Menace terroriste: Washington et Londres mettent en garde l’Afrique du Sud
En Afrique du sud, le niveau d’alerte restera inchangé, malgré la mise en garde des Etats-Unis et de la Grande Bretagne contre des risques d’attentats dans le pays. Le week-end du 4 et 5 juin, les Etats-Unis ont averti leurs ressortissants d’un risque imminent d’attaques terroristes par des islamistes, conseillant d’éviter les centres commerciaux de luxe à Johannesburg et au Cap. Une mise en garde réitéré par Londres. RFI
Afrique du Sud : Johannesburg assure qu’il n’y pas de risque immédiat d’attentats
Le gouvernement de Pretoria a assuré lundi qu’il n’y avait pas de danger immédiat en Afrique du Sud, où les États-Unis et le Royaume-Uni ont mis en garde contre le risque d’attentats, en particulier dans les centres commerciaux. Washington a averti le gouvernement sud-africain samedi 4 juin de possibilités imminentes d’attentats, notamment dans les zones fréquentées par des étrangers comme les centres commerciaux de Johannesburg et du Cap (Afrique du Sud). Londres lui a emboîté le pas lundi en prévenant du risque d’attaques menées de façon indiscriminée, notamment dans des endroits visités par des étrangers, comme les centres commerciaux de Johannesburg et du Cap. Jeune Afrique
Putsch manqué : le Burkina Faso demande à la Côte d’Ivoire de poursuivre Guillaume Soro
La justice du Burkina Faso a annoncé lundi 6 juin qu’elle renonçait à son mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué de septembre, mais a demandé à la Côte d’Ivoire de le poursuivre dans le cadre d’une autre procédure dite « de dénonciation ». La justice militaire burkinabée avait émis le 8 janvier un mandat d’arrêt contre l’ex-chef de la rébellion ivoirienne. Selon le commissaire du gouvernement, le commandant Alioune Zanré, le Burkina Faso rencontre des difficultés pour faire appliquer le mandat d’arrêt à cause du « principe selon lequel aucun Etat n’extrade son national ». En outre, selon les « conventions multilatérales et bilatérales qui lient le Burkina [Faso] aux autres organisations et pays (…) l’extradition n’est pas possible en matière d’infraction politique » et « en matière d’infractions militaires », a précisé M. Zanré. Le Monde
Burkina: la famille de Sankara veut une contre-expertise pour identifier sa dépouille (parquet)
La famille de Thomas Sankara, le « père de la révolution » burkinabè tué lors du putsch qui a porté le président Blaise Compaoré au pouvoir le 15 octobre 1987, a demandé une contre-expertise ADN sur la dépouille présumée de Sankara, a déclaré lundi le parquet militaire. L’enquête sur la mort de Sankara avait été ouverte fin mars 2015, après la chute de M. Compaoré en octobre 2014, chassé par la rue après 27 ans au pouvoir. Le sujet était tabou pendant l’ère Compaoré, ancien frère d’arme de Sankara parfois soupçonné d’avoir commandité son assassinat. Les corps présumés de Sankara et de 12 personnes qui étaient avec lui ont été exhumés fin mai 2015 afin de lever le voile sur le mystère entourant les circonstances de la mort du « père de la révolution » burkinabè. Les tests ADN visaient à déterminer avec certitude l’identité des victimes. TV5
Burkina Faso: l’étau se resserre sur l’ex-Premier ministre Isaac Zida
Depuis plusieurs mois, le général de division est au Canada et n’est toujours pas rentré malgré la fin de son autorisation d’absence. L’audit de la présidence du Burkina Faso et du premier ministère sous sa gestion révèle des soupçons de malversations financières que l’actuel pouvoir en place entend éclairer. Après plusieurs rappels à l’ordre du président du Burkina Faso, également ministre de la Défense, l’ex-Premier ministre n’est toujours pas rentré et demande une mise à situation d’évacuation sanitaire, pendant que le président Kaboré menace de le considérer comme un militaire en situation de « désertion en temps de paix ». RFI
Le Niger promet de « se venger » de Boko Haram après la mort de 30 de ses soldats
Le Niger lavera l’« affront » subi vendredi 3 juin par son armée, qui a perdu trente hommes dans une attaque massive du groupe islamiste nigérian Boko Haram à Bosso, une localité du Niger proche du Nigeria, a promis son ministre de la défense, Hassoumi Massoudou. « Il faudra continuer à se battre, il faudra que cet affront soit lavé, il n’y a rien à faire, il faut que ce soit vengé ! », a lancé le ministre aux soldats de la garnison de Bosso, selon des images de la télévision d’Etat diffusées lundi 6 juin. A Bosso, le ministre a visité « des positions militaires » en compagnie de plusieurs chefs de l’armée et du général nigérian Lamidi Adeosun, patron de la force multinationale mixte contre Boko Haram (Nigeria, Niger, Cameroun, Tchad). Le Monde
Niger : après l’attaque de Boko Haram, ratissage et déminage en cours à Bosso
Selon nos informations, des combats sont toujours en cours aux alentours de Bosso, dans la région du lac Tchad, au Niger, entre l’armée nigérienne et des éléments de Boko Haram. Ceux-ci avaient fait 32 victimes parmi les militaires lors d’une attaque vendredi. Trois jours après l’attaque de Boko Haram, qui a tué 32 soldats (dont deux Nigérians) et en blessé 67 autres à Bosso, dans la zone du lac Tchad, non loin de Diffa, les militaires nigériens tentent toujours de mettre hors d’état de nuire les terroristes, lundi 6 juin. Selon une source proche du dossier, des combats sont toujours en cours dans la région, cible de multiples attaques cette dernière année. Jeune Afrique
Swaziland: polémique autour de la nomination du roi Mswati III à la SADC
Au Swaziland, une polémique entoure la nomination prochaine du roi Mswati III à la tête de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Cette nouvelle irrite les défenseurs des droits humains qui reprochent au leader du royaume son autoritarisme et ses atteintes aux libertés fondamentales. « C’est une honte pour la SADC d’avoir choisi une personnalité de ce calibre qui se comporte en monarque absolu ». Mario Masuku, le leader du Mouvement démocratique uni et populaire a exprimé ses ressentiments. Responsable de cette alliance d’opposition la plus importante du Swaziland, il a ajouté que cette nomination était une moquerie aux principes de démocratie. RFI
Comment les activistes égyptiens s’organisent face à la «répression préventive»
On ne sait jamais de quel côté va basculer une révolution, pile ou face, progrès ou régression. En Afrique du Nord, le printemps arabe a offert un régime démocratique à la Tunisie, une guerre civile à la Libye et un régime dictatorial peut-être encore plus répressif que le précédent à l’Egypte. Abdel Fattah al-Sissi dirige le pays depuis le 3 juillet 2013 et le coup d’Etat militaire qui a chassé le président élu Mohamed Morsi du pouvoir. D’abord officieusement autoproclamé chef de l’’Etat, il a été élu président le 28 mai 2014 avec 96,1% des suffrages lors d’une élection présidentielle à la régularité contestée. Slate
Calendrier électoral dévoilé au Gabon
La commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) a fixé au 27 août 2016 la date de l’élection présidentielle au Gabon, selon un communiqué lu à la télévision nationale. La campagne s’ouvre le 13 août pour s’achever le 26 à minuit, selon ce document lu par un représentant de la commission. Par ailleurs, le dépôt de candidature est fixé au 12 juillet 2016, précise-t-on dans le même communiqué. VOA
RDC: le mouvement M23 va-t-il se reconvertir en parti politique?
Les vieilles querelles au sein du M23 ressurgissent après l’annonce par Jean-Marie Runiga, son ancien président, de la transformation de l’ex-mouvement rebelle congolais en parti politique nommé Alliance pour le salut du peuple (ASP). Réfugié au Rwanda, Jean-Marie Runiga avait été déchu de son poste juste avant la défaite du M23, après des affrontements entre une faction de la rébellion qui lui était loyale et une autre aile désormais exilée en Ouganda et dirigée par l’actuel président du mouvement Bertrand Bisimwa. Ce dernier dément l’annonce de son prédécesseur alors qu’après des mois d’impasse, sa faction et les autorités congolaises se sont retrouvées le 27 mai à la même table pour tenter de mettre en œuvre les accords de Nairobi signés en décembre 2013 qui avaient officiellement mis fin à la guerre. RFI
Nigéria : menace d’attaques d’envergure
La Force Conjointe de Libération du Delta du Niger (JNDLF) menace de s’attaquer à toutes les infrastructures à travers le Nigeria. Dans son communiqué, la JNFD a cité des cibles telles que la présidence, les ministères, le parlement, le siège de la compagnie pétrolière nationale (NNPC) et la banque centrale à Abuja, la capitale. Le « conseil révolutionnaire » de ce groupe a également menacé de frapper les sièges des grands groupes pétroliers étrangers et des installations de l’armée. Ce groupe armé issu de la région du Delta du Niger a promis de faire « souffrir le gouvernement et les compagnies pétrolières, tout comme ils ont fait souffrir les populations du Delta du Niger » La JNDLF dit notamment posséder des « missiles », affichant son intention de s’en prendre aux soldats chargés de la protection des infrastructures stratégiques de cette région. BBC
La Libye en route vers un consensus
Le Gouvernement d’Union se heurte encore à l’opposition d’une autorité concurrente basée dans l’Est qui dispose de ses propres forces armées – des milices et quelques unités de l’armée nationale libyenne – commandées par le général controversé Khalifa Haftar. Or, deux importants groupes jusque-là loyaux au général Haftar ont décidé de rallier le gouvernement de Fayez el Sarraj. Il s’agit de la force des missions spéciales dans la lutte antiterroriste et d’une brigade des Renseignements militaires. A ce jour, le gouvernement d’union a déjà reçu le soutien des anciennes autorités qui contrôlaient la capitale Tripoli et de milices armées dans l’Ouest du pays. BBC
Niger: 26 morts dans l’attaque de Boko Haram, 55 islamistes tués
Le Niger a revu à la baisse le bilan officiel de l’attaque massive menée vendredi par Boko Haram à Bosso dans le sud-est du Niger, de 32 à 26 morts, annonçant avoir tué 55 éléments du groupe islamiste nigérian, selon un communiqué officiel lundi. « Le bilan actualisé de l’attaque est de 26 morts côté ami dont 24 soldats Nigériens et deux soldats Nigérians, 112 blessés dont 111 militaires et une femme civile », a précisé un communiqué du gouvernement lu à la télévision publique par son porte-parole Assoumana Malam Issa. Du coté de Boko Haram, « 55 morts ont été enregistrés et de nombreux blessés », ont assuré les autorités nigériennes qui n’avaient jusqu’ici pas donné de bilan côté assaillant.
Burundi : épidémie de disparitions forcées
Au Burundi, les cas de disparition forcée se multiplient. Plusieurs ONG s’inquiètent de la fréquence de ces enlèvements. Les autorités, quand elles daignent s’expliquer, évoquent « des raisons d’enquête » et autres « règlements de compte ». Sans nouvelles de leurs proches, les familles des disparus vivent un calvaire sans nom. Elles mènent leur enquête, sont menacées et souvent rançonnées. TV5
Issad Rebrab, le milliardaire qui dérange
« Voir grand, commencer petit et aller vite. » La phrase, telle une maxime, n’est pas seulement le titre de la biographie que lui a consacrée le professeur d’université Taïeb Hafsi, c’est aussi une formule qui résume la vie d’Issad Rebrab. A 71 ans, il est à la tête du premier groupe privé d’Algérie, Cevital. Un empire bâti en quarante ans, et présent à l’international. Un succès qui lui a permis de se constituer une fortune estimée à 3,1 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros). Au fil du temps, l’homme est aussi devenu un critique affiché du pouvoir politique en Algérie. Le Monde