Elections en RDC : premier meeting sous la pluie et faux départ pour l’opposition
A trois semaines du scrutin, les trois principaux candidats à l‘élection présidentielle cruciale prévue pour le 23 décembre en République démocratique du Congo mènent une campagne souvent semée d’embûches, avec de nombreux faux départs pour l’un des deux représentants de l’opposition. Dimanche, le “ticket” d’opposants Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe a lancé sa campagne à Kinshasa sous une pluie incessante, devant quelques centaines de sympathisants dans le quartier populaire du Camp Luka à Kinshasa. Le candidat Félix Tshisekedi a montré du doigt les routes détrempées pour dénoncer le bilan du chef de l’Etat sortant Joseph Kabila : “C‘était très difficile pour nous d’arriver ici. Ils n’ont rien fait, la population du Camp Luka est abandonnée. Nous regrettons les conditions de vie des habitants d’ici”, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le site internet d’information actualité.cd. Africa News
Elections en RDC : premier meeting sous la pluie et faux départ
A trois semaines du scrutin, les trois principaux candidats à l’élection présidentielle cruciale prévue pour le 23 décembre en République démocratique du Congo mènent une campagne souvent semée d’embûches, avec de nombreux faux départs pour l’un des deux représentants de l’opposition. Dimanche, le « ticket » d’opposants Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe a lancé sa campagne à Kinshasa sous une pluie incessante, devant quelques centaines de sympathisants dans le quartier populaire du Camp Luka à Kinshasa. Le candidat Félix Tshisekedi a montré du doigt les routes détrempées pour dénoncer le bilan du chef de l’Etat sortant Joseph Kabila : « C’était très difficile pour nous d’arriver ici. Ils n’ont rien fait, la population du Camp Luka est abandonnée. Nous regrettons les conditions de vie des habitants d’ici », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le site internet d’information actualité.cd. VOA
RDC: plus de 780 000 Congolais réfugiés dans un autre pays
Les Congolais de RDC sont de plus en plus nombreux à fuir leur pays. En cause : l’instabilité qui règne toujours dans certaines parties de la République démocratique du Congo, notamment dans l’Est, dans les régions des Kivu, mais également l’apparition de nouvelles zones de violences. C’est le constat du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés qui estime que plus de 780 000 Congolais ont dû trouver refuge dans un autre pays. RFI
Cameroun : Yaoundé sous le choc après le retrait de la CAN 2019
Après l’annonce du retrait de la CAN 2019 au Cameroun, les rues de Yaoundé se sont vidées. Entre frustration et résignation, les Camerounais semblent sous le choc. Le gouvernement, lui, parle d’une « injustice flagrante ». Christophe Mbida a du mal à s’en remettre. Au lendemain de l’annonce du retrait de la CAN 2019 au Cameroun, ce propriétaire d’une maison d’hôte située dans le quartier Simbock, dans la périphérie de Yaoundé, s’inquiète. « C’est une grosse déception », confie-t-il en pointant le domaine bâti sur près d’un hectare, flambant neuf, qu’il envisageait de rentabiliser pendant la compétition. « J’avais fait cet investissement en me projetant sur la CAN. Je dois reprendre tous mes calculs à présent », déplore le quinquagénaire, qui avoue avoir « dormi tôt » le 30 novembre, jour de l’annonce de la décision de la CAF. Jeune Afrique
Cameroun: Yaoundé lance un processus de désarmement dans les zones en conflit
Yaoundé a lancé un programme national de désarmement dans les zones en conflit dans l’Extrême Nord et les régions anglophones du Cameroun, a annoncé la présidence camerounaise. Un « comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration » (CNDDR) pour les combattants des zones en conflit au Cameroun (…) a été créé par décret présidentiel », selon les termes d’un communiqué signé vendredi par le président Paul Biya et reçu samedi par l’AFP. Le CNDDR doit permettre d' »accueillir et de désarmer les ex-combattants » du groupe islamiste « Boko Haram et des groupes armés des régions (anglophones) du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », de « collecter » leurs armes, et d' »aider à la réinsertion dans la vie civile », selon le document. TV5
Quatre gendarmes tués dans une explosion au Burkina
Cinq personnes dont quatre gendarmes ont été tuées par l’explosion d’un engin artisanal au passage de leur véhicule vendredi à Boungou, localité de l’est du Burkina Faso. « Un véhicule de la gendarmerie, en mission d’escorte, a sauté sur un engin artisanal à Boungou, tuant quatre gendarmes », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire. Une autre source sécuritaire a confirmé cette information, précisant qu’un « civil a également péri, portant le bilan à cinq morts ». L’équipe de gendarmerie effectuait une mission d’escorte de travailleurs du site aurifère de Boungou, selon cette source. BBC
Somalie : nouveau renvoi du vote dans la région du Sud-Ouest
Nouveau retard dans l’organisation d’un scrutin régional crucial pour la paix en Somalie. La commission électorale de l‘État semi-autonome du Sud-Ouest a annoncé samedi que l‘élection présidentielle locale prévue ce mercredi se tiendra finalement le 19 décembre. Officiellement, la commission invoque une préparation insuffisante. Reste que le gouvernement fédéral de Mogadiscio et les autorités régionales s’affrontent sur le bien-fondé d’accepter la candidature d’un homme, Mukhtar Robow (image), un ancien dirigeant du groupe islamiste des Shebab qui terrorise le pays. Africa News
Makcy Sall investi pour un second mandat
Le président sénégalais Macky Sall qui brigue un second mandat, a été investi samedi à Dakar par une coalition de partis politiques pour l’élection présidentielle du 24 février prochain. Après son investiture, le président Sall a déclaré accepter la charge qui lui est confiée. Il a aussi annoncé qu’il s’engage « sans réserve à intensifier les acquis pour amener le Sénégal encore plus loin, encore plus haut, dans le concert des nations prospères, libres et démocratiques ». BBC
Pierre Buyoya : »nouvelle manœuvre de diversion »
Au Burundi, l’ancien président Pierre Buyoya a réagi au mandat d’arrêt lancé par les autorités actuelles du pays contre sa personne. Dans un communiqué publié dimanche, il affirme qu’il s’agit d’une »simple manipulation politique ». L’ancien Chef de l’Etat estime qu’il s’agit »d’une nouvelle manœuvre de diversion visant à faire oublier les questions douloureuses non résolues ». Il estime que l’assassinat du Président Ndadaye il y a de cela vingt-cinq ans a déjà fait l’objet de traitements multiples et variés notamment lors des négociations d’Arusha. BBC
Bras de fer entre Nkurunziza et Museveni sur le sommet d’Arusha
Pierre Nkurunziza doit rencontrer ce vendredi 30 novembre ses homologues d’Afrique de l’Est à Arusha (Tanzanie) pour discuter de l’avenir de son pays. Le président burundais avait pourtant tenté de faire reporter ce sommet ordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est. Mais le chef de cette organisation régionale, l’Ougandais Yoweri Museveni, y était opposé. Entre le Burundi et l’Ouganda, c’est un bras de fer qui ne dit pas son nom. Le président Nkurunziza voulait faire reporter le sommet, mais le président Museveni ne voulait pas en entendre parler. Pour l’Ougandais, selon une lettre envoyée au Burundais, le décaler n’aurait pas été « dans les meilleurs intérêts » de la Communauté d’Afrique de l’Est. Dans ce courrier, Yoweri Museveni précise que les chefs d’Etat doivent « sans tarder » aborder des sujets « graves ». RFI
Don européen pour la reconstruction de l’Etat Centrafricain
Trente-huit millions d’euros pour la reconstruction de l’Etat seront décaissés sur quatre ans par l’Union européenne en Centrafrique, un pays dominé par des groupes armés et qui s’est récemment tourné vers la Russie pour aider à reformer son armée, a appris l’AFP samedi auprès de l’UE. L’appui du Fonds européen pour le développement (FED) vise à reconstruire les forces de sécurité intérieures, la justice et l’état civil, et fera l’objet d’un premier versement de deux millions d’euros en février prochain, selon un conseiller de l’UE à Bangui. Dix millions d’euros seront alloués aux forces de sécurité intérieures, avec par exemple l’ouverture de casernes. L’Union européenne prévoit aussi des formateurs pour la police et la gendarmerie. VOA
Gabon – Marie-Madeleine Mborantsuo : « Je ne défends pas les intérêts de la famille Bongo »
En l’absence du chef de l’État, tous les regards sont braqués sur la présidente de la Cour constitutionnelle. Interview exclusive d’une femme plus que jamais au centre des jeux de pouvoir et qui se tient droite dans ses bottes. Une nouvelle fois, c’est vers elle que tous les regards se tournent. Depuis que le président Ali Bongo Ondimba a été victime d’un accident vasculaire cérébral, le 24 octobre dernier, à Riyad, Marie-Madeleine Mborantsuo se sait scrutée et critiquée. Saisie par le Premier ministre, la Cour constitutionnelle, qu’elle préside depuis sa création, en 1991, a fini par autoriser le vice-président à tenir un Conseil des ministres le 16 novembre. Non sans avoir, au préalable, exigé de l’équipe des soignants un certificat médical attestant que le président était bel et bien vivant. Jeune Afrique
« Biens mal acquis »: l’entourage du président djiboutien visé par une enquête en France
Nouvel épisode dans la saga des « biens mal acquis »: la justice française a ouvert une enquête visant l’entourage du président de Djibouti Ismaïl Omar Guelleh à la suite d’une plainte de l’ONG Sherpa sur l’acquisition de propriétés immobilières à Paris. Cette plainte a été déposée le 16 octobre par Sherpa et le Collectif européen de la diaspora djiboutienne (CEDD) pour « abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption d’agents publics étrangers » et vise des « membres de l’entourage du président de Djibouti », a indiqué vendredi l’ONG dans un communiqué. Après analyse, une enquête préliminaire a été confiée à l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), a confirmé une source policière à l’AFP. Sollicité, le parquet national financier s’est abstenu de tout commentaire. TV5
La visite du prince héritier saoudien MBS en Algérie suscite la polémique
Plusieurs intellectuels et politiques algériens ont critiqué la visite à Alger du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salmane attendu dimanche. Ils dénoncent « l’ordonnateur d’un crime abominable contre le journaliste Jamal Khashoggi ». Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est attendu, dimanche 2 décembre, à Alger pour une visite de deux jours qui suscite la réprobation dans des milieux intellectuels et politiques. « La visite doit donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et aux projets de partenariat économique et commercial », a indiqué la présidence algérienne dans un communiqué, précisant que le prince héritier sera à la tête d’une importante délégation. France 24