Les embargos sur les armes peuvent s’avérer efficaces mais nécessitent l’adhésion des organisations régionales et internationales, un contrôle adéquat et l’application de sanctions suffisantes à ceux qui les contournent. La feuille de route de l’Union africaine (UA) visant à « Faire taire les armes » d’ici 2020 (désormais étendue jusqu’à 2030) prévoit de faire des embargos sur les armes un pilier stratégique et appelle à une meilleure coordination nationale, régionale et internationale. Le but est de priver les groupes armés de tout accès aux armes, à la finance et aux autres moyens de faire la guerre. … Au-delà des armes, ces embargos ont eu pour objectif d’entraver l’accès aux ressources naturelles (notamment aux diamants), d’interdire les déplacements, de geler des actifs et de punir plus strictement les coupables qui tirent profit de la guerre. Ils n’ont malheureusement pas toujours le résultat escompté. Des tiers, présents dans la région et au-delà, participent parfois activement à la violation des embargos, réduisant de fait leur efficacité. … La République centrafricaine est confrontée à une situation similaire. Elle lutte pour mettre en œuvre un accord négocié en 2019 sous l’égide de l’UA et des Nations unies, le septième en huit ans, entre 14 groupes armés. En dépit d’un embargo sur les armes édicté en 2013 par les Nations unies, les armes, les équipements militaires et l’argent continuent de circuler en direction de différents groupes, notamment au bénéfice d’une coalition de six milices formée en 2020 qui contrôle les deux-tiers du pays. Centre d’études stratégiques de l’Afrique
L’opposant béninois, Joël Aïvo, professeur de droit dont la candidature à la présidentielle d’avril 2021 avait été rejetée, a été condamné dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 décembre à dix ans de réclusion criminelle et 45 millions de francs CFA d’amende (quelque 68 000 euros). … Cette lourde sanction a provoqué la stupeur dans le camp de la défense. « La peine est disproportionnée, excessive, abusive. Elle est absurde… On ne peut la comprendre qu’avec une lecture purement politique, déplore Ludovic Hennebel, professeur à la faculté de droit d’Aix-en-Provence et avocat au sein de l’équipe de défense internationale de Joël Aïvo. Le pouvoir en place envoie un signal fort à tout opposant politique qui oserait lui faire de l’ombre ces dix prochaines années. » « Ce dossier est vide, la procédure pénale est devenue un instrument de terreur, explique l’ancien bâtonnier et avocat béninois Maître Robert Dossou. On assiste à un recul généralisé des libertés publiques. Tout ça me rappelle les procès politiques d’antan, lorsque le Bénin était un pays instable et coutumier des coups d’Etat. On peut faire appel de la décision de la Criet pour la forme, mais je vous avoue que notre client n’est pas chaud pour cela… » Depuis l’élection de Patrice Talon en 2016, le Bénin connaît une dérive autoritaire dénoncée par de nombreuses ONG internationales de droits humains. En 2020, le pays a été radié de la liste des « pays sûrs » par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Le Monde
La 7e édition du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique s’ouvrait ce lundi 6 décembre. Un rendez-vous qui réunit de nombreux acteurs politiques, institutionnels, issus du monde humanitaire et de la recherche. Les présidents du Sénégal, Macky Sall, d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, du Niger, Mohamed Bazoum, et de Guinée-Bissau, Umaro Cissoco Embalo, sont présents. Au menu des échanges : les questions de sécurité et de développement, mais également le Covid-19. « L’urgence est là », a annoncé ce lundi matin à la tribune le président sénégalais. « Il nous faut faire face aux effets néfastes d’une double crise sanitaire et économique, a déclaré Macky Sall. Double crise à laquelle s’ajoute pour l’Afrique la vulnérabilité particulière au changement climatique, l’intensification des attaques terroristes et la recrudescence des coups d’État. » En matière de sécurité, la situation sur le continent n’est guère reluisante, pour parvenir à obtenir de meilleurs résultats dans ce domaine… Macky Sall a plaidé pour une hausse des moyens. « La sécurité n’a pas de prix, mais elle a un coût », a-t-il insisté, avant d’ajouter : « Face à la montée de la menace terroriste, il nous faut plus de flexibilité budgétaire. » RFI
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé lundi la population d’Afrique du Sud à se faire vacciner rapidement face au nombre record de contaminations au Covid-19 dus au nouveau variant Omicron détecté pour la première fois fin novembre dans le pays. L’Afrique du Sud, officiellement pays le plus touché du continent par le virus, a dépassé les trois millions de cas la semaine dernière avec un taux de positivité atteignant désormais 25% contre 2% il y a deux semaines. « Nous faisons face à un taux de contamination sans précédent depuis le début de la pandémie », a affirmé le président Ramaphosa dans sa lettre d’information hebdomadaire. « J’appelle tous les Sud-Africains à se faire vacciner sans attendre », a-t-il ajouté, soulignant que la nouvelle forme du virus est le principal vecteur de cette nouvelle vague. Le gouvernement réfléchit à rendre la vaccination obligatoire depuis l’apparition d’Omicron. Certaines entreprises privées ont déjà pris les devants et imposé le vaccin à leurs personnels. AFP
Des milliers de personnes ont défilé dans les rues de Khartoum, ce lundi 6 décembre, pour demander le départ des militaires, auteurs du putsch, le 25 octobre. La police a tenté de disperser la foule, à coups de grenades lacrymogènes, aux abords du palais présidentiel. Les manifestants dénoncent l’accord signé entre le chef de l’armée, le général Burhan et le Premier ministre civil, Abdallah Hamdok, le mois dernier, un compromis salué par l’ONU et l’UA. Pour les différentes organisations qui ont appelé à descendre dans la rue, il n’est pas question de suspendre les manifestations. Elles dénoncent l’accord signé entre le général Burhan et le Premier ministre Abdallah Hamdok, qui a permis à ce dernier de revenir à son poste et de former le prochain gouvernement, composé uniquement de technocrates. L’accord permet également aux militaires de se maintenir à la tête de la transition pendant encore deux ans, jusqu’aux élections. Pour les manifestants, il s’agit d’une trahison. Les militaires doivent tout simplement quitter le pouvoir. RFI
Au Soudan, le bilan d’affrontements intercommunautaire, ce week-end dans la province du Darfour-Ouest, ne cesse de grimper. Il y aurait au moins 48 personnes tuées selon un syndicat de médecins. Davantage selon les autorités locales qui parlent elles de 90 morts. Il s’agit du deuxième incident meurtrier en trois semaines dans cette région. Les affrontements ont débuté samedi par une dispute entre deux tribus, à une trentaine de kilomètres à l’est d’el-Genaïna. À l’origine des violences, une dispute samedi soir entre un vendeur de téléphones portables et son client. La dispute a rapidement dégénéré en affrontement entre membres de deux communautés, tribu arabe d’un côté, tribu issue d’ethnie africaine de l’autre. Selon plusieurs témoins des hommes armés appartenant à des milices arabes Janjawids ont attaqué le camp de déplacés de Kreinik, mettant feu aux habitations. Selon le gouverneur de la province les affrontements de dimanche ont duré sans interruption, de 5h du matin à 16h. Des affrontements d’une telle intensité que les autorités ont dépêché des troupes gouvernementales sur place. RFI
Le gouvernement éthiopien a affirmé, lundi 6 décembre, avoir repris les villes stratégiques de Dessie et Kombolcha, dans le nord du pays. « La ville historique de Dessie et Kombolcha, cité commerçante et industrielle, ont été libérées par les vaillantes forces de sécurité », a déclaré le service de communication du gouvernement sur Twitter. Il y a tout juste un mois, les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) menaçaient Addis-Abeba, après avoir pris le contrôle de Dessie et de Kombolcha, situées sur une autoroute reliant la capitale au nord du pays et à Djibouti. Ils affirmaient avoir atteint Shewa Robit, à 220 kilomètres au nord-est d’Addis-Abeba. Plus tôt lundi, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont tiré la sonnette d’alarme, s’inquiétant d’informations selon lesquelles le gouvernement éthiopien aurait arrêté arbitrairement un grand nombre de personnes sur une base ethnique. Conjointement avec l’Australie, le Canada, le Danemark, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, les États-Unis ont demandé au gouvernement éthiopien de « cesser immédiatement » les arrestations, affirmant que « nombre de ces actes constituent probablement des violations du droit international ». Leur communiqué commun cite des informations d’Amnesty International et de la Commission éthiopienne des droits humains faisant état d’arrestations de Tigréens à grande échelle, dont « des prêtres orthodoxes, des personnes âgées et des mères avec leurs enfants ». Le Monde avec AFP
…Pour le président Mohamed Bazoum, cette situation est le résultat d’erreurs de stratégie, il pointe en particulier la faiblesse des moyens engagés pour lutter contre le trafic d’armes en provenance de Libye, principale source d’approvisionnement des groupes djihadistes qui sévissent au Sahel. Face à l’insécurité généralisée dans la région confrontée à la violence djihadiste, il a estimé que les pays du Sahel ont « besoin d’un soutien plus adapté de leurs partenaires axé sur le renseignement, l’appui aérien et le renforcement des capacités de leurs armées ». « À propos du renseignement, la grande erreur des partenaires est leur faible implication dans le combat contre le trafic des armes en provenance de Libye, qui est pourtant le paramètre le plus important dans la prévalence de ce terrorisme », a-t-il affirmé. Son prédécesseur, l’ex-président Mohammadou Issoufou, dont il a été l’un des ministres et bras droit, avait déjà alerté sur cette prolifération des armes au déclenchement de l’opération internationale visant à chasser le colonel Kadhafi du pouvoir. Le Point
Interpellé par la gendarmerie nationale pour « propos injurieux » tenus contre le premier ministre Choguel Kokalla Maiga, l’opposant malien Oumar Mariko a été placé en garde à vue ce lundi 6 décembre à Bamako. Il s’agit des suites de la diffusion sur les réseaux sociaux, de deux discussions privées devenues virales depuis quelques jours. Dans le premier enregistrement ayant circulé la semaine dernière, et attribué à l’actuel Premier ministre, on entend ce dernier parler d’Amadou Sanogo, l’auteur du coup d’Etat de mars 2012 contre l’ancien président Amadou Toumani Touré. Il y explique que le militaire avait échappé à un vrai jugement sur le fond dans l’affaire des militaires bérets rouges assassinés, car il détenait trop de secrets sur trop de politiciens maliens, et même sur la France qui aurait tenté de faire assassiner l’ancien putschiste. Selon le contenu du message audio dont l’authenticité, jusque-là, n’a pas été confirmée ou informée. Financial Afrik
Roch Marc Christian Kaboré a rejeté le rapport interne de l’armée sur le drame d’Inata. L’information diffusée lundi par le quotidien public Sidwaya a été confirmée à RFI par le ministère de la Communication. Le 14 novembre, des hommes armés ont pris d’assaut le poste de gendarmerie d’Inata, dans la province du Soum, au Nord du pays tuant plus d’une cinquantaine d’hommes. Cette tragédie avait ému l’opinion burkinabè, en raison de la lourdeur de son bilan, mais aussi parce que les gendarmes d’Inata sont morts le ventre vide. Ils attendaient un ravitaillement depuis près de quinze jours. Le président du Faso avait promis de faire la lumière, sur ces dysfonctionnements. Roch Marc Christian Kaboré s’y est engagé : il y aura des sanctions exemplaires pour les responsables des dysfonctionnements relevés à Inata. Dans son adresse à la nation au lendemain de l’attaque, le président a assuré que l’armée ne saurait souffrir encore de tels manquements. Roch Marc Christian Kaboré a donc rejeté le rapport de l’Inspection générale des armées, car selon Sidwaya, il ne « présente pas assez d’éléments pour situer les responsabilités des uns et des autres, dans la chaîne de commandement. » Le chef de l’État estime également qu’il reste trop de zones d’ombre. RFI
Les soldats de l’opération « Barkhane » sont l’objet d’une défiance grandissante au sein d’une partie de la jeunesse sahélienne. Entre le 19 et le 27 novembre, à Kaya, dans le centre du Burkina Faso, puis à Téra, dans l’ouest du Niger, des manifestants ont bloqué un convoi militaire et caillassé les véhicules escortés par des forces de sécurité locales. A Téra, au moins trois personnes sont mortes, sans que l’on sache aujourd’hui si elles ont été tuées par des soldats français ou des forces de sécurité nigériennes. « La population n’arrive pas à comprendre que le terrorisme puisse gagner du terrain alors que les soldats français sont là », fait valoir auprès de l’AFP un diplomate français sous le couvert de l’anonymat. « Les populations se retournent contre ceux qui sont en première ligne », abonde une source proche de l’exécutif français, évoquant une « situation inquiétante ». Alors que Mohamed Bazoum, le président du Niger, exprimait sa « reconnaissance » envers la France dont il saluait « les sacrifices », le premier ministre malien Choguel Maïga n’hésite pas à accuser la France de former des groupes djihadistes. « Jusque-là, ce type de propos émanait de réseaux pas très crédibles, de cercles complotistes, mais que cela émane d’une autorité aussi haute que le premier ministre y donne du crédit », estime Boubacar Haidara, chercheur malien. Le Monde
De nombreux prisonniers sont présumés morts après qu’un incendie se soit déclaré dans la principale prison de la capitale du Burundi, Gitega, mardi.Des images partagées en ligne montrent des corps de personnes que l’on pense être des prisonniers. Selon le vice-président du Burundi, Prosper Bazombanza, 38 prisonniers sont morts et 69 autres sont grièvement blessés. M. Bazombanza et d’autres ministres du gouvernement se sont précipités dans l’établissement après avoir été informés de la tragédie. La plupart des victimes sont des hommes, les femmes étant détenues dans un autre bâtiment du complexe. D’une capacité d’accueil de 400 prisonniers, la prison de Gitega en comptait 1 539 le mois dernier, selon l’Association chrétienne contre la torture (ACAT-Burundi). Certains détenus se sont échappés au courant de l’incendie. BBC
Les armées congolaise et ougandaise ont lancé depuis le 30 novembre des opérations conjointes contre les rebelles ADF dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Peu d’informations certaines sont connues sur les positions actuelles des ADF. Selon plusieurs sources sécuritaires, l’état-major actuel des ADF se trouverait à la limite des territoires de Mambasa et Irumu dans la province de l’Ituri. Les ADF auraient déplacé leur quartier général de Beni vers cette région juste après l’instauration de l’Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri. La proximité avec les positions de la milice CODECO et la volonté d’étendre leurs attaques en Ituri sont les principales motivations de cette démarche des ADF, expliquent les mêmes sources, faisant savoir que depuis quelques mois ces rebelles ont également vidé plusieurs de leurs campements traditionnels situés dans la région de Beni. Ils auraient formé des petits groupes d’une quarantaine des combattants qui opèrent sur différents axes : Halungupa, Lume, Bashu, Mwenda, Kainama et Mamove avec comme objectif de mener des attaques pour se ravitailler et infiltrer les grandes agglomérations pour obtenir des renseignements. Radio Okapi
Les sanctions du département du Trésor américain font suite aux relations d’Alain Mukonda avec le milliardaire israélien Dan Gertler, accusé par le Trésor américain d’avoir servi d’intermédiaire dans la vente d’actifs miniers en RDC. Au total, ce sont 12 entreprises domiciliées en RDC mais aussi à Gibraltar dont les comptes ont été gelés après les sanctions de l’OFAC, le bureau de contrôle des actifs étrangers. Dans leur communiqué, les autorités américaines justifient les sanctions prises à l’encontre d’Alain Mukonda et de douze de ses sociétés par le rôle de soutien qu’il a joué auprès de Dan Gertler. En 2017, le milliardaire israélien est placé sous sanctions des États-Unis. Il est alors accusé par le département du Trésor d’avoir servi d’intermédiaire dans la vente d’actifs miniers en RDC et d’avoir accumulé des centaines de millions de dollars à travers des contrats opaques dans le pays. Des faits qu’il a toujours niés. Alain Mukonda ouvre alors plusieurs comptes bancaires et vire de l’argent à de multiples reprises sur des comptes détenus indirectement par Dan Gertler. En seize transactions, ce sont entre 11 et 13,5 millions de dollars qui finissent sur les comptes de sociétés appartenant à la famille de l’homme d’affaires israélien. Alain Mukonda va également redomicilier plusieurs sociétés détenues par Dan Gertler, les établissant désormais en République démocratique du Congo. RFI
« Jeune Afrique » a pu consulter en exclusivité la décision de la Cour de cassation, qui a remis l’ancien puissant directeur de cabinet de Félix Tshisekedi en liberté provisoire le 6 décembre. Un an et demi après sa condamnation à vingt ans de prison pour corruption et détournement de fonds dans le cadre du procès des 100 jours – une peine réduite à treize ans en appel – Vital Kamerhe a bénéficié le 6 décembre d’une remise en liberté provisoire. Cette décision a été prise par la Cour de cassation au terme d’une bataille judiciaire menée par ses avocats, dont l’équipe a été légèrement remaniée. Mes Augustin Fataki wa Luhindi et Pulusi Eka Hugues l’ont ainsi récemment rejointe. Ce dernier, qui avait obtenu la libération du docteur Eteni Longondo, ex-ministre de la Santé et cadre de l’UDPS, a joué un rôle clé. La Cour de cassation a justifié sa décision en se basant sur les rapports médicaux de Vital Kamerhe. Plusieurs comptes-rendus réalisés lors de sa détention, datés du 20, 21 et 24 avril 2020, du 18 décembre 2020, du 30 mars 2021, du 8 avril 2021 ainsi que du 27 octobre 2021 font état d’une « hypertrophie du rectum intraventriculaire et d’une insuffisance diastolique ». Jeune Afrique
La République démocratique du Congo et la République du Congo ont signé, lundi 6 décembre, la déclaration conjointe et de l’accord bipartite sur la collaboration énergétique. Les deux gouvernements comptent mettre en œuvre, au cœur du continent africain, une mutualisation des moyens et ressources énergétiques pour le plus grand bénéfice de leurs peuples respectifs. Ces signatures consacrent leurs volontés respectives d’œuvrer ensemble sur le plan énergétique, base de tout développement, précise la cellule de communication de la Présidence de la RDC. Surnommé « boucle de l’amitié énergétique », ce projet a comme partenaire privilégié le prince héritier des Émirats Arabes Unis, a indiqué le ministre des Hydrocarbures de la République du congo, Bruno Jean-Richard Itoua. Radio Okapi