Djibouti: au moins 52 morts dans le naufrage de deux bateaux de migrants
Le bilan du naufrage de deux embarcations de migrants surchargées au large de Djibouti est passé à au moins 52 morts et pourrait encore s’alourdir, a-t-on appris jeudi auprès de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). « Aucun être humain ne mérite un tel sort. C’est aux acteurs et aux dirigeants de toute la région de prévenir de telles tragédies, qui coûtent des vies innocentes », a déclaré à l’AFP Lalini Veerassamy, la chef de mission de l’OIM à Djibouti, en donnant ce bilan. Les secouristes continuaient jeudi à chercher des corps sur les plages des environs de la petite ville portuaire d’Obock, sur la côte nord-est de Djibouti. Le bilan pourrait encore s’aggraver, des dizaines de personnes restant portées disparues. Un survivant a estimé à 130 le nombre de personnes à bord du bateau sur lequel il se trouvait, a indiqué l’OIM. TV5
Des centaines de migrants traversent Djibouti chaque jour pour gagner le Yémen
Au moins 43 morts et plus d’une centaine de disparus dans le naufrage de deux embarcations au large de Djibouti, selon les derniers chiffres donnés par l’OIM. Selon des témoins, des migrants sont partis de Godoria, dans le nord de Djibouti, pour tenter la traversée jusqu’au Yémen. Leurs bateaux auraient chaviré à cause de la surcharge et d’une mer agitée. Cette tragédie n’est pas une surprise, Djibouti est une route de transit depuis une quinzaine d’années. RFI
Zimbabwe : la police détient des documents sur l’implication de l’armée dans des meurtres, viols et vol
Des éléments de l’armée zimbabwéenne se seraient rendus responsables de nombreux abus dont des meurtres et des viols lors des manifestations en cours dans le pays. C’est ce que suggèrent des documents de la police du Zimbabwe consultés par le média britannique, The Guardian. Les récentes violences au Zimbabwe nées de l’augmentation sur les prix du carburant ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés. Les forces de sécurité ont été accusées d’avoir tiré à balles réelles sur les manifestants. Mais officiellement, la police nationale a fait cas “d‘éléments criminels” qui ont volé des uniformes de l’armée pour lui imputer les abus. Un rapport exclusif de la police consulté par The Guardian donne pourtant une autre version des faits et incrimine largement l’armée. Africa News
Trois fois plus de déplacés cette année au Mali
Selon les Nations Unies, le nombre de déplacés internes au Mali a triplé en un an. Une des raisons majeures est l’insécurité grandissante à la frontière avec le Burkina Faso. La moitié des déplacés internes au Mali – soit 120,000 personnes, sont dans la région de Mopti. La plupart ont fui la partie sud, frontalière avec le Burkina Faso et sont partis trouver refuge dans d’autres zones de la région. Selon l’ONU, les déplacés fuient les groupes armés et les violences intercommunautaires. Un tiers d’entre eux ont quitté leurs maisons entre septembre et décembre l’année dernière. Et avec des températures qui augmentent plus rapidement que dans le reste du monde, les personnes déplacées font face à des conditions de vie difficiles. BBC
RDC: une coalition pro-Katumbi reconnaît la victoire du président Tshisekedi
En République démocratique du Congo, l’Alternance pour la République (AR) prend acte de l’investiture de Félix Tshisekedi comme nouveau président. Ce groupement, politique est pourtant proche de l’opposant Moïse Katumbi qui avait soutenu Martin Fayulu à la présidentielle. Cette déclaration n’est pas anodine. Elle est tout de même signée de Jean-Bertrand Ewanga qui a été très présent aux côtés de Martin Fayulu pendant sa campagne. Sa coalition Alternance pour la République (AR) reste l’une des principales composantes d’Ensemble pour le changement, la plateforme de Moise Katumbi, mais ce n’est pas la seule. RFI
RDC : avant de quitter le pouvoir, Kabila a « élevé » 26 personnalités au rang d’ambassadeur
Peu avant de quitter ses fonctions, l’ancien président Joseph Kabila a élevé vingt-six personnes au rang d’ambassadeur. Par ce geste, qui n’ouvre pas nécessairement droit à rémunération, il a voulu « remercier » certains de ses soutiens. La décision prise est datée du 27 décembre 2018, soit trois jours avant l’élection présidentielle. Peu avant de quitter ses fonctions, Joseph Kabila a « élevé » par ordonnance vingt-six personnes « à la dignité d’ambassadeur » (voir l’ordonnance intégrale à la fin de cet article). Parmi ces nouveaux ambassadeurs, on trouve différents profils. Il y a d’abord des diplomates de carrière, tels que Mika Sakombi (fils de feu Dominique Sakombi Inongo, l’ancien ministre de l’Information de Mobutu, conseiller du vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères Léonard She Okitundu), son directeur de cabinet Léonard Ngoy Lulu, le chargé d’affaire à Bruxelles Paul Kakhozi ou encore son homologue de Kampala Jean-Pierre Massala. Jeune Afrique
RDC: l’Acaj dénonce une série de nominations à la veille des élections
En RDC, une série de nominations fait polémique. En cause : quatre ordonnances qui nomment un peu plus d’une centaine de personnes à des postes de direction de l’administration publique ou encore au rang d’ambassadeur entre le 26 et le 27 décembre 2018 à la veille des élections générales par le pouvoir sortant. Pour le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), ces nominations de dernières minutes violent les procédures administratives. RFI
RDC: l’ONU sollicitée pour « contrecarrer » un projet de déstabilisation du Rwanda
La mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a indiqué mercredi avoir été sollicitée par les autorités pour « contrecarrer » un projet de déstabilisation du Rwanda voisin par des rebelles hutu rwandais qui ont quitté la province du Nord-Kivu vers celle du Sud-Kivu, dans l’est du pays. Le chef de la Monusco, Leila Zerrougui a affirmé dans une conférence de presse avoir reçu une lettre du ministre congolais de la Défense sollicitant un appui des Casques bleus aux militaires congolais afin de contrecarrer une rébellion contre le Rwanda voisin, à partir de la RDC. Selon cette lettre partagée sur les réseaux sociaux et les médias, le ministre congolais de la Défense Crispin Atama Thabe note qu’il a été observé un déplacement des rebelles hutus rwandais des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). TV5
Nouvelle attaque terroriste dans l’est du Burkina Faso
Kompienbiga a été attaquée à la roquette et à l’arme lourde mercredi soir par des individus armés non encore identifiés selon une source sécuritaire. Kompienbiga est située à une quinzaine de kilomètres de la ville Pama dans la région de l’est. Le bilan de cette nouvelle attaque contre les forces de défense burkinabè a fait au moins un blessé grave. Depuis plusieurs mois maintenant cette région de l’est est devenue la cible des terroristes, en plus du nord du pays. RFI
Soudan: l’Association de professionnels soudanais à la pointe de la contestation
Au Soudan, le régime accuse l’Association de professionnels soudanais (APS) d’agir suivant des idées dictées par l’étranger. Les partisans du gouvernement considèrent que les membres de cette association sont des fantômes et s’étonnent que les manifestants suivent leurs indications sans les connaître. Cette association regroupe des médecins, des professeurs de l’université de Khartoum, des avocats, des journalistes, en tout huit corps de métiers qui agissent collectivement en suivant les exigences d’une population en état de soulèvement. Eclairage sur cette association qui organise le mouvement de protestation au Soudan, un mouvement qui se poursuit depuis plus de six semaines. RFI
Rwanda: un ex-général accuse Kigali de « terroriser » l’opposition
L’ex-général rwandais exilé Faustin Kayumba Nyamwasa, entré en dissidence contre le président Paul Kagame, a accusé jeudi Kigali d' »intimider » et « terroriser » l’opposition, après l’émission, selon la presse locale, de mandats d’arrêt le visant. Faustin Kayumba Nyamwasa est réfugié depuis 2010 en Afrique du Sud, où il a été victime de plusieurs tentatives d’assassinat. Selon le site d’information rwandais Igihe, proche du régime de Kigali, le parquet rwandais « a émis des mandats d’arrêt contre le général en exil Kayumba Nyamwasa et d’autres leaders du nouveau groupe rebelle P5, qui est basé dans l’est de la RDC » (République démocratique du Congo). Le P5 est composé de cinq partis d’opposition, dont le Congrès national rwandais (RNC) de Faustin Kayumba Nyamwasa, accusés par Kigali de fomenter une rébellion, ce qu’ils nient. Slate
Seychelles: La présidente de la Commission Électorale des Seychelles démissionne.
La présidente de la Commission électorale des Seychelles, Luciana Lagrenade, a démissionné cinq mois après sa nomination, a annoncé mercredi la présidence. Lagrenade qui était la première femme à occuper ce poste, a été nommée par le président des Seychelles, Danny Faure, le 3 août 2018. Elle a expliqué à la SNA que son départ soudain était du a des raisons médicales. En décembre dernier, alors que M. Lagrenade était en poste, le Président de la République avait approuvé l’amendement à la loi électorale qui prévoit la création d’un directeur général permanent pour des élections. Seychelles News Agency
Boko Haram: le Cameroun prié d’ouvrir ses portes aux réfugiés nigérians
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a appelé mercredi le Cameroun a « garder ses frontières ouvertes » pour accueillir le récent afflux de civils nigérians ayant fui leurs foyers par peur des attaques du groupe jihadiste Boko. En 48 heures, environ 30.000 personnes ont fui Rann, dans le nord-est du Nigeria, pour échapper aux insurgés qui ont pris lundi le contrôle de la ville sans rencontrer de résistance, après le départ des soldats camerounais et nigérians qui la protégeaient, selon des sources civiles et humanitaires contactées par l’AFP. Aucune explication officielle n’a été donnée à ce retrait. Le NRC s’est dit « alarmé par ce déplacement massif » de population ayant rejoint le Cameroun voisin, lui-même confronté aux attaques du groupe jihadiste, moins d’une semaine après que 9.000 personnes eurent déjà fui une attaque contre Rann. TV5
Cameroun: huit chefs d’accusation dont celui de rébellion contre l’opposant Kamto
Le principal opposant camerounais, Maurice Kamto, arrêté lundi soir après des manifestations non autorisées de son parti, va faire l’objet d’une enquête notamment pour « rébellion » et « incitation à l’insurrection », ont indiqué ses avocats dans la nuit de mercredi à jeudi. Au total, huit infractions sont imputées à M. Kamto, arrivé deuxième à la présidentielle d’octobre derrière le président Paul Biya: « l’attroupement, la rébellion en groupe, l’hostilité à la patrie, insurrection, le trouble à l’ordre public, l’association de malfaiteurs, l’incitation à l’insurrection, la complicité », a déclaré l’un de ses quinze avocats, Me Sylvain Souop, au cours d’une conférence de presse. « Ces huit infractions sont reprochées à toutes les autres personnes qui font l’objet d’enquêtes préliminaires », soit « 200 interpellés », a précisé Me Souop. TV5
Guinée équatoriale : l’opposition réclame le départ de Yahya Jammeh
De larges affiches contre la présence de Yahya Jammeh en Guinée équatoriale ont été accrochées à Malabo par des opposants. Ils demandent que « ce dictateur » rentre chez lui pour y être jugé. Le parti Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), deuxième parti d’opposition de Guinée équatoriale, « ne veut pas d’un autre dictateur ». C’est ce qu’indiquaient les affiches brandies mercredi 30 janvier devant son siège, à Malabo. 31 janvier 2019 à 08h18 | Par Jeune Afrique avec AFP De larges affiches contre la présence de Yahya Jammeh en Guinée équatoriale ont été accrochées à Malabo par des opposants. Ils demandent que « ce dictateur » rentre chez lui pour y être jugé. Le parti Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), deuxième parti d’opposition de Guinée équatoriale, « ne veut pas d’un autre dictateur ». C’est ce qu’indiquaient les affiches brandies mercredi 30 janvier devant son siège, à Malabo. Jeune Afrique
Gabon: remaniement du gouvernement, deux semaines après la prestation de serment de l’ancien
Le gouvernement gabonais a été remanié mercredi avec en particulier un changement à la tête du ministère de la Défense, a annoncé la présidence deux semaines après la prestation de serment du précédent cabinet et sur fond de guerres de clans en l’absence du président Ali Bongo Ondimba. Le ministère régalien de la Défense a changé de main: Etienne Massard Kabinda Makaga, cacique du clan Bongo en poste depuis 2016 après avoir été Secrétaire général de la présidence, est remplacé par la maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda. Autre changement de portefeuille: Biendi Maganga Moussavou, fils du vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, retrouve le ministère de l’Agriculture qu’il avait cédé deux semaines auparavant à Ali Akbar Onanga Y’Obeghe. TV5