Egypte: au moins 7 morts dans l’attaque d’un bus de fidèles coptes
Au moins sept personnes ont été tuées et sept blessées dans une attaque vendredi en Egypte, plus d’un an après une attaque similaire revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), contre un bus transportant des fidèles chrétiens coptes. Les victimes voyageaient à bord d’un bus qui a été visé par des tirs dans la province de Minya, à quelque 200 km au sud du Caire, où ils effectuaient un pèlerinage autour du monastère de Saint-Samuel. En mai 2017, 28 pèlerins coptes, dont de nombreux enfants, avaient déjà été tués à Minya par des hommes armés, alors qu’ils voyageaient eux aussi à bord d’un bus dans les mêmes environs que l’attaque qui s’est produite vendredi. L’EI avait revendiqué cette attaque ainsi que plusieurs attentats anti-chétiens ayant fait une centaine de morts depuis fin 2016. La Depeche
Egypte: 19 jihadistes liés à l’attentat anticoptes à Minya tués par la police
Dix-neuf jihadistes présumés liés à l’attentat anticoptes qui a fait sept morts vendredi à Minya, dans le centre de l’Egypte, ont été tués lors d’un échange de « tirs » avec la police, a annoncé dimanche le ministère de l’Intérieur. Les 19 jihadistes présumés ont été retrouvés « dans le cadre de la poursuite des éléments terroristes impliqués dans la mise en œuvre d’opérations hostiles dans le pays, dont la dernière attaque armée qui visait des citoyens lors de leur retour du monastère de Saint-Samuel », a précisé le ministère. Au moins sept personnes ont été tuées et sept blessées vendredi dans un attentat revendiqué par le groupe État islamique (EI) contre un bus transportant des fidèles chrétiens coptes près du monastère de Saint-Samuel en plein désert, dans la province de Minya. TV5
Les Etats-Unis suspendent la Mauritanie de l’AGOA
A partir du 1er janvier prochain, la Mauritanie ne bénéficiera plus des avantages commerciaux accordés par les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA. Donald Trump a justifié cette décision en pointant le manque de progrès du pays en matière de lutte contre l’esclavage. L’AGOA a été créée en 2000, mais ce n’est que sept ans plus tard que la Mauritanie en est devenue l’un des bénéficiaires. Grâce à cet accord commercial, le pays sahélien pouvait exporter à prix avantageux vers les Etats-Unis, principalement ces dernières années des produits énergétiques. Mais Nouakchott était surveillé de près sur la question de l’esclavage. Car celui-ci n’a été aboli qu’en 1981, sa pratique n’a été criminalisée que récemment et il reste ainsi des centaines de milliers de personnes victimes de cette exploitation. RFI
Sept civils tués et 15 enlevés dans des attaques des ADF en RDC
Au moins sept civils ont été tués et quinze enlevés dans deux attaques lancées par des rebelles ougandais musulmans dans la nuit de samedi à dimanche dans le territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources concordantes. Les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) ont « attaqué simultanément les localités de Mangboko et Oicha » dans l’extrême-nord de la province du Nord-Kivu, a déclaré à l’AFP Teddy Kataliko, responsable de la société civile du territoire de Beni. A Mangboko, ils ont « brûlé un conducteur dans son camion, tué six autres civils tandis que à Oicha, ils ont tué une personne et enlevé 15 autres », a-t-il détaillé, faisant ainsi état de huit morts au total. VOA
Guinée équatoriale: 42 militants du parti au pouvoir expulsés
Le parti au pouvoir en Guinée équatoriale a expulsé 42 de ses militants. Il leur est reproché leur participation présumé à un coup d’Etat que Malabo affirme avoir déjoué fin 2017. « Le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) a décidé l’expulsion définitive de ses frères militants pour leur participation à la tentative de (…) déstabilisation de la Guinée équatoriale, vainement perpétrée le 24 décembre 2017, sous le patronage d’un groupe de terroristes et de mercenaires », précise une résolution du parti au pouvoir, prise lors d’un conseil de discipline. Parmi les personnalités du PDGE expulsées, figurent plusieurs anciens cadres du régime, dont l’ancien ambassadeur de Guinée équatoriale au Tchad, Enrique Nsue Anguesomo, l’ex-directeur de la sécurité du président Teodoro Obiang Nguema, etc.. BBC
Gabon: l’opposant Jean Ping sort du silence, appelle au « rassemblement »
L’opposant gabonais Jean Ping, qui se proclame toujours « président élu » deux ans après sa courte défaite face à Ali Bongo Ondimba, est sorti samedi de plusieurs mois de silence pour appeler au « rassemblement » alors que le chef de l’Etat est hospitalisé à Ryad. Disant vouloir parler « aux Gabonaises et aux Gabonais de tous bords, majorité et oppositions, société civile, croyants et athées », M. Ping les a appelé à « transcender leurs clivages, placer la Nation au-dessus de nos intérêts particuliers, ethniques et claniques ». Dans un « discours à la Nation » lu depuis sa résidence à Libreville, il a estimé que face « aux pires turbulences » de l’histoire du Gabon, « le devoir nous commande de mettre de côté les petits calculs politiciens pour se rassembler autour de l’idéal commun, le ciment qui fonde et instaure la Nation ». TV5
Côte d’Ivoire : décès d’Adoudramane Sangaré, un fidèle de Laurent Gbagbo
Le politicien ivoirien Aboudramane Sangaré, 71 ans, un proche de l’ancien président Laurent Gbagbo, est décédé samedi à Abidjan, a-t-on appris auprès des responsables du Front populaire ivoirien (FPI, opposition). “Il est décédé ce matin des suites d’une courte maladie” a déclaré à l’AFP Franck Anderson Kouassi, le secrétaire national à la Communication du FPI dissident. Présenté comme le “gardien du temple”, M. Sangaré dirigeait la faction dissidente du FPI qui avait élu en août dernier, Laurent Gbagbo, jugé à La Haye pour crimes contre l’humanité, à la tête du parti. M. Sangaré occupait alors les fonctions de vice-président et président par intérim du FPI. Africa News
Le Prince Charles en tournée africaine pour se préparer au Brexit
Prendre le thé avec le roi du peuple ghanéen des Asante, c’est aussi du travail pour le prince de Galles, en tournée en Afrique de l’Ouest, dans un contexte de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne. Héritier d’un trône occupé par sa mère la reine Elizabeth II depuis presque aussi longtemps qu’il est en vie, le prince Charles, qui aura 70 ans ce mois-ci, n’a officiellement aucune prérogative politique, ni diplomatique. Mais sa tournée africaine – et les déplacements des autres membres de la famille royale – sont surveillés de près au moment où le Royaume-Uni est en plein Brexit. Londres cherche un accord avec l’Union européenne avant le 29 mars 2019 et la Maison de Windsor doit participer à la préparation de l’ère post-Brexit. TV5
Tchad: l’ex-chef de la diplomatie Acheikh Ibn Oumar de retour d’exil
L’ancien chef de la diplomatie tchadienne devenu opposant au régime d’Idriss Déby Itno, Acheikh Ibn Oumar, est rentré au Tchad dimanche 4 novembre. Il avait dit son intention de mettre un terme à ses 25 ans d’exil depuis l’annonce d’une amnistie générale à l’occasion du passage à la IVe République. RFI
Burkina Faso: les cerveaux présumés du putsch manqué de 2015 à la barre
Ce lundi 5 novembre au Burkina Faso commence l’interrogatoire des personnes présentées comme étant les cerveaux présumés du coup d’Etat avorté de septembre 2015. Environ 80 accusés ont déjà comparu depuis le début du procès. Le 16 septembre 2015, alors que le pays se préparait pour des élections après la chute de l’ex-président Blaise Compaoré, un groupe de soldats issus du Régiment de sécurité présidentielle arrête et séquestre le président et le Premier ministre de la transition. Le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, prend la tête du pays. Mais le coup d’Etat échoue et les présumés responsables sont attendus depuis maintenant trois mois par un tribunal militaire. RFI
Cameroun: 19 partisans de Maurice Kamto interpellés à Bafoussam
Dix-neuf partisans de Maurice Kamto, candidat malheureux à la présidentielle du mois dernier au Cameroun, ont été arrêtés dimanche 4 novembre à Bafoussam (ouest) lors de manifestations contestant la victoire du président sortant Paul Biya. Ces interpellations par la police ont eu lieu en deux endroits de Bafoussam, capitale de la région Ouest, où les partisans de Maurice Kamto manifestaient. Des membres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le parti de Maurice Kamto, avaient annoncé qu’ils avaient l’intention de manifester dimanche à Bafoussam pour protester contre les résultats de la présidentielle du 7 octobre, qui ont donné la victoire au président Biya, 85 ans, au pouvoir depuis 36 ans. Jeune Afrique
Jean-Yves Le Drian : « La Centrafrique n’est pas un terrain de jeu »
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, fait le point sur la situation en Centrafrique dans un entretien réalisé par France 24, à Bangui. Et notamment sur la présence de la Russie dans le pays : « La Centrafrique ce n’est pas un terrain de jeu, pas un terrain de compétition », affirme-t-il. Et il poursuit : « Le seul sujet qui doit préoccuper ceux qui veulent s’occuper de Centrafrique, c’est le bonheur et l’avenir des Centrafricains, la sécurité du pays, son développement. France 24
eSwatini: la fille du roi nommée ministre de l’Information
La fille du roi Mswati III du petit royaume africain de l’eSwatini, l’ancien Swaziland, qui abrite l’une des dernières monarchies absolues de la planète, a été nommée ministre de l’Information, a annoncé à la presse le nouveau Premier ministre Ambrose Dlamini. La princesse Sikhanyiso Dlamini, 31 ans, sera en charge des médias, des communications et des technologies. Eduquée en Angleterre et aux Etats-Unis, titulaire d’un master en communication numérique de l’Université de Sydney, la princesse siège déjà au puissant conseil royal qui détermine les orientations politiques et économiques. Première enfant du roi, la princesse, également musicienne de rap, siège aussi au conseil d’administration de la branche swazie du géant des télécoms MTN, dans laquelle le roi détient 10 % des parts. TV5