Le Zimbabwe aux urnes pour les premières élections post-Mugabe
Les Zimbabwéens votaient lundi lors des premières élections générales depuis la chute du président Robert Mugabe en novembre après trente-sept ans de pouvoir, des scrutins historiques organisés dans un climat de suspicion de fraude. Un total de 23 candidats – un record – sont en lice pour la présidentielle, organisée en même temps que les législatives et les municipales. La course pour la fonction suprême se joue entre l’actuel chef de l’Etat Emmerson Mnangagwa, patron de la Zanu-PF, le parti au pouvoir depuis l’indépendance du Zimbabwe en 1980, et l’opposant Nelson Chamisa, leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC). TV5
Zimbabwe: Robert Mugabe ne votera pas pour la Zanu-PF
Au Zimbabwe, les électeurs sont appelés aux urnes lundi 30 juillet pour élire leur président, mais aussi leurs députés et conseillers municipaux. La veille du vote a été marquée par un évènement de dernière minute, une conférence de presse inattendue de l’ancien président Robert Mugabe. Deux heures de discours dans le jardin de sa résidence privée de la banlieue de Harare, devant une cinquantaine de journalistes. Rien n’indiquait que l’ancien chef de l’Etat, limogé en novembre, prendrait la parole. Robert Mugabe a critiqué le régime en place et annoncé qu’il ne votera pas pour la Zanu-PF, son propre parti. RFI
Présidentielle au Mali : le dépouillement a commencé, incidents dans le centre et le nord
Quelque 8 millions de Maliens étaient appelés à voter dimanche pour le premier tour de la présidentielle. Si le scrutin s’est bien déroulé dans le sud du pays, des incidents ont éclaté dans le centre et le nord. « C’était une journée fatigante. Il y a eu de l’affluence toute la journée », confie Aminata Keïta, présidente d’un bureau de vote de Badalabougou, à Bamako. « Sur 482 inscrits, nous avons enregistré 215 votants », ajoute-t-elle. Une demi-heure avant la fermeture, des files d’attente étaient encore formées devant les bureaux de vote. À Hamdalaye en revanche, toujours dans la capitale malienne, Seydou Diarra déplorait un niveau de participation très bas en début d’après-midi. « Sur 485 inscrits, nous n’avons encore reçu que 150 personnes », regrette le président de bureau, assisté de ses assesseurs sous le regard des délégués de la majorité et de l’opposition. Jeune Afrique
Mali : une présidentielle marquée par des sabotages et une faible participation
Malgré la présence renforcée des forces de sécurité lors de la présidentielle organisée au Mali, dimanche, des jihadistes ont commis des actes de violences dans le nord et le centre. Les électeurs se sont également peu mobilisés. Un bilan du scrutin présidentiel de dimanche au Mali en demi teinte. Considéré comme crucial pour l’accord de paix de 2015, le vote a été marqué dimanche 29 juillet dans plusieurs zones du nord et du centre par des attaques jihadistes présumées et une faible affluence. Le taux de participation n’était pas connu dans l’immédiat mais s’annonçait faible, selon les premières constatations d’observateurs électoraux et de journalistes de l’AFP. France 24
Cameroun: 163 détenus s’évadent après l’attaque d’une prison en zone anglophone
Au Cameroun, un assaut spectaculaire dans la prison de Ndop, localité située dans le nord-ouest anglophone, a abouti à la libération de 163 détenus, dont plusieurs miliciens indépendantistes présumés. Le coup de force, qui a eu lieu dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 juillet, serait l’œuvre des sécessionnistes anglophones en conflit armé depuis plusieurs mois avec les forces de défense et de sécurité camerounaises. La violence de l’attaque a été telle qu’il ne reste plus rien de la prison. Tous les bâtiments ont été réduits en cendres, a indiqué le préfet du département. La cinquantaine d’assaillants, après avoir défoncé les portes du pénitencier et libéré les 163 prisonniers qui y étaient détenus, l’ont aspergé d’essence avant d’y mettre le feu. RFI
L’Erythrée et la Somalie vont établir des relations diplomatiques
L’Érythrée et la Somalie ont signé lundi à Asmara un accord portant sur l’établissement de relations diplomatiques et l’envoi d’ambassadeurs dans leur capitale respective, a annoncé le gouvernement érythréen dans un communiqué. « Les deux pays établiront des relations diplomatiques et échangeront des ambassadeurs », fait valoir cet accord intitulé « déclaration sur des relations fraternelles ». Il a été signé par le président érythréen Issaias Afeworki et son homologue somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed. Cet accord marque une nouvelle étape dans le réchauffement des relations entre pays de la Corne de l’Afrique, après le rapprochement spectaculaire intervenu ces dernières semaines entre l’Érythrée et l’Éthiopie. TV5
75 islamistes condamnés à mort en Egypte
La justice égyptienne a prononcé samedi la peine de mort contre 75 islamistes dont des dirigeants des Frères musulmans. C’est le plus grand nombre de condamnations à la peine capitale dans une seule affaire, en Egypte. En vertu de la législation du pays, les juges ont demandé l’avis consultatif du grand mufti d’Egypte sur ces peines prononcées dans une affaire liée à une manifestation violente en 2013. La cour a décidé de prononcer les jugements contre le reste des accusés dans cette affaire, après que le mufti aura rendu son avis, le 8 septembre prochain. Les 75 islamistes dont le dossier est aux mains du mufti ont été reconnus coupables d' »attroupement ayant perturbé l’ordre et la sécurité ». BBC
« Un sommet pour mieux protéger » l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Le premier sommet conjoint Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale réunit plusieurs chefs d’État et de gouvernement à Lomé au Togo sur les questions de sécurité. De nombreuses institutions internationales comme les Nations Unies prennent part à ces assises. Pour le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour l’Afrique Centrale, cette rencontre inédite va permettre de mettre en place un dispositif pour mieux protéger les deux sous-régions. François Louncény Fall répond aux questions de notre envoyé spécial Salif Sanogo. BBC
L’acquittement de Simone Gbagbo cassé par la Cour suprême de Côte d’Ivoire
L’acquittement de l’ex-première dame Simone Gbagbo a été cassé par la Cour suprême de Côte d’Ivoire. Fin mars 2017, la Cour d’assises d’Abidjan a refusé de suivre le procureur dans son réquisitoire d’une heure au cours duquel il réclamait la prison à vie contre Simone Gbagbo. Elle avait prononcé l’acquittement de l’ex première dame de Côte d’Ivoire, suscitant la colère des associations des victimes qui appelaient la Cour suprême à invalider cette décision au terme d’un procès pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale. BBC
Début du vote aux Comores pour approuver ou non le renforcement des pouvoirs du président
Les électeurs comoriens ont commencé à voter lundi lors d’un référendum destiné à approuver ou non une réforme constitutionnelle qui permettrait au président Azali Assoumani de briguer deux autres mandats consécutifs, ont constaté des journalistes de l’AFP. Les opérations de vote ont débuté avec près de deux heures de retard à Moroni, en l’absence de matériel électoral à l’ouverture théorique des bureaux à 7 heures (4 heures GMT). Dans le quartier de Badjani, au centre de Moroni, le premier électeur a voté peu avant 8 heures locale. VOA
Côte d’Ivoire : Pascal Affi N’Guessan réélu à la tête du parti du FPI, toujours divisé
À 65 ans Affi N’geussan, seul candidat en lice a remporté plus de 99 % des voix exprimées des 4.461 votants à l’issue de deux jours du quatrième congrès ordinaire du parti réuni sous le thème : “Mobilisation pour la démocratie et l’alternance en 2020”. “L’unification du parti est en marche ; ce processus est bien engagé”, a affirmé le président du parti, estimant que “beaucoup de frondeurs sont revenus à la maison”. Le FPI, créé par l’ex-président Laurent Gbagbo, traverse une crise qui oppose deux camps rivaux. Pascal Affi N’Guessan, l’actuel président du parti, est contesté par le camp rival d’Aboudramane Sangaré, un proche de Gbagbo, présenté comme le “gardien du temple”. Africa News
Maroc: le roi appelle son gouvernement à des mesures sociales « d’urgence »
Le roi Mohammed VI a longuement évoqué dans un discours télévisé prononcé dimanche soir la « question sociale » au Maroc, exhortant le gouvernement à prendre des « mesures d’urgence », notamment en matière de santé et d’éducation. Malgré les « réalisations accomplies (…) j’ai le sentiment que quelque chose continue à nous faire défaut en matière sociale », a déclaré le souverain marocain dans une allocution marquant le 19e anniversaire de son accession au trône. Mohammed VI a pointé du doigt les programmes de soutien et de protection sociale qui « empiètent les uns sur les autres, pèchent par manque de cohérence et ne parviennent pas à cibler les catégories effectivement éligibles ». TV5