Le chef de l’armée du Lesotho tué par des soldats
Le chef d’état-major de l’armée du Lesotho, le général Khoantle Motsomotso, a été abattu mardi au cours d’une fusillade survenue dans une caserne de ce petit royaume enclavé d’Afrique australe, où l’armée exerce une forte influence sur la vie politique. « Le commandant (des forces armées) a été déclaré mort » à la suite de l’incident, a affirmé à l’AFP un responsable militaire sous couvert de l’anonymat. Deux autres officiers supérieurs, le colonel Tefo Hashatsi et le général Bulane Sechele, ont également été tués, a précisé la même source. Ces deux militaires « ont tenté d’entrer de force dans le bureau du chef d’état-major, il y a eu une fusillade entre un de leur complice qui a pris la fuite et les gardes du corps du commandant », a expliqué le responsable militaire. TV5
L’ONU crée un régime de sanctions pour le Mali
Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité ce mardi l’instauration d’un régime général de sanctions pour le Mali. A terme, les diplomates pourront donc décider de sanctionner par une interdiction de voyager ou un gel des avoirs les individus ou entités accusés d’entraver le processus de paix au point mort. RFI
Bientôt, des drones français armés dans le ciel du Sahel
La France va se doter de drones armés, a annoncé mardi 5 septembre la ministre française des Armées, Florence Parly. Cette décision devrait dans un premier temps concerner les six drones Reaper français, dont cinq sont actuellement basés à Niamey, au Niger. « En pratique cette décision concernera dans un premier temps les drones Reaper que nous avons acquis aux États-Unis. Il s’agira de les doter d’un armement guidé de précision », a expliqué la ministre. La France possède actuellement six Reaper, dont cinq sont basés à Niamey pour les opérations de surveillance des jihadistes au Sahel, dans une version non armée. « Ils nous sont indispensables » pour traquer les jihadistes, expliquait en septembre 2015 à Jeune Afrique un dirigeant de la communauté du renseignement national, en dépit des tensions que cette présence militaire étrangère suscite au Niger. Jeune Afrique
Odinga menace de boycotter le nouveau scrutin
Le leader de l’opposition kenyane a menacé de boycotter la présidentielle prévue le 17 octobre après l’annulation par la Cour Suprême de celle du 8 août. Raila Odinga exige des « garanties légales et constitutionnelles » pour prendre part au scrutin. Il n’a pas détaillé ses exigences. La semaine dernière, la Cour suprême a annulé les résultats du scrutin d’août en raison d’une violation de la constitution par la commission électorale. BBC
Le Kenya désigne une nouvelle équipe pour superviser la seconde édition du scrutin présidentiel
La Commission électorale du Kenya a désigné mardi une équipe de six membres pour présider à l’organisation de la seconde édition de l’élection présidentielle, qui doit avoir lieu le mois prochain. Le président de la Commission indépendante des élections et des frontières (IEBC), Wafula Chebukati, a déclaré dans un communiqué que les six membres de cette équipe travailleraient pour une période de trois mois. M. Chebukati a nommé Marjan Hussein Marjan coordinateur du projet. Le directeur des opérations sera Sidney Namulungu, tandis que Albert Gogo a été nommé directeur informatique. Ceux qui ont été sélectionnés comprennent le directeur exécutif de la commission, Ezra Chiloba, et son adjointe Betty Nyabuto, directrice de l’enregistrement des électeurs au sein de la commission. Jeune Afrique
Kenya: Odinga accuse l’entreprise Safran d’avoir «subverti la volonté du peuple»
Au Kenya, Raila Odinga appelle le gouvernement français à ouvrir une enquête sur une entreprise qu’il accuse d’avoir « subverti la volonté du peuple ». Le candidat de l’opposition a accusé Safran, une entreprise française, d’avoir fourni à la commission électorale kényane des services technologiques non conformes à la loi kényane. En réalité, Safran a vendu la filiale mise en cause, Morpho, à la fin mai, c’est-à-dire plus de deux mois avant le scrutin. RFI
Rencontre tripartite entre la RDC, la RCA et le Soudan du Sud à Kinshasa
La rencontre des ministres de la RCD, la RCA et le Soudan du Sud a eu lieu à Kinshasa. Pendant trois jours, les participants ont abordé des questions sécuritaires, humanitaires et commerciales. En conclusion, les trois parties ont marqué leur satisfaction face à l’évolution positive de la situation dans les trois pays. Souveraineté des Etats et non-ingérence dans les affaires internes, les délégations de la RDC, de la RCA et du Soudan du Sud ont insisté sur ces deux points, autant qu’elles ont dénoncé les sanctions unilatérales infligées à des responsables de la sous-région par des organisations qualifiées d’extra-continentales. Des responsables qui sont sanctionnés, parce que soupçonnés de bloquer la démocratie ou tout simplement de perturber la paix. RFI
Au moins deux Casques bleus tués dans l’explosion d’une mine au Mali
Au moins deux Casques bleus ont été tués et deux autres grièvement blessés mardi lorsque leur véhicule a heurté « une mine ou un engin explosif » dans le nord-est du Mali, a annoncé la mission de l’ONU au Mali (Minusma). « Un véhicule faisant partie d’un convoi logistique de la Minusma a heurté une mine ou un engin explosif à environ 15 km d’Aguelhok (région de Kidal) alors qu’il se rendait en direction de Tessalit », a précisé la Minusma dans un communiqué. VOA
Libye: l’accord de Paris face à la crise libyenne
Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, s’est rendu en Libye et était, ce lundi 4 septembre, à Tripoli pour relancer l’accord de La Celle-Saint-Cloud, près de Paris, signé le 25 juillet dernier, pour une sortie de crise libyenne. Avant son départ, Jean-Yves Le Drian avait annoncé que cette visite visait aussi à rencontrer les deux principaux acteurs constitutionnels dans le pays, Fayez al-Sarraj, Premier ministre au gouvernement d’union nationale et Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen. Depuis l’accord, plusieurs développements se sont produits qui peuvent compliquer cette mission du ministre français. RFI
Afrique du Sud. L’agence Bell Pottinger clouée au pilori pour avoir “attisé les tensions raciales”
Une agence de relations publiques britannique est dans la tourmente depuis que sa mission peu éthique – mais très lucrative – pour une famille d’entrepreneurs indiens a éclaté au grand jour en Afrique du Sud. L’agence de relations publiques (RP) britannique Bell Pottinger s’est vu suspendre pendant cinq ans son adhésion à l’association de RP et de communication (la PRCA), rapporte lundi 4 septembre The Guardian. La mesure punitive est une réaction à la révélation que l’agence a “attisé les tensions raciales” en Afrique du Sud pour le compte des Guptas, une famille de milliardaires indiens très controversée, implantée en Afrique du Sud depuis 1993 et présente dans un grand nombre de secteurs. La famille des Guptas aurait “bénéficié financièrement de ses liens étroits avec le président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma”, rappelle le quotidien. Pour détourner l’attention de l’opinion publique de sa connivence avec le président, la famille Gupta aurait payé Bell Pottinger des centaines de milliers de livres pour salir des entreprises tenues par des Blancs. Courrier International
Sénégal : le Premier ministre Mahammed Dionne démissionne
Le Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah Dionne a officiellement remis sa démission ainsi que celle de son gouvernement, ce mardi, un peu plus d’un mois après les élections législatives du 30 juillet dernier. C’est au nom de la « tradition républicaine » que Mahammad Boun Abdallah Dionne a remis officiellement sa démission, ainsi que celle de son gouvernement, au président Macky Sall, ce mardi 5 septembre. Un peu plus d’un mois après les élections législatives du 30 juillet dernier, remportées haut la main par la coalition Benno Bokk Yakaar au pouvoir, cette démission était attendue et annoncée depuis plusieurs jours. Jeune Afrique
Boko Haram a fait près de 400 victimes civiles depuis avril
La recrudescence des attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram a fait près de 400 victimes civiles depuis le mois d’avril, « soit plus du double que durant les cinq mois précédents », a annoncé mardi Amnesty International. « La recrudescence des attaques et des attentats-suicides perpétrés par Boko Haram au Cameroun et au Nigeria a fait au moins 381 morts parmi les civils au cours des cinq derniers mois », a précisé l’organisation de défense des droits de l’Homme dans un communiqué. « Du mois de mai au mois d’août, le nombre de victimes civiles est sept fois plus élevé qu’au cours des quatre mois précédents. Pour le seul mois d’août, on recense 100 morts parmi les civils », au Nigeria, ajoute l’ONG, soulignant toutefois que « le chiffre réel est sans doute plus élevé, car toutes les attaques n’ont pas forcément été signalées ». TV5
RDC: le leader de l’opposition appelle à l’union contre Kabila
Le leader de la plus importante plateforme politique de l’opposition congolaise a appelé mardi à Kinshasa à l' »unité » des forces anti-Kabila afin de pousser l’actuel président à abandonner le pouvoir d’ici à la fin 2017, rejetant l’idée de toute négociation avec le pouvoir. Je lance un « appel pressent à la nécessaire unité de toutes les forces anti-Kabila pour accélérer le processus de l’alternance démocratique et libérer le pays d’ici au 31 décembre 2017 » , a déclaré Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition, lors d’une conférence de presse. Cette « union » est la condition pour s’assurer « de barrer la route à l’imposture » a-t-il ajouté, 48 heures après son retour à Kinshasa dans un climat de tension alors que les autorités interdisaient un meeting de son regroupement. TV5
Nouvelles évasions en RDC
Une centaine de détenus s’est échappée de la prison de Kabinda, dans la province du Lomami, dans le centre de la République démocratique du Congo. Un épisode de plus dans la série d’évasions qui touche le pays. En quelques mois, plusieurs milliers de prisonniers ont réussi à s’échapper des pénitenciers congolais. BBC
Un document signé Jacques Foccart établit la pratique des assassinats ciblés de l’Etat français
Au cœur de l’été 1958, dans le plus grand secret d’un pouvoir gaulliste tout juste sorti de sa traversée du désert grâce au putsch d’Alger du 13 mai, la France n’entend négliger aucun moyen, même les plus illégaux, pour mener une guerre qui va encore durer quatre ans. Si certaines forces françaises ont recours à la torture sur le sol algérien, le dernier gouvernement de la IVe République, dirigé par le général de Gaulle, ordonne, de son côté, des opérations clandestines dans le reste du monde contre ceux qui menacent ses intérêts en Algérie. Assassinats ciblés, attentats, avertissements sous forme d’agressions, ces pratiques sont monnaie courante – « des centaines », dira Constantin Melnik, coordinateur des services de renseignement de 1959 à 1962. Le Monde