L’attaque de l’État-Major de Ouagadougou aux côtés des forces de sécurité burkinabè
Lors de l’attaque terroriste qui a visé l’Ambassade de France et l’état-major des armées burkinabè, le 2 mars 2018, les correspondants de France 24 étaient aux côtés des premières unités d’intervention en action. Images exclusives. Autour du QG des forces armées burkinabè, les échanges de tirs auront duré plus de quatre heures. D’un côté, des gendarmes accourrus sur place, parfois en civil. De l’autre, quatre assaillants retranchés dans un batiments de l’État-Major. France 24
Soupçons de complicité dans le double attentat de Ouagadougou
Les assaillants qui ont attaqué l’état-major général des armées et l’ambassade de France au Burkina Faso, vendredi 2 mars, ont-ils bénéficié de complicités au sein de l’armée ? « Il y a probablement eu des taupes, estime une source sécuritaire. A l’état-major, la barrière d’entrée n’a pas été forcée. Ils sont entrés comme dans du beurre. » La porte par laquelle les assaillants sont entrés n’a, selon les constatations du Monde, pas non plus été forcée. La qualité de la riposte des militaires de l’état-major est également pointée du doigt. « Des hommes ont fui et n’ont pas riposté », ajoute notre source. Pour tenter de dissiper ces doutes, le parquet de Ouagadougou a ouvert une enquête judiciaire. Plusieurs interpellations ont été effectuées. Le Monde
Arrivée de deux présidents ouest-africains à Ouagadougou
La police scientifique travaillait toujours lundi sur les lieux des attentats de Ouagadougou, où deux présidents ouest-africains sont arrivés pour témoigner de leur solidarité aux Burkinabè toujours sous le choc de ces attaques sans précédent. Le président du Niger Mahamadou Issoufou et le président du Togo Faure Gnassingbé sont arrivés lundi vers 10h30 (locales et GMT). Ils doivent rencontrer leur homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, avec lequel ils vont se rendre sur les lieux des attaques, l’état-major général des armées et l’ambassade de France. M. Issoufou est également président en exercice du G5 Sahel, alliance de cinq pays (Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso et Mali) qui est en train de mettre en place une force militaire régionale pour combattre les groupes jihadistes qui sévissent dans la zone. VOA
Ouagadougou: qui est Hassan al-Ansari, tué dans un raid français en février?
La double attaque terroriste contre Ouagadougou a été revendiquée samedi 3 mars par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Dans un communiqué, la coalition jihadiste dirigée par Iyad Ag Ghali affirme notamment avoir voulu répondre au raid français mené le 14 février dernier dans le nord du Mali. Parmi les combattants tués lors de ce raid, figurait un certain Hassan al-Ansari. Hassan al-Ansari, de son vrai nom, Mohamed Ould Nouini, était originaire du nord du Mali. « C’est un gros calibre », explique une source sécuritaire locale. « Grosse pointure », renchérit une source sécuritaire étrangère. RFI
RDC : un raid rebelle fait 7 morts
Au moins sept personnes ont été tuées lors d’un raid mené par des rebelles musulmans ougandais dans l’est de la République démocratique du Congo. Un officiel local a déclaré que l’attaque des Forces démocratiques alliées (ADF) s’est produite samedi soir dans la région de Beni. Le FAD opère dans l’est du Congo depuis plus de deux décennies. BBC
RDC: la Monusco demande une enquête sur les violences en Ituri
Jeudi dernier, le 1er mars, le village de Maze – situé à environ 80km au nord de Bunia dans l’Ituri – a été la cible d’une attaque qui a fait entre 33 morts selon les autorités et 49 morts selon l’Eglise catholique. La région connait un regain de violences, qui opposent Hema et Lendu. Quelque 76 personnes ont été tuées depuis décembre selon l’Unicef. La mission de l’ONU en RDC a condamné dimanche 4 mars 2018 ces attaques. La chef de la Monusco, Leila Zerrougui, s’est dite profondément « choquée » par l’attaque de jeudi dernier qui a visé essentiellement des femmes et des enfants. RFI
Le président ougandais limoge le ministre de la Sécurité et le chef de la police
Le président ougandais Yoweri Museveni a limogé dimanche le ministre de la Sécurité et le chef de la police au cours d’un remaniement inattendu. M. Museveni a limogé le ministre de la Sécurité, Henry Tumukunde, et l’Inspecteur général de la police, Kale Kayihura, selon un communiqué de la State House. Ces limogeages interviennent après que la presse a fait état d’une mauvaise relation de travail entre le président et les individus concernés, notamment suite à une lutte de pouvoir qui a conduit à une augmentation des meurtres et de l’insécurité dans ce pays d’Afrique de l’Est. Xinhua
Bissau: l’opposition soutient la CEDEAO
A Bissau, une centaine d’opposants au président José Mario Vaz se sont réunis devant les bureaux de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour soutenir les sanctions de l’organisation contre le pays. La CEDEAO reproche à 19 personnalités politiques bissau-guinéennes le non-respect d’un accord de sortie de crise politique. BBC
Psychose en Guinée après des incendies à l’origine inconnue
En Guinée, des feux d’origine inconnue continuent de ravager des habitations dans Labé et Pita, deux villes du centre du pays. Dans ces deux localités, près de 200 habitations et leurs contenus sont partis en fumée. La psychose s’est installée et les populations dorment par endroit à la belle étoile. BBC
Cameroun : le couvre-feu prolongé dans la zone anglophone
Pour les autorités camerounaises, la prolongation du couvre-feu devrait aider à stabiliser la zone anglophone en proie à une crise sécuritaire depuis plus d’un an. « Le gouverneur a renouvelé les textes limitant la circulation des personnes et des biens à partir du 3 mars 2018 de 21h00 à 05h00 dans la région du Nord-Ouest pour une période d’une semaine renouvelable », peut-on lire dans un communiqué rendu public hier par Adolphe Lele Lafrique, gouverneur de la région du Nord-ouest. C’est ainsi que les déplacements de véhicules, de personnes et de marchandises sont strictement interdits entre 21 heures et 5 heures du matin. Tous les lieux publics tels que les restaurants et les boîtes de nuit doivent rester fermés. Africa News
Réaménagement du gouvernement au Cameroun
Le président Paul Biya du Cameroun a réaménagé vendredi soir son gouvernement, ouvrant la nouvelle équipe aux personnalités des zones anglophones. Le gouvernement a été réaménagé à la taille des anglophones avec un Premier ministre toujours anglophone, Philémon Yang. A part le Premier ministre, d’autres personnalités des zones anglophones font aussi leur entrée dans le gouvernement réaménagé. VOA
Le prince héritier saoudien a débuté au Caire sa première tournée à l’étranger
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a entamé dimanche au Caire une visite de deux jours en Egypte dans le cadre de sa toute première tournée à l’étranger depuis sa désignation en juin. Il a été accueilli par le président Abdel Fattah al-Sissi à l’aéroport international du Caire, où un tapis rouge a été déroulé au pied de son avion. Peu avant, des avions de combat avaient escorté l’appareil de la délégation saoudienne à son entrée dans l’espace aérien égyptien, a indiqué sur Twitter Bader al-Asaker, directeur de cabinet du prince. TV5
Égypte : la Haute cour constitutionnelle lève les obstacles juridiques au transfert de deux îlots à Riyad
Le gouvernement avait annoncé en avril 2016 un accord sur la rétrocession à Riyad de Tiran et Sanafir, deux îlots inhabités dans la mer Rouge. Cette décision avait soulevé une vive controverse dans le pays et déclenché des manifestations contre le régime. Le président Abdel Fattah al-Sissi avait ratifié en juin le transfert des deux îlots, après plusieurs jugements contradictoires à ce sujet. Samedi, la Haute cour constitutionnelle a invalidé ces jugements – l’un favorable et un autre opposé au projet –, selon le site du journal d’État Al-Ahram. Jeune Afrique
Algérie : Abdelaziz Bouteflika ou le temps suspendu
Le chef de l’État semble résolu à briguer un cinquième mandat l’an prochain. Son âge – il aura 82 ans – et son état de santé le lui permettront-ils ? Abdelaziz Bouteflika a toujours nourri une forte appétence, sinon une obsession, pour l’exercice du pouvoir. Comme le montre un épisode rapporté par l’un de ses protagonistes. Nous sommes le dimanche 5 janvier 1958, aux heures les plus sombres de la guerre d’Algérie. Contrôleur général de la wilaya 5, le jeune Bouteflika achève une tournée d’inspection dans l’Ouest algérien avec son frère de lait Mustapha Berri, alias Boumédiène, quand ils croisent le chemin de deux autres officiers de l’Armée de libération nationale (ALN). Jeune Afrique
Première présidentielle post-Ebola mercredi en Sierra Leone
En paix depuis 16 ans mais toujours extrêmement pauvre, la Sierra Leone s’apprête à vivre mercredi des élections présidentielle et législatives avec l’espoir d’entamer enfin son décollage économique, entravé par une épidémie d’Ebola et une corruption toujours endémique. Quelque 3,1 millions d’électeurs sont appelés à choisir, parmi 16 candidats dont deux femmes, le successeur du président Ernest Bai Koroma, qui ne peut plus se représenter après 10 ans de pouvoir. Ils devront également élire les 132 députés de ce petit pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, dont le sol regorge de diamants mais qui reste l’un des plus pauvres au monde. TV5