Freetown. M. Kamara, ancien ministre des Finances et des Affaires étrangères, a ainsi laissé entendre qu’il renonçait à contester les résultats, comme il l’avait annoncé mercredi soir, juste après avoir été crédité de quelque 48% des voix, pour près de 52% à M. Bio. TV5
Sierra Leone : le nouveau président promet qu’il n’y aura pas « de chasse aux sorcières »
Le nouveau président sierra-léonais, Julius Maada Bio, rencontrera « bientôt » son adversaire malheureux du second tour, Samura Kamara, et a assuré aux hauts fonctionnaires de l’État qu’il n’y aurait pas de « chasse aux sorcières ». Le nouveau président sierra-léonais, Julius Maada Bio, a promis vendredi 6 avril qu’il n’y aurait pas de « chasse aux sorcières » dans les sphères de l’État, deux jours après son accession au pouvoir dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest. « Mon désir est que vous preniez part au processus. Le tribalisme et le régionalisme doivent être derrière nous », a déclaré l’ancien opposant aux plus haut fonctionnaires de l’État, après avoir remporté le second tour de l’élection présidentielle avec près de 52 % des voix. France 24
Yémen: des dizaines de soldats soudanais tués dans une embuscade
Au Yémen, des dizaines de soldats soudanais, engagés au sein de la coalition militaire contre les groupes chiites houthis, ont perdu la vie dans une embuscade tendue par des insurgés, dans le nord du pays. Depuis un an, des centaines de soldats soudanais sont déployés dans la province de Hajjah. L’une des raisons qui a poussé Khartoum à engager des troupes est politique. Le Soudan voulait ainsi normaliser ses relations avec l’Occident et en particulier avec les Etats-Unis, comme l’expliquent les chercheurs Roland Marchal et Marc Lavergne, joints par RFI. RFI
Mali : cinq jihadistes tués par les forces françaises
Cinq jihadistes ont été tués vendredi dans une opération de la force française Barkhane près de Tombouctou dans le nord du Mali, a annoncé dimanche l’état-major français. « Barkhane a mené une opération d’opportunité vendredi à environ 120 km au nord de Tombouctou », a indiqué le porte-parole de l’état-major, le colonel Patrik Steiger. Cinq jihadistes ont été mis « hors de combat », a-t-il ajouté, sans plus de précisions. Trente jihadistes ont été tués le 1er avril par des forces françaises et maliennes pendant une confrontation avec une soixantaine de combattants dans la zone d’Akabar, près de la frontière avec le Niger. TV5
Niger : marche interdite de la société civile
Le cadre de concertation de la société civile n’a pas reçu l’autorisation de Moctar Mamoudou pour manifester dimanche comme elle l’avait prévue. La haute autorité de la délégation spéciale de Niamey a évoqué des raisons de sécurité pour interdire la manifestation. Les membres de la société civile avaient voulu organiser un meeting suivi d’une marche qui devrait s’achever devant le parlement. La société civile nigérienne proteste depuis plusieurs mois contre la loi des finances 2018 jugée anti sociale. BBC
Mort de présumés jihadistes au Mali: la thèse d’une bavure se renforce
Selon l’armée malienne, une quinzaine de jihadistes présumés ont été tués, vendredi 6 avril, lors d’une tentative d’évasion de la prison de Dioura, dans le centre du pays. Or, cette version officielle est de plus en plus contestée. De nouveaux témoignages affirment que ces détenus ont été sommairement exécutés. Selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), ce sont 14 suspects terroristes qui ont trouvé la mort, le lendemain de leur arrestation, lors d’une présumée tentative d’évasion dans le centre du pays. RFI
Lancement de l’exercice militaire Flintlock 2018 au Niger
Le programme international Flintlock mené par les Etats-Unis vise à renforcer les capacités militaires des armées sahéliennes dans leur lutte contre les groupes jiadistes. Chaque année, un exercice militaire conjoint est organisé. Pour 2018, il aura lieu dans la base américaine d’Agadez, au Niger, et démarrera ce 9 avril. Huit pays sahéliens y prendront part, notamment les membres du G5 Sahel – Mali, Niger, Mauritanie, Tchad et Burkina Faso. Même si les Etats-Unis gardent leur distance avec le projet G5 porté par la France, ils apportent leur soutien sur le terrain. RFI
Troïka de la SADC à Madagascar : La communauté internationale craint une nouvelle crise
La communauté internationale est-elle déjà en train de gérer une crise politique latente ? Une mission qui n’est pas le fruit du hasard. Non seulement, elle n’est pas le fruit du hasard, mais elle est aussi menée par un organe de la Défense et de la Sécurité au sein de la SADC (Communauté de Développement d’Afrique Australe), qu’est la Troïka. Et encore, la délégation de cet organe spécialisé de la SADC intervient au moment où le bras de fer engagé entre les députés pro-régime et ceux de l’opposition (TIM-Mapar) suite à l’adoption à l’Assemblée nationale des trois projets de loi sur les élections atteint son paroxysme. La célérité dans laquelle la délégation de la Troïka de la SADC effectue sa mission sur le sol malgache surprend bon nombre d’observateurs. Midi Madagascar
Réchauffement des relations entre la France et le Rwanda
Au Rwanda, les commémorations du génocide ont lieu ce samedi 7 avril à Kigali. Paris ne sera représenté sur place que par le chargé d’affaires de l’ambassade de France. Le dossier de l’attentat contre l’avion du président Habyarimana empoisonne toujours les relations entre les deux pays, mais la situation semble évoluer petit à petit, en témoigne cette invitation lancée par l’ambassadeur du Rwanda à Paris à plusieurs officiels français. RFI
Egypte : au moins 4 « terroristes » tués dans le Sinaï
Les forces armées égyptiennes ont tué plus de quatre « terroristes » au cours de la semaine dernière, dans le cadre d’une opération de sécurisation à grande échelle menée contre des militants extrémistes dans le Sinaï. Selon un porte-parole des forces armées qui a publié une déclaration vidéo sur les réseaux sociaux, trois militants « extrêmement dangereux » ont été tués dans le centre du Sinaï et un autre dans le nord de la péninsule. Les forces armées ont également arrêté 250 « criminels recherchés et suspects » au cours de cette opération, a déclaré le porte-parole. BBC
Centrafrique : opération militaire contre des groupes armés dans le quartier du PK5 à Bangui
Les Nations unies et les forces de sécurité centrafricaines ont lancé dimanche une opération visant des groupes armés dans le quartier du PK5 à Bangui, au cours de laquelle au moins 30 personnes ont été blessées, dont des Casques bleus, a-t-on appris auprès de l’ONU et de sources médicales. « Nous avons lancé une opération commune », avec les forces de sécurité centrafricaines, visant « les bases de certains groupes criminels », a déclaré à l’AFP Hervé Verhoosel, porte-parole de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Les deux plus importante base de groupes armés, celles de « Force » et du « groupe 50/50 », ont été « prises », selon M. Verhoosel, qui a ajouté qu’une partie de la population essayait d’empêcher la progression des militaires. Au moins 33 blessés ont été pris en charge, selon des sources hospitalières locales et Médecins sans frontières. Jeune Afrique
Génocide rwandais: un ancien rebelle tutsi détaille ses accusations contre Paul Kagame
« Paul Kagame a déclenché le génocide »: en accusant l’actuel président rwandais, James Muyandinda se joint à la longue liste d’ex-rebelles tutsi venus témoigner contre leur ancien chef dans l’enquête française sur l’attentat qui a donné le signal des massacres perpétrés par les extrémistes hutu en 1994. « J’ai reçu des appels de menaces, mais je n’ai pas peur de mourir, car je dis la vérité », assure d’une voix sereine l’ancien militaire de 42 ans, rencontré jeudi à Paris par l’AFP, un an après son arrivée clandestine en France où il a demandé l’asile politique. « Si je la garde pour moi, c’est un poids trop lourd », affirme ce Tutsi né en Ouganda, en livrant un récit dénué de preuves matérielles mais qui s’ajoute à d’autres témoignages plus ou moins concordants. TV5
Au Ghana, le président dément l’installation d’une base militaire américaine
Au cœur d’une polémique qui enflamme le Ghana, le président Nana Akufo-Addo a assuré dans un discours retransmis à la télévision, jeudi 5 avril au soir, que son pays ne signerait pas d’accord avec Washington pour y installer une base militaire américaine. Le président, au pouvoir depuis un an, a confirmé que les deux pays avaient reconduit un accord de coopération, mais que le Ghana « n’offrait pas de base militaire aux Etats-Unis ». « Ils n’ont jamais fait une telle demande et n’en feront pas », a-t-il garanti, ajoutant qu’il ne serait pas le président qui « ferait des concessions sur la souveraineté du pays ». « Je respecte la mémoire des patriotes, dont les sacrifices nous ont apporté notre indépendance et notre liberté », a-t-il ajouté. Le Monde