Centrafrique : le gouvernement et 14 groupes armés signent un accord de paix à Khartoum
Le nouvel accord de paix trouvé entre le gouvernement centrafricain et quatorze groupes armés a été paraphé, mardi à Khartoum, où se sont déroulées les négociations parrainées par l’Union africaine et l’ONU. Le nouvel accord de paix, obtenu le 2 février et destiné à mettre fin aux violences en Centrafrique, a été paraphé mardi 5 février par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, au nom du gouvernement, et 14 groupes armés à Khartoum, au Soudan. Une avancée qui relance l’espoir d’un retour à la paix dans un pays meurtri par des années de conflit. Le président soudanais Omar el-Béchir, dont le pays a accueilli les négociations parrainées par l’Union africaine (UA) et l’ONU, était présent à la cérémonie dans la capitale soudanaise. Après avoir paraphé le texte appelé « accord de Khartoum », les représentants des 14 groupes armés ont serré la main de Faustin-Archange Touadéra et celle d’Omar el-Béchir, devant plusieurs ambassadeurs et diplomates étrangers. France 24
Malawi: l’ex-présidente Banda finalement candidate au élections de mai
L’ancienne cheffe de l’Etat du Malawi Joyce Banda a annoncé mardi sa candidature à l’élection présidentielle du 21 mai, rompant avec un accord signé quelques jours plus tôt à peine avec l’actuel vice-président Saulos Chilima. Accompagnée de ses partisans, Mme Banda a déposé son dossier à la commission électorale à Blantyre, la capitale économique du pays. Vendredi, son Parti populaire (PP) avait pourtant annoncé avoir formé une alliance avec trois autres formations d’opposition au président sortant Peter Mutharika en vue de présenter un candidat unique pour l’affronter. L’ex-cheffe de l’Etat a écarté mardi toutes les questions des journalistes sur son revirement, attribué par la presse locale au refus de ses partenaires d’accepter son fils comme colistier. TV5
La CPI remet Laurent Gbagbo aux autorités belges
Laurent Gbagbo a quitté les Pays-Bas en début de soirée, mardi 5 février. Acquitté de crimes contre l’humanité le 15 janvier, l’ex-président ivoirien avait été libéré le 1er février. Le procureur devrait faire appel de son acquittement. C’est à 20h30 ce 5 février que Laurent Gbagbo a quitté son hôtel, escorté par des officiers de sécurité de la Cour pénale internationale (CPI) avant d’être remis aux autorités belges peu avant 22h, rapporte notre correspondante à La Haye, RFI
Les pays du G5 Sahel veulent plus de coopération avec les Nations unies
Les chefs d’Etat du G5 Sahel réunis pour un sommet mardi à Ouagadougou ont répété leur « préoccupation » face aux attaques jihadistes et redemandé un effort, notamment financier, des Nations unies, lors de leur déclaration finale. « Les chefs d’État plaident en la faveur d’une coopération plus étroite entre le G5 Sahel et les Nations unies et réitèrent » leur demande de placement de « la force conjointe du G5 Sahel sous le chapitre 7 de la charte des Nations unies ». Le chapitre 7 autorise le recours à la force mais prévoit aussi des mesures si un « État se trouve en présence de difficultés économiques particulières », alors que les cinq pays membres du G5 (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) font partie des plus pauvres au monde. TV5
Sommet du G5 Sahel au Burkina en pleine spirale jihadiste
Les chefs d’Etat des pays du G5 ont fait le bilan de la présidence du Niger et défini la feuille de route pour l’année 2019 à l’occasion de leur cinquième conférence au Burkina Faso mardi. Et le même jour où le sommet se tenait à Ougadougou. cinq gendarmes burkinabè étaient tués dans une attaque contre un détachement militaire dans le nord du Burkina. Les chefs d’Etat du G5 Sahel se sont félicités mardi de la montée en puissance de la force conjointe avec le démarrage des opérations. Mais il reste encore la recherche de mécanisme pérenne pour son financement et la mise en œuvre du programme d’investissement prioritaire. RFI
Burkina : nouveaux combats meurtriers entre l’armée et des « terroristes » dans le Nord
Cinq gendarmes ont été tués dans des combats avec des « terroristes » à Oursi, près de la frontière malienne. Après avoir été attaqués par un groupe armé, les forces de défense burkinabè ont lancé une « contre-offensive » qui « a permis de neutraliser 21 terroristes ». Alors que s’est ouvert mardi à Ouagadougou un nouveau sommet du G5 Sahel, rassemblant les chefs d’État des cinq pays membre (G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), le le nord du pays a de nouveau été le théâtre d’affrontements meurtriers entre forces de sécurité et de défense burkinabè et des groupes armés qualifiés de « terroristes » par les autorités. Cinq gendarmes ont été tués, tandis que 21 « terroristes » ont été « neutralisés », selon l’armée. Jeune Afrique
Burkina Faso: Attaques terroristes quotidiennes – L’heure est grave !
En riposte aux attaques terroristes répétées, l’armée burkinabè a lancé, le 4 février dernier, une vaste opération de sécurisation dans les départements de Kain et Bahn dans la région du Nord et Bomboro dans la région de la Boucle du Mouhoun, qui a permis de neutraliser 146 terroristes. Et ce n’est pas tout. Des sources non encore officielles, indiquent qu’une cinquantaine d’assaillants ont été abattus suite à une attaque perpétrée à Oursy. Bravo aux Forces de défense et de sécurité (FDS) qui, par cette opération de salubrité publique contre ces envahisseurs aux desseins obscurs, apportent du baume au cœur des Burkinabè qui subissent au quotidien les assauts meurtriers de ces adeptes du mal. C’est bon pour le moral de la troupe, et c’est aussi bon pour le moral du peuple burkinabè qui ne demande qu’à être débarrassé de cette vermine qui est en passe, si ce n’est déjà fait, de confisquer sa liberté et de prendre complètement en otage la quiétude de populations qui ne rêvent que de meilleures conditions de vie. Le Pays
Tchad: Raids français contre des rebelles de l’UFR – Le jeu trouble de Paris
[…] le porte-parole de l’UFR n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour déplorer un « tournant dangereux » et dénoncer une immixtion dans les « affaires internes » du Tchad. Certes, s’il est vrai que personne ne peut encourager un changement de régime par la force des armes comme le souhaite l’UFR, il faut cependant regretter le rôle trouble que joue la France au pays de Idriss Déby. Surtout quand on sait que pas plus tard qu’en 2006, les forces françaises avaient encore effectué des tirs de semonce contre les mêmes rebelles qui faisaient route vers N’Djamena. Tout se passe, en effet, comme si la France était en train de jouer les gendarmes des régimes vomis par les peuples du continent africain ; en témoigne son intervention armée en 1964, au Gabon, qui avait permis de sauver le régime de Léon Mba. La suite, on la connaît. Le Pays
Sénégal : Abdoulaye Wade appelle à s’opposer à la tenue d’une présidentielle « verrouillée »
L’ex-président sénégalais a appelé la population à s’opposer pacifiquement à la tenue d’une présidentielle « verrouillée », destinée selon lui à reconduire son successeur, Macky Sall. Il a également évoqué son retour au Sénégal, annoncé pour le jeudi 7 février. Abdoulaye Wade n’a pas mâché ses mots. Dans une vidéo diffusée trois jours après le début de la campagne officielle, l’ex-président a dénoncé l’élimination par le Conseil constitutionnel, « sous des prétextes fallacieux », des « deux candidats qui pouvaient faire de l’ombre au président sortant » : son propre fils, Karim Wade, et l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, tous deux frappés par des condamnations judiciaires. Jeune Afrique
La coalition pro-Fayulu condamne les appels « à la haine tribale » anti-Tshisekedi
La coalition Lamuka formée autour de l’opposant Martin Fayulu a dénoncé mardi des appels à la « haine tribale » lancés par des « inconnus » en marge de son grand rassemblement samedi dernier à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Lors de ce meeting en présence de plusieurs milliers de personnes, des individus ont chanté des slogans hostiles à la communauté d’origine du nouveau président de la RDC, Félix Tshisekedi. « Muluba zua ye Boma Ye » (Muluba, prends-le et tue-le), ont crié ces individus aux abords des lieux du meeting, selon des vidéos d’amateurs qui ont circulé sur les réseaux sociaux. « La plateforme Lamuka est indignée par le comportement de quelques éléments inconnus qui se sont illustrés par des propos incitant à la haine tribale en marge de son meeting du 2 février », a écrit dans un communiqué son coordonnateur, Fidèle Babala. VOA
Devant son voisin angolais, Félix Tshisekedi défend la légalité de son élection
C’est la première tournée régionale du président Félix Tshisekedi depuis son investiture, et elle a commencé par l’Angola. En conférence de presse conjointe avec son homologue angolais, Félix Tshisekedi a reconnu « quelques imperfections » au cours du processus électoral en RDC. Félix Tshisekedi passe la nuit à Luanda, avant de se rendre mercredi à Nairobi pour remercier son homologue Uhuru Kenyatta. Le président de la République démocratique du Congo était mardi à Luanda pour un entretien à huis clos avec son homologue angolais João Lourenço au palais présidentiel, un entretien d’une heure suivi d’un déjeuner officiel. RFI
Cameroun : Mebe Ngo’o, l’ancien ministre de la Défense, dans la tourmente
Le domicile d’Edgard Alain Mebe Ngo’o a été perquisitionné mardi. Les motifs de cette opération de police n’ont pas été rendus publics pour l’instant. Selon nos informations, le domicile de Edgard Alain Mebe Ngo’o, l’ancien ministre camerounais de la Défense (de 2009 à 2015), a été perquisitionné dans l’après-midi du mardi 5 février. Même si le dispositif policier qui surveillait sa villa d’Odza, au sud de Yaoundé, s’est fait plus discret, l’intéressé n’est plus totalement libre de ses mouvements. En effet, le 31 janvier dernier, une interdiction de sortie du territoire lui avait déjà été notifiée. Jeune Afrique
En Égypte, Abdel Fattah al-Sissi fait avancer son projet de réforme constitutionnelle
Une première étape parlementaire a été franchie, mardi, en vue de modifier la Constitution égyptienne et notamment de permettre à Abdel Fattah al-Sissi de se représenter encore deux fois après 2022 à l’élection présidentielle. Une commission parlementaire a donné son aval, mardi 5 février, à une série d’amendements à la Constitution égyptienne qui permettraient au président Abdel Fattah al-Sissi de rester au pouvoir jusqu’en 2034 et de contrôler plus étroitement l’appareil judiciaire. Il s’agit de la première étape du processus d’adoption. La réforme devra être approuvée en séance plénière à la majorité des deux tiers, puis par référendum, ce qui demandera plusieurs mois. France 24
L’Afrique du Sud face au déclin constant du secteur minier
L’Afrique du Sud doit une grande partie de ses richesses aux mines mais le secteur dégraisse à tour de bras et pose un défi au gouvernement du président Cyril Ramaphosa qui doit combattre un chômage record en cette année électorale. La conférence mondiale annuelle Mining Indaba, qui réunit cette semaine au Cap (sud) entreprises, investisseurs, syndicats et dirigeants politiques, se focalise sur les moyens de trouver de nouveaux gisements et de créer des emplois. « Il faut comprendre que les ressources minières sont des ressources qui s’épuisent », explique le ministre sud-africain des Mines, Gwede Mantashe, « ce n’est pas comme du Coca-Cola où il suffit de mélanger de l’eau et du sirop ». TV5
Madagascar sans Assemblée nationale pour trois mois
Le mandat des députés malgaches a pris fin mardi 5 février à minuit. Les députés ont adopté le 2 février dernier un projet de loi déléguant le pouvoir de légiférer au président de la République, Andry Rajoelina. Les prochaines élections législatives seront organisées le 27 mai. Thierry Rakotonarivo, vice-président de la Ceni explique pourquoi un retard est observé dans l’organisation des élections législatives. BBC