Mali: deux morts dans l’attaque d’un hôtel à Bandiagara
A Bandiagara, localité du centre du Mali récemment visitée par le Premier ministre lors de son périple à l’intérieur du pays, des assaillants ont attaqué, le 28 mars dans la nuit, l’hôtel La Falaise avant d’être repoussés. L’attaque au cours de laquelle au moins deux personnes ont été tuées a été officiellement qualifiée de « terroriste ». Tout a commencé quand des coups de feu entendus près de l’hôtel La Falaise, dans la ville malienne de Bandiagara ont provoqué un début de panique, ce 28 mars. Comme l’hôtel jouxte une banque, certains ont d’abord pensé à des braqueurs. Mais très rapidement, au moins cinq assaillants armés ont commencé à se diriger vers l’hôtel, vers 21h15 (heure locale). Les assaillants son arrivés à motos et ont garé leurs véhicules à 200 mètres de l’hôtel pour rester discret C’est à l’arrière du bâtiment qu’ils ont d’abord ouvert le feu sur deux gardes. RFI
Nigeria: 15 éleveurs tués par des hommes armés dans le nord
Des hommes armés ont tué quinze éleveurs dans l’Etat de Zamfara, dans le nord du Nigeria, dans ce qui semble être une attaque criminelle, ont annoncé jeudi à l’AFP un porte-parole de la police et un responsable local. « Des bandits armés ont attaqué le village de Bawon-Daji hier et ont tué 15 personnes », a déclaré le porte-parole de la police de Zamfara, Muhammad Shehu, qui a attribué l’attaque à des voleurs de bétail. Un responsable des autorités locales, Gado Anka, a confirmé le bilan de l’attaque survenue mercredi, affirmant que des hommes armés sont arrivés à moto vers 13H00 locales (12H00 GMT) et ont abattu 12 personnes avant de s’enfuir en brousse. « Ils sont revenus deux heures plus tard et ont attaqué les personnes en deuil lors des funérailles des victimes dans le cimetière, tuant trois autres personnes et en blessant plusieurs autres », a-t-il dit. AFP
RDC: un nouveau drame à Beni provoque l’exaspération de la population
Un nouveau drame à Beni dans le nord-est du Congo où, depuis 2014, les massacres par des présumés rebelles ADF se multiplient. Mardi soir 27 mars, onze personnes, dont un enfant de 3 ans, ont été tuées à coup de machettes dans un quartier du nord-est de la ville de Beni. Résultat : toute la journée hier, la ville de Beni s’est retrouvée bloquée, confrontée au ras le bol de la population. Principales artères de la ville bloquées, pneus brûlés et jets de pierre sur les forces de l’ordre… jusqu’à la mi-journée, hier, mercredi 28 mars, la ville de Beni a été comme emportée par la colère de ses habitants. RFI
République démocratique du Congo: les difficiles conditions de vie des déplacés de l’Ituri
Les récentes violences dans la province de l’Ituri, en République démocratique du Congo (RDC), ont déplacé plus de 300 000 personnes de leurs foyers et réveillé le souvenir du conflit qui a touché la région au début des années 2000. Des maisons ont été incendiées, environ 200 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres ont été blessées. Les personnes déplacées vivent dans des sites improvisés, avec des familles d’accueil ou sont hébergées dans des églises et des écoles. … La situation en Ituri reste incertaine, et des incidents de violence continuent de pousser les gens à se déplacer rapidement et en grand nombre à la recherche de la sécurité. RTBF
Avec plus de 90% des voix: le triomphe annoncé du président égyptien Sissi
Abdel Fattah Al-Sissi va être reconduit sans surprise à la tête de l’Egypte avec plus de 90% des voix, après une élection présidentielle marquée par une participation frileuse d’environ 40%, selon les premières estimations publiées jeudi par la presse d’Etat. Le seul autre candidat, Moussa Mostafa Moussa, a recueilli environ 3% des voix, d’après ces estimations. Les résultats officiels seront proclamés lundi. Un peu plus d’un électeur sur trois seulement s’est rendu aux urnes de lundi à mercredi lors d’un scrutin à travers lequel le pouvoir a cherché à consolider l’autorité sans partage qu’exerce M. Sissi sur l’Egypte depuis son élection en 2014. La Libre
La grande colère des femmes de l’opposition guinéenne
Les femmes de l’opposition guinéenne ne décolèrent pas. Elles sont une nouvelle fois descendues par centaines dans les rues pour exprimer leur mécontentement face aux exactions policières et aux tueries de leurs militants dont est victime l’opposition à chacune de ses manifestations. Selon celle-ci, au moins 94 des leurs ont été tués depuis 2011 rien qu’à Conakry par les forces de l’ordre dans les manifestations politiques. Hier, mercredi 28 mars, elles étaient chez le ministre de la Justice pour exiger des enquêtes et des poursuites contre les auteurs des crimes. RFI
En Éthiopie, un nouveau Premier ministre face à la crise
La coalition au pouvoir en Éthiopie a choisi mardi 27 mars un nouveau Premier ministre. Le choix d’Abiy Ahmed, issu des Oromos, la principale communauté éthiopienne, pourrait être une tentative de calmer la contestation antigouvernementale qui agite le pays. “Après des jours de délibérations et de réunions à huis clos”, raconte OPride, Abiy Ahmed “a obtenu un soutien massif des partis de la coalition”. Le nouvel homme fort du pays a obtenu 108 des 175 voix du conseil de l’EPRDF, la coalition au pouvoir, composée de quatre partis. La nomination de M. Abiy ne sera toutefois officielle que lorsque le Parlement éthiopien, entièrement aux mains de l’EPRDF, aura validé ce choix. Courrier International
« C’est une dictature qui s’installe au Niger »
Au Niger, la situation reste toujours tendue après les manifestations de dimanche. Les journalistes et acteurs de la société civile donnent de la voix. La lutte pour eux est loin de s’arrêter malgré les arrestations. Les arrestations opérées dans le milieu des acteurs de la société civile suscitent les indignations des différentes couches socio-professionnelles du pays. C’est une entrave aux libertés fondamentales pour un pays dit démocratique selon plusieurs acteurs. « C’est une dictature qui est en train de s’installer sur le bord du fleuve Niger », affirme l’éditorialiste et directeur de publication du bi-hebdomadaire L’événement, Aksar Moussa. « Le régime de Mahamadou Issoufou est en train d’ouvrir des goulags au Niger. C’est ce qui nous inquiète, d’autant plus que ce sont des goulags de type stalinien. » Il n’est pour autant pas question de baisser les bras du côté des organisations de la société civile. Les arrestations sont loin d’émousser leurs ardeurs. DW
Où va le Tchad après l’annonce de la naissance de la IVe République?
Idriss Déby Itno a annoncé la naissance de la IVe République. Des résolutions, au cours d’un forum qui s’est achevé mardi 27 mars, ont été prises : suppression de la primature, pas de création d’un poste de vice-président, suppression d’institutions tels la médiature, le Conseil économique et social. La rencontre a été boycottée par l’opposition et une partie de la société civile. Un comité de juristes et de constitutionnalistes doit travailler sur ces résolutions, qui peuvent être retenues ou pas. Viendra ensuite le temps de l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution. De certains membres de la majorité MPS à l’opposition, on s’interroge. Où va le Tchad ? La question est sur toutes les lèvres aujourd’hui. Sur le plan économique, le parti au pouvoir, le MPS, reconnaît de grosses difficultés, quand l’opposition affirme que le pays est à terre. Fallait-il aujourd’hui réformer le système politique ? Oui, dit-on au MPS qui mentionne des suppressions d’institutions ou des regroupements pour faire des économies. RFI
L’opposant kényan Miguna Miguna « déporté » à Dubaï
L’opposant kényan Miguna Miguna déclare qu’il a été battu et drogué avant d’être forcé à quitter son pays une deuxième fois. Sa déportation est survenue quelques heures après l’inculpation du ministre de l’Intérieur, de l’Inspecteur général de la police et du chef des services d’immigration pour entrave à la justice parce qu’ils ne lui ont pas permis de quitter l’aéroport où il était détenu. Les autorités kényanes ont déclaré que l’avocat, qui a aussi la nationalité canadienne, n’est pas un citoyen kényan. M. Miguna soutient que leurs motivations sont politiques. … En août 2017, M. Miguna a perdu la course au gouvernorat de Nairobi en tant que candidat indépendant. BBC
L’ONU quitte le Liberia en y laissant la paix mais pas la justice
La Mission de l’ONU au Liberia (Minul) quitte le pays vendredi après plus de 14 ans de présence, avec la satisfaction d’avoir contribué à y ramener la paix après une effroyable guerre civile, dont les crimes n’ont pourtant connu ni sanction, ni réparation. Avec le Liberia, la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire voisines, trois pays d’Afrique de l’Ouest ont retrouvé la paix « grâce en partie au soutien du maintien de la paix des Nations unies », a souligné mercredi devant le Conseil de sécurité le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Hantés par le souvenir des atrocités de la guerre civile (1989-2003) qui a fait quelque 250.000 morts, les Libériens ne sont pas près d’oublier ce qu’ils doivent aux Casques bleus, assure un responsable de la société civile, Eugene Farkollie. Slate Afrique
Lutte contre le terrorisme : Taïwan promet 50 véhicules et 3 hélicoptères au Burkina
Le vice-ministre taïwanais des Affaires étrangères, José Maria Liu, a déclaré mardi à Ouagadougou, que son pays va offrir 50 véhicules et 3 hélicoptères au Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme. «L’an passé, nous avons fait un don de deux hélicoptères au Burkina Faso. Cette année, nous allons continuer dans ce même élan avec le don de 50 véhicules et trois hélicoptères aux FDS. Ce sont des actions que nous envisageons pour accompagner le gouvernement burkinabè dans la lutte contre le terrorisme», a promis José Maria Liu à l’issue d’une audience avec le ministre d’Etat auprès de la présidence, Simon Compaoré. Selon le diplomate taïwanais, l’axe Ouagadougou-Taipei se porte bien. Lors des échanges, les deux autorités ont parlé des relations bilatérales et fait l’état d’avancement des projets de coopération entre les deux pays. AFP