Soudan du Sud : vers une sortie de l’impasse ?
Au siège de l’ONU à New York, un projet de résolution autorisant le déploiement d’une force de protection sous commandement de la Minuss, à Djouba et dans ses environs, sera discuté cette semaine. Selon ce texte, que JA a pu consulter, cette force sera composée de 4000 hommes et 1000 policiers doivent également être déployés, ce qui porterait à 17 000 les effectifs de la Minuss. La résolution demande également la mise en place d’un cessez-le-feu permanent, un embargo sur les armes pour une durée d’un an et la création d’un comité chargé d’étudier d’éventuelles sanctions. Jeune Afrique
Mali: cinq soldats portés disparus après une attaque
Au moins cinq soldats maliens sont portés disparus depuis une attaque dans la région de Mopti, dans le centre du Malli, a déclaré à l’AFP une source militaire malienne qui l’a attribuée au groupe jihadiste malien Ansar Dine. Cette attaque a visé « une de nos positions lundi entre les localités de Ténenkou et Sévaré. Nous sommes sans nouvelles de cinq de nos soldats », a déclaré la source jointe au ministère de la Défense. Ténenkou est à environ 90 km à l’ouest de Mopti, chef-lieu de région, et Sévaré à une dizaine de km à l’est de Mopti. TV5
Dans une vidéo, Abubakar Shekau réaffirme sa volonté de rester à la tête de Boko Haram
Près d’une semaine après la nomination, par l’EI d’un nouveau chef à la tête de Boko Haram, Abubakar Shekau a réaffirmé, dans une vidéo, sa volonté de rester le leader de la secte islamiste nigériane qui a fait allégeance au « califat » en 2015. Soucieux de balayer les divisions internes qui agitent le groupe islamiste nigérian Boko Haram, son insaisissable dirigeant, Abubakar Shekau, a diffusé, dimanche 7 août, une vidéo dans laquelle il promet d’intensifier son combat jihadiste. « Moi, Abubakar Ash-Shakawy [Shekau], leader de Jama’atu Ahlissunnah Lidda’awati Wal Jihad [nom de Boko Haram depuis son allégeance à l’organisation État islamique en mars 2015], fais du combat contre le Nigeria et contre le monde entier une responsabilité personnelle », affirme-t-il dans l’enregistrement où il apparaît en bonne santé, encadré de deux combattants islamistes en armes. France24
Trois soldats tués dans le delta du Niger selon l’armée nigériane
Des hommes armés ont tué trois soldats nigérians dans le delta du Niger (sud-est), région pétrolifère où les violences se sont largement accrues depuis le début de l’année. “Le 8 août à 10H00, des hommes en armes suspectés d’être des militants ont attaqué le régiment 343 d’artillerie, un détachement appartenant à l’Opération Delta Safe, déployée à Nember Jetty dans l’Etat de Bayelsa », explique un communiqué de l’armée nigériane. … Les médias locaux ont révélé que les militants étaient déguisés en civils, prétendant être en procession pour un enterrement, lorsqu’ils ont attaqué le régiment. VOA
Mauritanie : deuxième jour du procès de 13 militants anti-esclavagistes
Quelques heures seulement après la reprise lundi du procès de 13 militants anti-esclavagistes accusés notamment d’usage de la violence, le tribunal de Nouakchott a renvoyé l’instruction de l’affaire à mardi, sans se prononcer sur les questions de procédures soumises par la défense. Après deux heures de débat, les juges ont décidé d’examiner les exceptions soulevées par la défense plus tard, au cours de l’instruction proprement dite du dossier. En conséquence, « l’audience de mardi devrait être marquée par l’audition des prévenus, le réquisitoire du procureur et les réponses de la défense », a indiqué, le 9 août, un des avocats des accusés. Jeune Afrique
Éthiopie : une centaine de morts dans la répression des manifestations antigouvernementales
Une centaine de personnes ont été tuées les 6 et 7 août, en Éthiopie, lors de manifestations antigouvernementales violemment réprimées par les autorités dans le Centre-Ouest et le Nord, selon un bilan d’Amnesty international. La contestation a été réprimée dans le sang. Une centaine de personnes ont été tuées les 6 et 7 août en Éthiopie lors de manifestations antigouvernementales violemment réprimées par les autorités dans les régions Oromo (centre et ouest) et Amhara (nord), d’après l’organisation de défense des droits de l’Homme, Amnesty international, qui accuse les forces de sécurité d’avoir tiré à balles réelles sur des « manifestants pacifiques ». France24
Investiture Idriss Déby : un mandat qui commence dans le sang
Depuis hier, Idriss Déby Itno (IDI) est officiellement le président du Tchad. De nouveau. Réélu le 10 avril 2016 avec près de 60% des suffrages exprimés, il a en effet prêté serment ce lundi 8 août pour un … cinquième mandat de cinq ans. Dans le parterre de choix, rassemblés dans l’auditorium de 1200 places de ce grand hôtel de Ndjamena pour l’occasion, de vénérables spécimens du syndicat des chefs d’Etat africains à l’image de Yoweri Museveni (Ouganda), d’Omar El Béchir (Soudan), de Teodoro Obiang (Guinée Equatoriale), de Paul Kagamé (Rwanda), de Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) ou encore de Joseph Kabila (RDC). Certains, comme Obiang, ont déjà passé près de quarante ans à la tête de leur pays et ne comptent certainement pas s’arrêter en si bon chemin ; d’autres, comme Petit Kabila ou Abdel Aziz, sont sur la bonne voie. Autant dire que l’hôte n’avait pas à rougir, puisqu’au terme du mandat qui court depuis hier, il n’aura passé que trente et un ans à la présidence tchadienne. L’Observateur Paalga
Burundi: l’enquête pour retrouver le journaliste Jean Bigirimana se poursuit
Les journalistes burundais d’Iwacu poursuivent leur enquête pour essayer de retrouver leur collègue Jean Bigirimana. Il a disparu le 22 juillet, enlevé par des agents du Service national de renseignement (SNR), selon plusieurs témoins, mais la police assure qu’il n’est pas détenu par les forces de sécurité. Un nouveau rebondissement, dans l’affaire, a eu lieu il y a quelques jours. Les journalistes ont reçu des informations faisant état d’un corps aperçu dans la rivière Mubarazi. RFI
Soudan : la médiation de l’UA progresse
Des groupes armés et des partis d’opposition soudanais ont signé un accord sous l’égide de l’Union africaine, en prélude aux pourparlers censés mettre fin aux hostilités dans trois régions du Soudan. L’accord négocié par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine sur le Soudan est censé faciliter l’accès des organisations humanitaires aux zones de guerre, au Darfour, au Sud Kordofan et dans le Nil Bleu. Les groupes signataires de l’accord refusaient de signer la feuille de route proposée par l’UA depuis mars dernier. Ils estimaient que les termes de l’accord étaient surtout favorables au gouvernement, qui l’a signé avant les autres parties. Les médiateurs de l’Union africaine leur ont assuré que leurs préoccupations seront prises en compte. BBC
J-19 avant la présidentielle au Gabon
Au Gabon, la campagne de distribution des cartes d’électeurs pour la présidentielle du 27 août a débuté. Tous ceux qui se sont fait enrôler, sont concernés par l’opération dans le pays et à l’extérieur du Gabon. C’est l’étape cruciale avant la présidentielle au Gabon qui se fera à un tour. Près de 630 mille électeurs sont appelés à retirer leurs cartes d’électeurs, une opération qui prendra trois semaines, a annoncé la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap). 2580 bureaux de vote sont répartis sur toute l’étendue du pays, ainsi que dans les missions diplomatiques gabonaises. Toutefois, l’opération n’a pas l’adhésion de tous les partenaires électoraux, à l’instar de Marc Ona, leader de la société civile au Gabon. DW
RDC: l’opposition dénonce des propos de Kabila entérinant le “glissement” électoral
L’opposition congolaise, dont l’un de ses leaders, Moïse Katumbi Chapwe, candidat déclaré à la présidentielle prévue au départ d’ici la fin de l’année, s’est insurgée contre des propos tenus par le président Joseph Kabila affirmant que le calendrier électoral ne pourrait être publié avant la fin des opérations d’enrôlement des électeurs entamées le 31 juillet. « Ce nouvel épisode illustre, si certains en doutaient encore, la volonté du président Joseph Kabila et de sa majorité présidentielle. Cette volonté est de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, en dépit de notre Constitution et contre l’aspiration du peuple de vivre la première alternance démocratique et pacifique en 2016 », a indiqué M. Katumbi dans un communiqué adressé mardi à l’agence Belga. « L’objectif de nos dirigeants est donc clair: tout faire pour se maintenir au pouvoir », a ajouté l’ex-gouverneur du Katanga et ancien allié du chef de l’Etat. RTBF
Afrique du Sud: les divisions se renforcent à l’ANC après les municipales
Après les élections municipales qui ont acté le désaveu d’une partie de la population pour l’ANC, les partis politiques sont en pleines négociations pour tenter de trouver des accords et monter des coalitions dans plusieurs grandes villes en mal de majorité absolue. L’enjeu est crucial à Johannesburg et Pretoria et le parti EFF de Julius Malema – avec 8% des voix au niveau national – pourrait encore tout changer. Sauf que cette période de négociations ne fait que raviver les tensions et les divisions au sein de l’ANC. C’est une course contre la montre dans laquelle l’ANC part avec un handicap de taille, en la personne du président Jacob Zuma. Plusieurs alliés potentiels sont réticents à l’idée d’associer leur image à celle d’un président si impopulaire. RFI