Algérie: Abdelaziz Bouteflika promet une présidentielle anticipée s’il est élu
Dans un communiqué lu à la télévision nationale algérienne ce dimanche 3 mars, le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika a pris trois engagements s’il est élu à la présidentielle du 18 avril. Sa candidature a été déposée par son directeur de campagne. « J’ai entendu et écouté le cri du cœur des manifestants, et en particulier des milliers de jeunes », déclare Abdelaziz Bouteflika dans le communiqué lu à la télévision nationale par la présentatrice du journal télévisé. Dans ce texte, le chef de l’Etat dit s’engager, s’il est élu le 18 avril, à organiser une conférence nationale inclusive et indépendante, ouverte à tous. Celle-ci décidera la date d’une présidentielle anticipée, à laquelle Abdelaziz Bouteflika promet de ne pas être candidat. Le président algérien s’engage enfin à une modification de la Constitution qui devra être approuvée par référendum. RFI
Bouteflika a déposé sa candidature pour un 5e mandat
Le président algérien a déposé son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 18 avril prochain, malgré plusieurs jours de manifestations contre sa participation au scrutin, a-t-on appris de notre correspondant à Alger. Selon son directeur de campagne, le président sortant va, s’il est réélu, conduire un dialogue national qui va aboutir à des élections dans un délai d’un an, un scrutin auquel il ne sera pas candidat. Des étudiants ont protesté dimanche contre un cinquième mandat du chef de l’Etat au pouvoir depuis vingt ans. BBC
Présidentielle en Algérie: Benflis, principal adversaire de Bouteflika, renonce
Ali Benflis, principal adversaire du président Abdelaziz Bouteflika lors des présidentielles de 2004 et 2014, ne se présentera pas au scrutin du 18 avril, qui n’a plus « de raison d’être » vue la contestation actuelle en Algérie, a-t-il annoncé dans une déclaration transmise à l’AFP. En annonçant sa candidature à un 5e mandat, le président Bouteflika a mis fin à des mois d’incertude sur ses intentions mais aussi déclenché une contestation de son pouvoir, inédite depuis qu’il a été élu à la tête de l’Etat en 1999. « Ma place n’est plus dans une compétition électorale dont notre peuple (…) dénonce avec vigueur le caractère biaisé et faussé. Le peuple a pris la parole et je l’ai entendu », explique M. Benflis dans ce texte. Slate
RDC : libération imminente des prisonniers politiques
Décrispation du climat politique, c’est sous ce signe que le président de la RDC entend placer notamment les 100 premiers jours de son mandat. Pour matérialiser cette volonté, Félix Tshisekedi a promis samedi, lors d’un rassemblement à Kinshasa, capitale congolaise, d’accorder sa grâce aux prisonniers politique. Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo “Dans les dix jours, je vais prendre une mesure de grâce présidentielle au bénéfice des prisonniers politiques ayant été condamnés par des décisions coulées en force de choses jugées.” , a déclaré le Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo. Africa News
Manifestation de colère à Goma après la mort de six personnes
Les habitants de Goma ont barricadé dimanche une grande artère de cette ville de l’est de la RD Congo en proie à l’insécurité pour exprimer leur colère après que cinq civils et un militaire eurent été tués par des « bandits armés », selon les autorités. « On vient de procéder à la levée des corps de cinq civils et un militaire tués » lors d’une fusillade survenue dans la nuit de samedi à dimanche à Goma, a déclaré à l’AFP Claver Kahasa, substitut du procureur de la ville, ajoutant qu’un autre militaire avait été blessé. « Les bandits armés sont entrés à Goma vers le quartier Ndosho, ils ont endeuillé la ville en tuant 5 civils par balle », a expliqué de son côté à l’AFP Timothée Muissa Kiense, maire de la capitale de la province du Nord-Kivu. VOA
Un chef djihadiste se moque de la France
Un haut dirigeant djihadiste que la France a déclaré avoir tué au Mali l’année dernière est apparu dans une vidéo. Le prédicateur radical Amadou Koufa dément avoir été tué lors d’une opération de la force française Barkhane dans le centre du Mali. L’agence de presse mauritanienne Al-Akhbar a affirmé vendredi que cette vidéo lui avait été transmise par le bras médiatique du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM, selon l’acronyme arabe), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, qu’a rejoint dès sa création en 2017 le groupe de Koufa. BBC
Présidentielle 2019 au Sénégal : les défis qui attendent Macky Sall
Le Sénégal sort du scrutin présidentiel du 24 février avec de profondes divergences entre la majorité reconduite aux affaires publiques et une opposition qui crie à la fraude électorale, affirmant que le second tour de l’élection lui a été volé. Les rapports de Macky Sall avec l’opposition risquent donc d’être encore plus complexes lors de ce mandat. En effet, l’opposition est désormais sous la direction d’un duo déterminé à lui rendre la partie difficile : Idrissa Seck et Ousmane Sonko, qui sont arrivés deuxième et troisième du scrutin. BBC
Les réfugiés nigérians forcés de partir du Cameroun
20.000 réfugiés nigérians ont été sommés de quitter le Cameroun. Des agences humanitaires s’alarment du « retour forcé » du Cameroun de milliers de réfugiés nigérians qui ont fui les combats entre l’armée et Boko Haram au Cameroun. « Les autorités camerounaises et nigérianes leur ont dit de partir », rapporte Stephanie Remion, coordinatrice d’urgence pour MSF. Ce retour forcé est contre les lois internationales d’accueil des réfugiés, rappelle de son côté Médecins sans Frontières (MSF). BBC
RCA: à peine dévoilé, le nouveau gouvernement remis en question
La Centrafrique a un nouveau gouvernement. Cette recomposition du pouvoir fait suite aux accords de paix de Khartoum signés à Bangui le 6 février, prévoyant la nomination d’un nouveau gouvernement inclusif. Il a été révélé dimanche 3 mars avec la lecture à la radio nationale du décret portant nomination. Il aura fallu une semaine pour que Firmin Ngrebada, ancien directeur de cabinet du président Touadéra et nommé Premier ministre lundi, ait un gouvernement. L’équipe dévoilée ce dimanche matin compte 37 ministres. Un noyau dur sortant est reconduit. Economie, Finances, Défense, Justice, Mines, Action humanitaire, Affaires étrangères, Santé… Au total, une vingtaine de ministres sont maintenus dans leurs fonctions. L’équipe de proches du président Touadéra mise en place lors du deuxième gouvernement Sarandji en 2017 tient donc toujours la barre. RFI
Soudan du Sud: Amnesty International s’alarme après sept pendaisons en février
Au Soudan du Sud, sept personnes ont été pendues, dont trois membres d’une même famille, le mois dernier, rapporte Amnesty International qui se dit « scandalisée » et « consternée ». L’ONG relève que c’est autant que le nombre de personnes exécutées pendant l’année 2018 toute entière. A Juba, toutefois, on dément que des exécutions aient eu lieu. A Juba, c’est un sujet qui fâche. Quand Amnesty International dénonce des exécutions au Soudan du Sud, les autorités répliquent que le président Salva Kiir n’a jamais donné son feu vert à une seule d’entre elles. Le gouvernement ajoute qu’un moratoire sur la peine capitale est en vigueur depuis l’indépendance en 2011. Sauf qu’aucun défenseur des droits de la personne n’a jamais vu ce document. RFI
La candidature du « dauphin » d’Aziz plébicitée par la majorité
La candidature pour la présidentielle de juin en Mauritanie du « dauphin » de l’actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz, l’ancien général Ould Ghazouani, a été plébiscitée samedi par le parti majoritaire, réuni en congrès. Pendant ce temps, l’opposition ne parvient pas à s’entendre sur une candidature unique. Le président Aziz, interdit de troisième mandat par la Constitution mais qui n’entend pas arrêter la politique, pourrait reprendre la direction de son parti, l’Union pour la République (UPR), après la présidentielle prévue mi-juin mais dont la date précise n’a pas encore été fixée. « Les instances du parti ayant démissionné comme le veut la tradition, une commission provisoire sera chargée de conduire le fonctionnement du parti en attendant l’élection de son nouveau directoire, dont la présidence pourrait revenir à l’actuel président » de la république au terme de son mandat, a déclaré samedi à l’AFP un dirigeant de l’UPR s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. VOA
Naissance d’un deuxième parti pro-Soro
L’Alliance pour le changement (APC), un ex-mouvement de jeunesse pro-Ouattara, s’est constituée samedi en parti politique pour appuyer la candidature de Guillaume Soro à la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire, un deuxième soutien à l’ex-chef du Parlement en deux semaines. « L’APC se transforme en parti politique au terme d’une assemblée générale extraordinaire et annonce son soutien indéfectible à Guillaume Soro dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020 », a expliqué à l’AFP, Alphonse Soro, président de l’APC, un mouvement de jeunesse, autrefois proche du président ivoirien Alassane Ouattara. M. Soro a également annoncé devant des centaines de partisans, une caravane qui va parcourir tout le pays pour vanter « le renouvellement de la classe politique en Côte d’Ivoire ». VOA
En Libye, le maréchal Khalifa Haftar avance ses pions au pas de charge
Alors que l’ONU a annoncé, le 28 février, un nouvel accord entre les pouvoirs rivaux en Libye sur des élections, la donne politique reste figée tandis que sur le terrain militaire, le maréchal Khalifa Haftar continue de monter en puissance. L’annonce dégage un air de déjà-vu pour la Libye. Jeudi 28 février, l’ONU s’est félicitée d’un nouvel accord sur la nécessité d’organiser des élections entre le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, et son rival, le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen. Cet accord pourrait apparaître comme une avancée concrète dans un pays qui, depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, peine à trouver la paix. Mais en réalité la situation est toujours aussi incertaine, comme tend à le montrer le fait qu’aucun calendrier n’a été annoncé pour la tenue de ces présidentielle et législatives, au terme de la rencontre organisée aux Émirats arabes unis. France 24
Burkina : inauguration d’une statue de Thomas Sankara à Ouagadougou
Un monument en hommage à Thomas Sankara, président du Burkina Faso assassiné en 1987 et “père de la révolution”, a été dévoilé samedi à Ouagadougou, en marge du festival du cinéma africain, le Fespaco. Le “Che africain”, assassiné lors d’un coup d’État après quatre ans au pouvoir, est devenu une icône du panafricanisme, toujours célébré par la jeunesse du continent. Il s‘était beaucoup engagé pour le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), lui donnant véritablement une dimension internationale. Africa News
Le parc national du Mont Kenya ravagé par des incendies
Au Kenya, de violents feux de forêt détruisent depuis une semaine le parc national du Mont Kenya. Déjà 80 000 hectares ont été détruits dans ce parc classé patrimoine mondial de l’Unesco. La sécheresse et les vents soutenus rendent difficile le travail des pompiers. Au milieu d’épais nuages de fumées, la glace qui recouvre le deuxième sommet le plus haut d’Afrique résiste encore. Sept jours que les flammes ravagent le parc national du Mont Kenya. Une réserve naturelle riche en faune sauvage, très prisée des touristes. Mais surtout l’un des cinq châteaux d’eau naturels du pays qui alimentent en eau claire les trois quarts de la population. RFI