Maroc: 25 personnes arrêtées à Al Hoceïma dans le Rif et transférées à Casablanca
Au Maroc, 25 personnes parmi les 40 arrêtées dans la ville d’Al Hoceïma vendredi dernier ont été transférées devant la justice à Casablanca et sont officiellement en état d’arrestation. Toutes sont accusées de menacer la sécurité intérieure du pays. A la tête de ces détenus, on retrouve Nasser Zefzafi, ce chômeur devenu le leader du mouvement de protestation, très écouté des jeunes. Selon le procureur général du roi à Al Hoceïma, au nord du Maroc, ces personnes seront interrogées sur les actes, punis par le Code pénal, qui leur sont reprochés. RFI
Nasser Zefzafi, le visage de la gronde nord-marocaine
Depuis près de six mois, le militant Nasser Zefzafi mène une contestation populaire dans le nord du Maroc. Qui est cet homme, quel est ce mouvement qui sème le trouble dans cet État du Maghreb où les révoltes sont d’ordinaire si rares ? Il se définit comme un simple citoyen. Son nom, Nasser Zefzafi, est pourtant dans toutes les bouches au Maroc ou presque. L’activiste qui a pris la tête d’un mouvement de contestation populaire depuis près de six mois dans la région du Rif, dans le nord du pays, a été arrêté lundi 29 mai par la justice. Le militant de 39 ans était activement recherché par la police pour avoir interrompu le 26 mai le prêche d’un imam à la mosquée Mohammed V, à Al-Hoceïma. France 24
Rapport de la Minusca: «il y aura la justice» en RCA
C’est un document de près de 400 pages qui vient d’être publié par la Minusca en Centrafrique. Depuis un an, les enquêteurs onusiens ont déterré des archives publiques et confidentielles sur les exactions menées dans le pays depuis l’arrivée de François Bozizé au pouvoir en 2003. Bien que la dernière crise rassemble la moitié des crimes commis, la date de 2003 coïncide avec le mandat de la Cour pénale spéciale et le procureur vient d’arriver à Bangui. RFI
Gabon: Guy Nzouba Ndama se déclare favorable à un dialogue avec le pouvoir
Au Gabon, Guy Nzouba Ndama se dit désormais favorable à un dialogue entre la coalition d’opposition autour de Jean Ping et le pouvoir du président Bongo. Ancien président de l’Assemblée nationale et proche du chef de l’Etat, Guy Nzouba Ndama, qui a créé le parti Les Démocrates en mars dernier, donne un signe d’ouverture alors que vendredi dernier, un autre ténor de la coalition, Casimir Oye Mba, avait lui aussi appelé à un nécessaire rapprochement entre les deux camps. RFI
Les diplomates occidentaux préoccupés par le contrôle des réseaux sociaux au Rwanda
Des diplomates en poste au Rwanda se sont dits préoccupés par une directive de la commission électorale l’autorisant à contrôler les publications de campagne sur les réseaux sociaux des candidats à la présidentielle du 4 août. « Nous sommes tous préoccupés par ce récent développement et je pense qu’il est important de vraiment comprendre ce qui sous-tend cette très très sérieuse limitation de la liberté d’expression », a déclaré Erica Barks-Ruggles, l’ambassadrice des Etats-Unis lors d’un dialogue organisé par l’Union européenne en présence du ministre rwandais de la justice et portant sur les droits de l’homme au Rwanda. La commission électorale nationale (NEC) a récemment publié une directive prenant effet à partir du 14 juillet – date du début de la campagne électorale – qui oblige tous les candidats à la présidentielle à lui soumettre au moins 48h avant leur utilisation tous les « messages, photographies ou autre matériel de campagne » qu’ils souhaitent publier sur les réseaux sociaux. VOA
Des prisonniers islamistes en grève de la faim en Mauritanie
Six prisonniers islamistes mauritaniens en grève de la faim condamnés pour « terrorisme », dont quatre à la peine capitale accusent les autorités et les organisations humanitaires d’indifférence à leur sort. Ils réagissaient notamment à des déclarations du porte-parole du gouvernement, Mohamed Lemine Ould Cheikh, estimant qu’un condamné à mort n’avait aucun droit à revendiquer. « Ces prisonniers font l’objet de condamnations à mort et la vie est un des droits les plus élémentaires qu’il convient de préserver pour un individu. Dès lors que la justice lui a retiré ce droit, la réclamation d’autres droits ou revendications reste sans objet », a affirmé M. Ould Cheikh, au cours d’un point de presse lundi. VOA
Kabila en visite au Kasaï après huit mois des violences
Le président congolais Joseph Kabila s’est rendu mardi dans la capitale du Kasaï-central pour sa première visite dans la province depuis le début en septembre d’une vague de violences meurtrières dans le centre de la République démocratique du Congo. « Le président Joseph Kabila est arrivé à Kananga pour une visite de réconfort moral des familles éplorées. Il a voulu écouter de ses propres oreilles les populations », a déclaré à l’AFP, Louis d’Or Balekelayi, conseiller en communication du ministre de l’Intérieur. « C’est à l’issue des audiences accordées aux différentes couches de la population que le chef de l’État pourra s’adresser à la population de Kananga », a-t-il ajouté, sans préciser la durée de cette visite qui intervient huit mois après le déclenchement des violences. VOA
RDC: la majorité présidentielle réagit aux sanctions décidées par l’UE
Deux jours après l’annonce des sanctions de l’Union européenne contre neuf personnalité de RDC, la majorité présidentielle congolaise a réagi par le biais de son secrétaire général, Aubin Minaku, qui est également le président de l’Assemblée nationale. Il s’interroge sur ces sanctions décidées, selon lui, sans enquête réelle et sans preuves. RFI
Une attaque de la milice Twa fait 7 morts dans le Tanganyika
Sept personnes sont mortes et trente-quatre autres blessées, lors d’une attaque de la milice pygmée lundi 29 mai sur la localité Malumbi, à environ 140 km de la ville de Kalemie (Tanganyika). «On a enregistré hier sept morts, trente-quatre blessés, dont deux dans une situation très critique. Nous ne cesserons jamais d’appeler les autorités, tant au niveau national que provincial, de nous aider à nous sortir de cette crise», a annoncé le coordonnateur de la société civile du Tanganyika (SOCITANG), Modeste Kabazi. Les autorités locales avancent le bilan de sept morts et trente-trois blessés, enregistrés jusqu’au soir de lundi. «Ce qui est certain, c’est que ce village a été attaqué par des Batwas», a affirmé Bernard Bokolanganya, administrateur de territoire. Radio Okapi
Le Kenya lance le train de fret reliant Nairobi et Mombasa
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a dévoilé mardi le premier train de marchandises sur la ligne ferroviaire standard (SGR), destiné à atténuer la congestion au port de Mombasa, dans l’est du Kenya. L’ambassadeur de Chine au Kenya Liu Xianfa et le président de China Communications Construction Company (CCCC), Chen Fenjian, ont participé à la cérémonie de lancement du train de marchandises SGR, qui a précédé le lancement du train de passagers prévu mercredi. Le président Kenyatta, dans ses remarques lors du dévoilement du train de marchandises SGR, a déclaré qu’il a inauguré une époque de transport de marchandises rapide, efficace et fiable. « C’est un moment historique », a commenté M. Kenyatta, ajoutant que son gouvernement compte sur le train de marchandises SGR pour stimuler la croissance industrielle et le commerce transfrontalier. Xinhua
Kenya: huit candidats approuvés pour la présidentielle d’août
La commission électorale kényane (IEBC) a validé lundi huit candidatures pour la présidentielle du 8 août, dont le président sortant, Uhuru Kenyatta, et son principal rival Raila Odinga. Les citoyens de la première économie d’Afrique de l’Est sont appelés aux urnes 10 ans après les pires violences électorales de l’histoire du pays (plus de 1.100 morts), alimentées par des doutes sur la crédibilité de la réélection à l’époque de Mwai Kibaki. L’IEBC a publié lundi lors d’une conférence de presse les candidatures acceptées, dont celles de MM. Kenyatta et Odinga. Six autres candidatures, qui semblent vouées à faire de la simple figuration, ont été validées: trois représentent des partis d’importance mineure tandis que les trois autres sont des candidats indépendants. TV5
Au Kenya, « les journalistes renoncent à écrire sur certains sujets de peur d’être pris pour cible »
La campagne est lancée. Dimanche 28 mai a été officiellement ouverte la campagne pour les élections générales au Kenya, prévues le 8 août : 19 millions d’électeurs sont appelés aux urnes afin de désigner leur président, leurs parlementaires, gouverneurs et représentants locaux. L’opposant historique Raila Odinga affrontera le chef de l’Etat sortant Uhuru Kenyatta. Mais les défenseurs des droits humains sont inquiets. Deux ONG, Human Rights Watch (HRW) et ARTICLE 19, publient aujourd’hui un rapport préoccupant sur l’état de la liberté de la presse dans le pays. Intitulé « ‘Not Worth The Risk’: Threats To Free Expression Ahead of Kenya’s 2017 Elections » (« ‘Ça n’en vaut pas la peine’ : la liberté d’expression en danger à l’approche des élections de 2017 au Kenya »), ce texte d’une cinquantaine de pages détaille des cas gaves et nombreux d’intimidation, de harcèlement, d’agressions et de meurtres de journalistes commis au Kenya ces dernières années. Le Monde
Sénégal : l’ancien président Wade candidat aux législatives
L’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade va, à 91 ans, diriger une liste d’opposition aux élections législatives du 30 juillet, pour lesquelles les opposants au chef de l’Etat, Macky Sall, ont échoué à s’unir, a-t-on appris mardi de sources concordantes. Le maire de Dakar, Khalifa Sall, emprisonné depuis mars pour détournement présumé de fonds publics, conduira une liste distincte aux côtés de plusieurs responsables de l’opposition, selon son entourage. Le dépôt des listes pour les législatives doit être clôturé dans la nuit de mardi 30 mai à mercredi. La liste dirigée par l’ex-président Wade (2000-2012) a été annoncée lundi soir après l’éclatement d’une coalition plus large de l’opposition, formée de « 40 à 50 » partis, mouvements et associations dont des partisans de Khalifa Sall. Le Monde
Tchad : le président Idriss Deby limoge deux de ses ministres
Le président tchadien Idriss Déby Itno a mis fin aux fonctions de deux ministres, selon un décret lu mardi soir à la radio nationale. “Il est mis fin aux fonctions du ministre de l’Aménagement du territoire Hamid Mahamat Dahalob et du ministre des Mines et de la géologie David Houdeingar”, indique ce décret sans autre précision. Africa News