Libye: 8 morts dans un attentat suicide dans l’est (hôpital et sécurité)
Au moins huit personnes, dont des civils, ont été tuées et huit autres blessées jeudi soir dans un attentat suicide contre un barrage de sécurité, dans l’est de la Libye, selon des sources hospitalière et des services de sécurité. Un kamikaze a fait exploser son véhicule à un barrage tenu par des forces loyales au maréchal Haftar, à l’entrée est de la ville d’Ajdabiya, à 840 km à l’est de Tripoli, a indiqué à l’AFP le général Fawzi al-Mansouri, un haut responsable local de sécurité. « Cinq personnes étaient décédées à leur arrivée à l’hôpital peu après l’attentat », a indiqué à l’AFP une source de l’hôpital publique de la ville. Trois parmi les onze blessés admis dans l’établissement ont succombé plus tard à leurs blessures, a ajouté cette source sous couvert de l’anonymat. « Il y a des civils parmi les morts et les blessés », a précisé général Mansouri. AFP
RDC: La ferme de Kabila visée par une attaque des Maï-Maï, deux morts au moins
Des miliciens Maï-Maï Search Maï-Maï ont attaqué une ferme appartenant au chef de l’ Etat congolais Joseph Kabila , dans l’est du pays. Bilan : deux morts au moins. La ferme du chef de l’ Etat congolais Joseph Kabila a été la cible d’une attaque de miliciens soupçonnées d’appartenir au groupe d’autodéfense Maï-Maï Search Maï-Maï dans la localité de Kabasha, secteur de Rwenzori (Nord-Kivu) D’après le président de la société civile de la région, un assaillant et un militaire ont été tués. Le porte-parole de l’armée a confirmé l’information. … L’Est de la RDC est régulièrement la cible d’ attaque de dizaines de groupes armés, dont des rebelles ougandais de l’ ADF ou des Mai Mai se battant pour la défense de communautés mais aussi pour le contrôle de trafics. En Décembre dernier , la résidence du Président Kabila avait été pillée et incendiée par des Maï-Maï Search Maï-Maï à Musienene , près de Béni. Koaci
RDC: Journalistes en danger demande la libération d’un rédacteur détenu au Kasaï
En République démocratique du Congo, l’organisation locale de protection des journalistes, Journalistes en danger, la JED, demande « la libération immédiate » de Serge Olivier Nkongolo, arrêté il y a deux jours dans la province du Kasaï, dans le centre du pays. Détenu d’abord dans un cachot du parquet près le TGI de Tshikapa, avant d’être transféré hier en fin de journée dans la prison centrale de cette ville. Serge Olivier Nkongolo, journaliste à la Radio Kilimandjaro, est accusé de « diffamation » par le conseiller juridique du gouverneur du Kasaï pour un article publié sur son compte Facebook dénonçant le comportement, sans citer de noms, de certains agents du gouvernorat qui s’illustrent, selon lui, par des attaques et menaces contre les professionnels des médias. RFI
Des sondages prédisent une victoire des opposants face aux pro-Kabila en cas d’élections en RDC
L’opposition remporterait l’élection présidentielle en République démocratique du Congo face au camp du président sortant Joseph Kabila si elle avait lieu ces jours-ci, d’après des sondages présentés vendredi par des experts étrangers à neuf mois de l’échéance électorale du 23 décembre. Le Bureau d’études, de recherches et de Consulting International (BERCI, tenu par des proches du porte-parole de l’opposant Moïse Katumbi) et le Groupe d’experts du Congo (GEC) de l’Université de New York ont « conduit une série de sondages d’opinion politique représentatifs à l’échelle nationale à travers la RDC en février 2017, août 2017, novembre 2017 et janvier-février 2018 », affirment-ils dans le compte-rendu intégral de leurs études parvenues à l’AFP. VOA
En Egypte, Sissi remporte la présidentielle haut la main mais peine à mobiliser
La participation, estimée à 40 %, est en recul par rapport au scrutin de 2014. Les observateurs soupçonnent le pouvoir de vouloir supprimer la limitation des mandats. Aucun suspense n’entourait l’élection présidentielle égyptienne. Avant même la proclamation des résultats officiels, la presse gouvernementale a annoncé, jeudi 29 mars, la victoire du président Abdel Fattah Al-Sissi. … Seul véritable enjeu de l’élection, la participation s’élèverait autour de 40 %, soit 25 millions de votants sur les 60 millions de personnes inscrites sur les listes électorales, selon le quotidien d’Etat Al-Ahram. C’est en deçà de l’objectif affiché par les autorités d’égaler le taux de participation de 47 % du scrutin de 2014, qui avait vu l’élection du président Sissi avec 96 % des suffrages. En l’absence de véritable compétition, les autorités comptaient sur une forte mobilisation pour donner une légitimité au scrutin, en Egypte et à l’étranger. Le Monde
Au Mozambique, le gouvernement critiqué après l’agression d’un journaliste en vue
L’agression cette semaine d’un journaliste mozambicain en vue, brièvement enlevé et roué de coups, a suscité une avalanche de critiques de l’opposition et de la société civile contre le régime, accusé d’entretenir une « culture de la peur » dans le pays. Aussi avocat, défenseur des droits humains et commentateur très critique du gouvernement, Ericino de Salema a été enlevé mardi en plein centre de Maputo par des hommes armés.Il a retrouvé deux heures plus tard à 30 km de là, sérieusement blessé, par des témoins, qui l’ont conduit à l’hôpital. »Il a été torturé et abandonné dans un état considéré comme sérieux par les médecins », a témoigné à l’AFP l’épouse de la victime, Neusa Ribeiro. « Il souffre de fractures multiples et doit être opéré des deux jambes et du bras gauche ». … l’opposition, les journalistes et la société civile du pays ont rendu le gouvernement responsable du climat de violence qui, selon eux, se développe au Mozambique. AFP
Tchad: une réforme constitutionnelle pour renforcer les pouvoirs du président
Le prochain passage à un « régime présidentiel intégral », pilier d’une nouvelle 4e république, va renforcer les pouvoirs du président du Tchad dirigé depuis 1990 par Idriss Déby Itno, une perspective dénoncée par l’opposition. « On revient à la Constitution de 1962 où le président est chef de l’Etat, chef du gouvernement et où il doit présenter son gouvernement devant l’Assemblée nationale », souligne un constitutionnaliste tchadien sous couvert d’anonymat. Il n’y aura donc plus de Premier ministre, et la création d’un poste de vice-président un temps envisagée n’a pas été approuvée par les 700 participants à un forum sur les réformes institutionnelles qui vient de s’achever mardi à N’Djamena, boycotté par l’opposition. AFP
Sierra Leone : un deuxième tour à suspens
Le second tour de l’élection présidentielle en Sierra Leone se déroule ce samedi 31 mars 2018, après le report du scrutin, initialement prévu le 27 mars. Et le suspense est grand. Les préparatifs vont bon train à quelques heures de ce second tour de scrutin. Samedi, les quelque 3 millions de Sierra-léonais iront aux urnes pour un second tour d’une présidentielle qui avait été repoussé de 4 jours en raison de problèmes logistiques. Aujourd’hui les personnes interrogées semblent pressées d’aller voter. « Peu importe qui l’emporte, nous les citoyens de ce pays, on veut veut voir notre peuple avancer, on veut du progrès » déclare ainsi un militant du parti SLPP (Le Parti du peuple de Sierra Leone, dans l’opposition). TV5
Sierra Leone: La corruption, un fléau vécu au quotidien
En Sierra Leone, pour s’inscrire à un examen, être raccordé à l’électricité ou simplement circuler en voiture, il faut bien souvent offrir un « petit cadeau » à un fonctionnaire, un policier ou un professeur indélicat. Malgré les campagnes gouvernementales, la corruption reste un problème quotidien pour la plupart des habitants de ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest où se tient samedi le second tour de l’élection présidentielle. L’ancien ministre Samura Kamara, candidat du parti au pouvoir, peine à se débarrasser de l’étiquette de « Monsieur 10% », tandis que son adversaire, issu du principal parti de l’opposition, Julius Maada Bio, est accusé d’avoir détourné 18 millions de dollars à son bref passage à la tête de l’Etat en 1996. Le pays d’un peu plus de sept millions d’habitants figure à la 128e place sur 180 dans le dernier classement de « l’indice de perception de la corruption » de l’ONG Transparency International. Le phénomène est omniprésent, explique à l’AFP, dans son petit bureau de Freetown, la directrice de la section sierra-léonaise de l’ONG, Lavina Banduah, « que vous vouliez vous relier au réseau d’électricité, acheter un terrain, ou obtenir une bourse pour étudier à l’étranger… » AFP
Mali: les limites des forces de maintien de la paix
Malgré une forte présence des forces de maintien de la paix ou de sécurisation du Mali, à savoir la Minusma et la force française Barkhane, les attaques terroristes sont fréquentes. Les différentes crises du nord Mali ont créé une véritable prolifération des armes sur l’ensemble du territoire, ce qui permet aux populations de s’armer facilement. Outre la présence de groupes armés qui luttent contre le pouvoir central dans le nord, les conflits fonciers se règlent parfois aussi les armes à la main dans le pays dogon et dans la région de Mopti. Pour l’ancien Premier ministre malien Moussa Mara, les forces internationales dans cette zone sont mal réparties et l’armée malienne manque toujours d’équipement. « Il faut savoir que Barkhane est plutôt centrée sur le nord voire même l’extrême-nord avec un but très précis. C’est de lutter contre les groupes terroristes qui sont sur cette partie du territoire », explique-t-il. DW
Angola: combat des chefs entre le nouveau et l’ancien président
Jusque-là, leur duel était resté plutôt discret. Mais six mois après leur passation de pouvoir, les frictions politiques qui opposent le nouveau président de l’Angola Joao Lourenço et son prédécesseur Jose Eduardo dos Santos ont éclaté au grand jour. En prenant les rênes du pays, l’ex-ministre de la Défense Lourenço a décrété la rupture avec les trente-huit ans du règne sans partage de M. dos Santos, qu’il avait fidèlement servi. A un pays en pleine crise pour cause de chute des cours du pétrole, il a promis un « miracle économique » et l’éradication de la corruption et du népotisme reprochés à l’ancien régime. Un à un, la plupart des chefs des institutions et des entreprises publiques nommés par l’ex-chef de l’Etat ont été remerciés. AFP
Botswana: Le Président Ian Khama s’en va pour respecter la constitution
Le Président du Botswana au pouvoir depuis 2008, s’apprête à quitter officiellement samedi ses fonctions dix-huit mois avant la fin de son mandat et les élections générales. Après 10 ans au pouvoir, Ian Khama Search Ian Khama va démissionner samedi pour respecter à la lettre la Constitution qui limite à dix ans le règne de ses chefs d’Etat. Mardi donc, le futur ex-président a conclu à Serowe une tournée d’adieux entamée en décembre, qui l’a conduit dans la totalité des 57 circonscriptions du pays. … Le Président Khama qui est à la tête également du Parti démocrate du Botswana (BDP), sera remplacé par son vice-président Mokgweetsi Masisi qui dirigera le pays jusqu’aux élections de 2019. Le Botswana est un pays avec une population d’un peu plus de 2 millions d’habitants. Il est cité comme un pays modèle en Afrique pour sa stabilité politique, son économie en croissance et une démocratie stable. Koaci
Le bras de fer entre la France et les Comores s’intensifie
Alors que le mouvement social ne faiblit pas à Mayotte, le bras de fer entre la France et les Comores s’intensifie. Le gouvernement comorien n’est pas revenu sur sa décision de refuser d’accueillir ceux que l’on appelle « les refoulés de Mayotte ». Considérant qu’ils ne peuvent être considérés en situation irrégulière sur une île comorienne ni rendus responsables de l’atmosphère d’insécurité qui y règne. De son côté la France a réagi en suspendant l’octroi de visas diplomatiques et de service. RFI