Sénégal: peine de prison confirmée en appel pour Khalifa Sall
La condamnation à 5 ans de prison de l’ancien maire de Dakar, Khalifah Sall a été confirmée en appel à la mi-journée ce jeudi 30 août. C’est un coup dur pour l’intéressé qui pourrait l’écarter de la course à l’élection présidentielle sénégalaise. C’est un coup dur certainement mais ce verdict était prévisible, c’est ce que l’on dit en tout cas dans l’entourage du maire de Dakar. D’ailleurs Khalifa Sall n’était pas présent dans la salle d’audience. Quelques-uns de ses avocats avaient fait le déplacement mais ils ne portaient pas leur robe en guise de protestation. Ils estiment que ce procès en appel est une mascarade, une mascarade destinée à écarter Khalifa Sall de l’élection présidentielle. RFI
Sénégal : Karim Wade accuse le président de la Cour suprême d’être « soumis aux ordres de Macky Sall »
Le candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (PDS) a diffusé un communiqué mardi soir, dans lequel il critique vivement le Premier président de la Cour suprême. Ce dernier doit rendre un jugement, ce jeudi 30 août, à propos de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales. Badio Camara, le Premier président de la Cour suprême « est l’un des principaux exécutants du complot politico-judiciaire dont je suis victime depuis six ans », écrit Karim Wade dans un texte au vitriol contre l’institution judiciaire, qualifiée notamment « d’annexe de palais présidentiel ». Jeune Afrique
Kenya: ajournement de l’inculpation de la n°2 de la Cour suprême
La vice-présidente de la Cour suprême du Kenya, arrêtée mardi pour des faits présumés d’enrichissement personnel, a obtenu mercredi une suspension de l’audience au cours de laquelle elle devait être formellement inculpée, a rapporté un journaliste de l’AFP. Philomena Mwilu faisait partie des juges qui ont annulé la réélection du président Uhuru Kenyatta en août 2017, une décision historique qui avait provoqué l’organisation d’une deuxième présidentielle en octobre 2017, boycottée par l’opposition et remportée par M. Kenyatta. La magistrate devait être formellement inculpée mercredi mais ses avocats ont saisi une juridiction supérieure, plaidé que les charges pesant contre leur cliente étaient anticonstitutionnelles et obtenu de la Haute Cour une suspension de la procédure pénale jusqu’au 9 octobre, le temps de trancher leur requête. TV5
Accord de paix entre Peulhs et Dogons au Mali
Au Mali, les communautés Peulhs et Dogon ont signé un accord pour mettre fin aux violences dans le cercle de Koro dans la région de Mopti. Cet accord a été signé par 34 chefs de villages Dogons et Peulhs de cette localité. Ecoutez Alou Kampo chef de la mission régionale de réconciliation de Mopti. Il détaille les termes de l’accord conclu entre les deux communautés. BBC
Négociations de paix en RCA: une déclaration d’entente signée à Khartoum
A Khartoum, des chefs de groupes armés centrafricains réunis depuis le mardi 28 août sous l’égide de la Russie et du Soudan sont parvenus à une déclaration conjointe alors qu’à Bouar, en Centrafrique, les discussions à l’initiative de l’Union africaine se poursuivent. Nouredine Adam, Abdoulaye Hissene, Mahamat al Khatim et Ali Darass pour le mouvement de l’ex-Seleka – Maxime Mokom pour une branche des anti-balaka… ils étaient à tous à Khartoum. RFI
Le parlement approuve une nouvelle commission électorale au Burundi
L’Assemblée nationale et le Sénat du Burundi ont approuvé séparément et à la quasi-unanimité mercredi une nouvelle commission électorale nationale indépendante (Ceni), en l’absence de l’opposition parlementaire qui estime n’avoir pas été consultée. Cette nouvelle Ceni, conforme à la nouvelle Constitution du Burundi de mai 2018, voit ses membres passer de cinq à sept et a été adoptée à la majorité absolue (au lieu de la majorité qualifiée des 3/4 exigée par la Constitution de 2005), pour obliger le pouvoir à en négocier la composition avec son opposition parlementaire. A l’Assemblée, la liste présentée par le gouvernement a été approuvée par 90 voix pour, avec une abstention, mais en l’absence des 25 députés du groupe d’opposition Amizero y’Abarundi qui ont décidé de « boycotter » cette séance. VOA
Mali: le gouvernement annonce la date des prochaines législatives
Au Mali, ce mardi 28 août, le gouvernement a annoncé les dates des prochaines élections législatives. Le premier tour se tiendra le 28 octobre et le second tour le 18 novembre prochains. Une annonce qui intervient quasiment dans la foulée du scrutin présidentiel qui a vu la réélection d’Ibrahim Boubacar Keïta, le 12 août, et débouché sur une crise post-électorale. Dans un communiqué adressé, hier mardi, à la communauté internationale, l’opposition évoque des arrestations extrajudiciaires dans ses rangs. RFI
Des ‘cadres du PDCI victimes de chantage’
Le PDCI dénonce les pressions exercées sur ses cadres à l’approche des élections locales. Maurice Kacou Guikahué, le Secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) ne s’est pas fait prier pour dénoncer les pressions dont seraient victimes les cadres de son parti. Il estime que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Democratie et la Paix (RHDP) se livre à « une tentative de débauchage de ses cadres ». M. Guikahué affirme que des cadres du PDCI feraient l’objet de « chantages » de la part de responsables du RHDP. BBC
Mali: accusés dans un rapport onusien, les groupes armés sur la défensive
Le rapport produit par un groupe d’experts du Conseil de sécurité de l’ONU sur le processus de paix dans le nord du Mali, et d’une manière générale sur la situation sur le terrain, crée l’émoi dans les rangs de certains groupes armés du nord du Mali. Les Nations unies publient un rapport accablant sur la situation au Mali. Un document de 71 pages rendu public ce jeudi et dont RFI s’est procuré une copie. L’organisation dénonce l’implication des signataires de l’accord de paix d’Alger dans des attaques terroristes et dans de la criminalité organisée. Des faits qui, selon l’ONU, compromettent indirectement la stabilisation du pays. RFI
Subornation de témoins : Bemba fixé sur sa peine le 17 septembre
La Cour pénale internationale (CPI) rendra en septembre sa décision en appel sur une peine à l’encontre de Jean-Pierre Bemba, ex-chef de guerre et aspirant à la présidence du RDC, dans une affaire de subornation de témoins. Après plus de dix ans en détention, l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba est en liberté provisoire depuis son acquittement surprise en appel en juin devant la CPI de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Dans une affaire distincte et inédite pour la juridiction, l’accusé avait été condamné en mars 2017 à un an de prison et 300.000 euros d’amende pour subornation de témoins dans le cadre de son procès. La cour d’appel avait confirmé sa culpabilité en mars, tout en demandant une peine plus lourde. La peine maximale pour subornation de témoins est cinq ans d’emprisonnement. VOA
Reprise des combats en banlieue de Tripoli en Libye
Des combats intermittents ont repris mercredi entre milices rivales au sud de la capitale libyenne Tripoli, au lendemain d’une trêve décrétée après des affrontements sanglants, ont rapporté des témoins et une source militaire. D’après un officier des forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA), « une force mixte des ministères de la Défense et de l’Intérieur du GNA ont mené une offensive contre des positions de la 7e brigade dans les banlieues sud de la capitale ». Il a fait état de combats intermittents autour de la route de l’ancien aéroport, détruit en 2014, où la « 7ème brigade » a tenté d’avancer. VOA
Zimbabwe: un Sud-Africain à la tête d’une commission sur les violences post-électorales
L’ex-chef de l’Etat sud-africain Kgalema Mothlante présidera la commission chargée d’enquêter sur les violences meurtrières qui ont suivi les récentes élections générales au Zimbabwe, a annoncé mercredi le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa. Le 1er août dernier à Harare, l’armée avait ouvert le feu sur une manifestation de partisans de l’opposition qui réclamaient la publication immédiate des résultats des scrutin présidentiel et législatifs disputés deux jours plus tôt. Son intervention a fait six morts et plusieurs blessés. VOA
Angela Merkel en Afrique pour parler migration et développement
La chancelière allemande Angela Merkel a entamé mercredi au Sénégal une tournée africaine qui la mènera également au Ghana et au Nigeria, au moment où Berlin mise sur le développement du continent pour endiguer les flux migratoires et renforcer la lutte contre la menace jihadiste. Mme Merkel, accompagnée d’une dizaine de capitaines d’industrie allemands, a été accueillie sur le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne, à une cinquantaine de kilomètres de Dakar, par le président sénégalais Macky Sall. Les deux dirigeants ont passé en revue une garde d’honneur composée d’une unité de la marine en uniforme blanc et liseré rouge. Après les hymnes nationaux, la fanfare militaire a joué deux airs très populaires en Allemagne, dont l’un, « Schöne Maid, hast Du heut’ für mich Zeit », peut se traduire par « Jeune fille, as-tu du temps pour moi aujourd’hui? » TV5
L’Allemagne remet des ossements de tribus exterminées à la Namibie
Dans une volonté de réconciliation, l’Allemagne a remis mercredi à la Namibie des ossements de membres des tribus Herero et Nama exterminés durant la période coloniale, un geste jugé cependant insuffisant par leurs descendants qui exigent des excuses officielles. Dix-neuf crânes, des ossements divers et un scalp pris par les forces coloniales allemandes il y a plus d’un siècle ont été remis lors d’une cérémonie religieuse à Berlin à une délégation namibienne conduite par la ministre de la Culture, Katrina Hanse-Himarwa. Ces restes étaient jusqu’ici en possession d’universités, de musées et de collections privées en Allemagne. Lors de la remise, une secrétaire d’Etat allemand aux Affaires étrangères, Michelle Müntefering a demandé « le pardon du fond du cœur ». Lundi, elle avait déjà estimé que l’Allemagne avait « encore fort à faire » pour assumer son passé colonial sur ce territoire africain (1884-1915). AFP
L’Angola finit par céder au FMI et sollicite un prêt de 4,5 mds de dollars
L’Angola a annoncé avoir sollicité un prêt de 4,5 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI), nouvelle illustration des difficultés persistantes de son économie, qui peine à se relever de la chute des cours du prix du pétrole. Les discussions entre les autorités de Luanda et l’institution financière doivent débuter en octobre, a précisé lundi à la presse le ministre des Finances, Archer Mangueira. “Ce programme élargi (…) vise principalement à consolider l’ajustement fiscal”, a-t-il précisé, afin de “réduire le déficit budgétaire de 7 % à 2017 à 3,4 % en 2018”. AfricaNews