Ouverture des bureaux de vote à Madagascar
Dans la grande île, environ 9 millions d’électeurs ont commencé à voter pour le premier tour de la présidentielle. Trois anciens chefs d’Etat font figure de favori dans ce pays à l’histoire politique mouvementée. Le président sortant Hery Martial Rajaonarimampianina est également candidat pour un second mandat de 5 ans. Dans la capitale Antananarivo, les bureaux de vote ont ouvert à 06H00 heure locale (03H00 GMT). Ils doivent fermer à 17H00 (14H00 GMT). De petites files d’attente se forment dans la matinée devant les lycées et écoles qui abritent certains bureaux de vote. BBC
Présidentielle à Madagascar: 36 candidats et 10 millions d’électeurs aux urnes
On vote ce mercredi à Madagascar pour le premier tour de l’élection présidentielle : 36 candidats sont en lice, dont quatre ex-présidents, trois anciens ministres, des pasteurs, un chanteur. Mais la bataille se joue réellement entre trois hommes, tous anciens présidents : Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina et Hery Rajaonarimampianina. Une élection test pour ce pays régulièrement secoué par des crises post-électorales. Coup d’Etat, tentative de destitution, démission, les 15 dernières années auront été ponctuées de crises politiques. Marc Ravalomanana, tout d’abord, lâché par l’armée et contraint de démissionner. Andry Rajoelina ensuite qui se voit confier les « pleins pouvoirs » par l’armée, mais se retrouve isolé par la communauté internationale qui dénonce un « coup d’Etat » et qui ne pourra se présenter à l’élection de 2013. Enfin, Hery Rajaonarimampianina, qui lui succède par les urnes, mais qui aura à faire face à plusieurs tentatives de destitution. RFI
En cinq jours, 90 élèves enlevés puis libérés au Cameroun
Un total de 90 élèves ont été enlevés puis libérés, dans deux enlèvements distincts, en cinq jours dans le même établissement scolaire de la région du Nord-Ouest du Cameroun théâtre de troubles indépendantistes, ont annoncé mercredi l’Église presbytérienne du Cameroun et les autorités. « Mercredi 31 octobre, 11 élèves de l’institution ont été enlevés », a expliqué l’Église en charge de la Presbyterian Secondary School de Nkwen, à Bamenda, la capitale régionale du Nord-Ouest. « Ces élèves ont été libérés », a indiqué l’Eglise sans donner davantage de détails. L’information sur ce premier enlèvement avait été tenue confidentielle par l’établissement presbytérien en raison de négociations en cours avec les ravisseurs, a expliqué à l’AFP une source proche de l’établissement. VOA
Nigeria: 16 soldats portés disparus après une attaque de Boko Haram
Au moins 16 soldats nigérians sont portés disparus après une attaque attribuée au groupe jihadiste Boko Haram contre la ville de Kukawa, dans la région du lac Tchad, a-t-on appris mardi de sources militaires et sécuritaires. Des combattants, vraisemblablement liés au groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest, ont attaqué un marché local et une base militaire dans la soirée de lundi. « Nos troupes ont engagé un combat féroce », a rapporté un officier, en poste dans la capitale de l’Etat du Borno, Maiduguri. « Pour l’instant nous avons enregistré 16 soldats disparus, mais nos équipes de recherche ont été déployées », a-t-il dit, sous couvert de l’anonymat, sans mentionner de pertes humaines dans le camp de l’armée ou dans celui des jihadistes. TV5
Mauritanie: nomination d’un nouveau chef d’état-major général des armées
Un nouveau chef d’état-major général des armées mauritaniennes a été nommé mardi après-midi 6 novembre, le général de division Mohamed Cheikh Ould Mohamed Lemine. Jusqu’ici chef d’état-major général adjoint, c’est un proche du président mauritanien. Le président Aziz a à nouveau choisi d’installer un proche pour le poste stratégique de chef d’état-major général des armées. Le général de division Mohamed Cheikh Ould Mohamed Lemine est un ancien camarade de promotion du chef de l’Etat mauritanien. Ils ont fréquenté au milieu des années 1980 l’académie militaire d’Atar, dans l’Adrar, d’où est originaire le général de division Mohamed Cheikh Ould Mohamed Lemine. Il a dirigé des zones militaires sensibles comme la première région de Nouadhibou frontalière du Maroc et du Sahara occidental. RFI
Maghreb : pourquoi la Mauritanie revient sur le devant de la scène diplomatique
L’Algérie, le Maroc puis la Tunisie se sont relayés à Nouakchott ces derniers jours, avec pour objectif de renforcer leurs liens avec leur voisin méridional. Échanges commerciaux, diplomatie, relations bilatérales… retour sur les motivations de chacun. C’est un véritable ballet diplomatique qui s’est joué à Nouakchott ces derniers jours. Les représentants des trois pays maghrébins, l’Algérie, la Tunisie et l’Algérie, se sont tous succédé en Mauritanie en ce début de mois de novembre. Dernière visite en date, celle du chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed, qui s’est envolé lundi pour une visite de deux jours à Nouakchott. Il devait y présider, aux côtés de son homologue mauritanien Mohamed Salem Ould Béchir, les travaux de la grande commission mixte de coopération entre les deux pays. Une poursuite des premiers travaux initiés lors d’une première session à Tunis, à la maison des hôtes de Carthage, en décembre 2015. Cette première s’était achevée après la signature de onze conventions, programmes exécutifs et protocoles de coopération mauritano-tunisien. Jeune Afrique
Le roi du Maroc propose à l’Algérie un dialogue « direct et franc »
Le roi du Maroc a appelé mardi l’Algérie à un dialogue « direct et franc » en proposant la création d’un « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » pour « dépasser les différends » entre les deux voisins. Dans un discours télévisé, Mohammed VI a longuement évoqué les relations entre Rabat et Alger qui « échappent à la normalité, créant, de fait, une situation inacceptable ». La frontière entre les deux pays est fermée depuis 1994, et la dernière rencontre entre les chefs d’Etat remonte à 2005. « Depuis mon accession au trône, j’ai appelé avec sincérité et bonne foi à l’ouverture des frontières (…), à la normalisation des relations maroco-algériennes », a insisté Mohammed VI, qui a succédé à son père Hassan II en 1999. TV5
Algérie : passe d’armes entre le ministre de la Justice et son chef de gouvernement
Petites escarmouches sans conséquences entre membres du même gouvernement ou guerre à coups tirés ? Lundi 5 novembre, en déplacement à Oran où il a fait les éloges du bilan du président Bouteflika, le ministre de la Justice a critiqué avec virulence son Premier ministre. Au détour d’une longue plaidoirie en faveur du chef de l’État, Tayeb Louh a d’abord évoqué les taxes que le Premier ministre voulait instaurer dans le cadre de la loi de Finances complémentaire 2018, avant qu’elles ne soient mises de côté par la présidence. « Vous vous rappelez tous des taxes sur les cartes d’identité, les passeports, etc. Qui les a annulées ? Le président de la République ! », a clamé le garde des Sceaux. Jeune Afrique
« Soutien total » de la France à la réforme du maintien de la paix voulue par l’Afrique à Dakar
La France soutient « totalement » l’initiative de l’Union africaine, qui souhaite obtenir un appui financier de l’ONU pour certaines opérations de paix, a assuré mardi à Dakar le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian. L’Union africaine (UA) réclame depuis plusieurs mois un soutien plus concret des Nations unies à certaines de ses opérations, en particulier à la force conjointe du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad) lancée en 2017 et en mal de financement. VOA
Des écoles fermées au Mali suite à une menace terroriste
Une vingtaine d’écoles ont été fermées au Mali après le passage d’un groupe de djihadistes dans certaines localités du pays. Il s’agit notamment de la localité de Toubacoro située à 140 kilomètres de Bamako la capitale. Des milliers d’élèves ne peuvent plus aller à l’école, les enseignants ayant fui face à la menace. Une source militaire indique qu’un détachement de l’armée a été envoyé sur place. C’est la première fois que la menace terroriste entraine la fermeture d’écoles dans une zone aussi proche de la capitale Bamako. BBC
Cameroun: Paul Biya prête serment pour son 7e mandat
C’est le début officiel du septième mandat pour Paul Biya. Le président camerounais a prêté serment ce mardi et il va donc rester au moins 43 ans au pouvoir. Dans son discours, il a appelé les séparatistes anglophones à déposer les armes. Il a juré devant Dieu et les hommes de veiller au bien de la nation. Pour la septième fois, Paul Biya a ainsi prononcé ces mots. Le président camerounais a également reconnu les frustrations et les aspirations de la partie anglophone du pays. Lors de son discours d’investiture, le président du Cameroun a assuré qu’une solution va être trouvée lors de son 7e mandat de sept ans. RFI
Erythrée: vers la levée des sanctions onusiennes
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à lever les sanctions contre l’Erythrée pour saluer son rapprochement positif avec l’Ethiopie. Les diplomates devaient, à l’origine, voter le 14 novembre prochain pour renouveler les sanctions contre la Somalie et l’Erythrée. Mais les Britanniques ont fait circuler un projet de résolution appelant à lever l’embargo sur les armes, les interdictions de voyage et les gels d’avoir, résolution qui devrait être acceptée. RFI
Le Sénat intensifie son enquête pour corruption dans le pétrole au Nigeria
Le Sénat nigérian a annoncé mardi qu’il mettait en place une commission pour enquêter sur des soupçons de corruption à l’encontre de la compagnie pétrolière d’État, qui aurait détourné plus d’un milliard de dollars, sans autorisation du parlement. En octobre, le Sénat – présidé par l’un des opposants les plus virulents du chef de l’Etat Muhammadu Buhari – avait déjà ouvert une enquête au sujet des 3,5 milliards de dollars de subventions, payés par le gouvernement aux distributeurs, officiellement pour alléger le prix du carburant à la pompe. La Compagnie nigériane nationale de Pétrole (NNPC), qui gère désormais l’essentiel de la distribution aux consommateurs, a déclaré cette somme au cours des derniers mois, la justifiant par la hausse du prix du baril. Mais ce montant est jugé par certains comme exorbitant et surévalué. VOA
Rwanda: nouvelle charge de l’opposante Rwigara contre le régime avant son procès
L’opposante rwandaise Diane Rwigara, dont le procès pour incitation à l’insurrection s’ouvre mercredi à Kigali, estime dans un entretien à l’AFP que son pays s’apparente à « une prison » dont le gardien est le parti au pouvoir du président Paul Kagame. Mme Rwigara, 37 ans, a été libérée sous caution début octobre après avoir passé plus d’un an en détention provisoire. Elle est accusée de falsification de documents pour son dossier de candidature à la présidentielle d’août 2017, à laquelle elle n’a pu participer, et d’incitation à l’insurrection, des charges passibles de 7 et 15 ans de prison respectivement. « Je sors tout juste de prison, mais mon pays me donne l’impression d’être comme une prison. Et le gardien de cette prison n’est autre que le parti au pouvoir, le FPR (Front patriotique rwandais) qui nous dicte comment vivre, ce qu’il faut faire et ce qu’il faut dire », a déclaré l’opposante dans cet entretien accordé à l’AFP à son domicile de Kigali. Slate
La justice belge à la recherche des milliards perdus de Kadhafi
Entre 3 et 5 milliards d’euros. C’est le montant qui a disparu des comptes belges appartenant à la Libyan Investment Authority, selon une enquête de la RTBF. La justice du royaume vient de se saisir de l’affaire. Le 30 octobre, la RTBF a révélé que la justice belge avait ouvert une enquête destinée à déterminer si des banques belges ont versé des intérêts et des dividendes sur des comptes bloqués par des sanctions de l’ONU depuis 2011. Ni les banques, ni la justice, ni le gouvernement belge n’ont réagi à ces révélations de la RTBF, qui s’appuie une source anonyme « proche du milieu des agents secrets ». L’affaire est complexe. En février 2011, au début de la chute du régime de Kadhafi, le Comité des sanctions des Nations unies a ordonné le gel des fonds de diverses personnalités et entités libyennes. En Belgique, des avoirs sont bloqués au sein de quatre banques : BNP Paribas Fortis (43 millions d’euros), ING (376 millions d’euros), KBC (869 millions d’euros) et, principalement, Euroclear Bank (12,8 milliards d’euros). Des sommes appartenant à la Libyan Investment Authority, le fonds souverain libyen. Jeune Afrique