Un avion d’EgyptAir détourné vers un aéroport de Chypre
Un avion de la compagnie EgyptAir qui effectuait la liaison entre Alexandrie et Le Caire a été détourné, mardi, sur un aéroport de Chypre. Selon le président chypriote, il n’y a pas de lien avec le terrorisme. Un avion de la compagnie EgyptAir transportant environ 81 personnes, selon la compagnie, a été détourné et contraint à se poser sur un aéroport de Chypre. L’appareil – un Airbus A320 selon EgyptAir – qui effectuait la liaison entre Alexandrie et Le Caire a atterri à l’aéroport de Larnaca, ville de la côte sud de l’île. Après l’atterrissage de l’avion et le début de négociations, le pirate, un Égyptien selon l’agence de presse égyptienne Mena, a libéré une partie des passagers à l’exception de trois étrangers et de quatre membres d’équipage, a annoncé la compagnie Egyptair. France24
Selon un bilan officiel des dizaines de combattants islamistes ont été tués dans plusieurs localités algeriennes lors de multiples operations conduites par les forces de défense et de sécurité. De violents affrontements entre forces de sécurité et djihadistes se sont multipliés ces derniers jours. Le ministère Algérien de la défense dans un point de presse hier lundi a signalé d’entrée de jeu , que ses troupes ont tué un djihadiste à Tadmait à 80 kilomètres à l’est de la capitale. Selon la source ministerielle La mort de ce djihadiste au cours d’une opération militaire intervient deux jours après que trois autres ont été tués dans la même zone portant à 12 le nombre d’hommes armés tués par les forces de sécurité en une semaine. Des sources sécuritaires ont également signalé que dans le cadre des opérations de ratissage la police algérienne avaient également tué un jihadiste portant une ceinture d’explosifs dans la région Tizi Ouzou. Un total de « 157 terroristes, dont 10 commandants » ont été tués ou arrêtés dans des opérations militaires l’année dernière, selon le ministère de la Défense. BBC
Centrafrique : deux nouvelles accusations d’abus sexuels impliquant des casques bleus
Deux nouvelles accusations d’abus sexuels impliquant des casques bleus ont été signalées en Centrafrique. Depuis le début de 2016, 25 cas d’agressions sexuelles ou d’exploitation sexuelle ont été recensés par les Nations unies dans le pays. L’ONU a fait état, lundi 28 mars, de deux nouvelles accusations d’abus sexuels impliquant ses casques bleus en Centrafrique, l’une visant le contingent burundais et l’autre un soldat marocain. Ces cas s’ajoutent à ceux signalés vendredi dernier par la mission de l’ONU en République centrafricaine (Minusca). Ils portent à 25 au total le nombre d’accusations d’abus sexuels ou d’exploitation sexuelle recueillies par les Nations unies en République centrafricaine (RCA) depuis le début de l’année, a précisé le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric. Six autres cas présumés ont été signalés depuis début 2016 dans d’autres missions de maintien de la paix onusiennes, a-t-il ajouté. France24
Mali: à Kidal, un forum pour la paix sans les autorités
Lundi à Kidal, ville du nord contrôlée par la rébellion, un forum pour la réconciliation nationale s’est ouvert. Si un leader politique malien est venu du Sud pour assister à la rencontre, le gouvernement malien et les groupes armés pro-gouvernementaux n’étaient pas représentés, comme ils l’avaient annoncé. A la cérémonie d’ouverture du Forum, plusieurs centaines de personnes venues du Mali et des pays voisins, notamment de camps de réfugiés, étaient présentes. Présence également remarquée de représentants locaux de la mission de l’ONU au Mali, mais pas de représentants de l’Etat malien, ni de représentants des groupes armés pro-gouvernementaux. Ainsi il s’agissait plutôt d’un forum de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), c’est-à-dire de la rébellion. RFI
Niger : l’opposition « prête à dialoguer »
L’opposition nigérienne est prête à un « dialogue » avec le président Mahamadou Issoufou, dont elle conteste la réélection, a-t-elle annoncé lundi après une rencontre avec le Premier ministre Brigi Rafini. « Nous avons réitéré la disponibilité de l’opposition à aller à un dialogue global, sincère et inclusif » et « qui prenne en charge l’ensemble des questions que nous avons évoquées », a déclaré Mahamane Malam Sani, secrétaire général du Moden, le parti du principal opposant Hama Amadou. Mahamane Malam Sani s’exprimait au nom de la Coalition de l’opposition pour l’alternance (Copa 2016), qui a boycotté le second tour de la présidentielle du 20 mars. BBC
Ghana : trois sud-africains arrêtés
Au Ghana, les éléments du Bureau national d’investigation (BNI) ont interpellé trois anciens officiers de l’armée sud-africaine soupçonnés de préparer des actions contre la sécurité du pays. Les trois sud-africains et quinze autres personnes ont été arrêtés la semaine dernière lors d’un entrainement dans le centre du pays. Le plus grand parti d’opposition, le NPP affirme que ces hommes travaillaient comme gardes du corps de son candidat à la présidence et son colistier parce que leurs vies sont en danger. Mais le parti au pouvoir a présenté les trois officiers comme des « mercenaires » et « terroristes » arrivés dans le pays pour perturber les élections. Le Bureau national d’investigation indique les avoir trouvés en possession de documents et de photos des agents d’une société privée sollicitée par le gouvernement pour aider à préparer les élections. BBC
Le Cameroun se demande si la Kamikaze arrêtée est une lycéenne enlevée
Les autorités camerounaises ont de très forts doutes sur les affirmations de la kamikaze arrêtée vendredi qui dit faire partie des 276 lycéennes enlevées en avril 2014 à Chibok (Nigeria) par les islamistes de Boko Haram, a-t-on appris lundi de source administrative. « Nous ne pensons pas qu’elle est une fille (élève) de Chibok », a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat un haut-responsable administratif camerounais, en mettant en avant des incohérences entre l’âge supposé de la kamikaze et ceux des lycéennes enlevées. Dès samedi, le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, Midjiyawa Bakari, avait souligné qu’il fallait être très prudent sur ses déclarations. Africa1
Tchad: début d’une grève illimitée dans l’administration publique
Au Tchad, l’administration publique s’apprête à vivre une grève sèche et illimitée à partir de ce mardi. Une grève à l’appel de l’Union des syndicats du Tchad, membre de la Coalition de la société civile « Ça suffit », qui milite contre une candidature du chef de l’Etat à la présidentielle du 10 avril prochain. La grève générale et illimitée qui commence ce mardi a pour objectif principal la libération de Mahamat Nour Ahmat Ibedou, Nadjo Kaina Palmer, Younous Mahadjir et Céline Narmadji, comme l’explique l’un des porte-parole de la Coalition « ça suffit » : « Tant que nos camarades ne seront pas libérés, la grève générale ne sera jamais levée. Nous avons voulu demander à nos militants d’observer scrupuleusement cette grève, de faire en sorte que cette pression-là soit sentie par le gouvernement pour faire en sorte que nos camarades soient libérés ». RFI
Tchad: la tempête avant la campagne?
Le débrayage actif annoncé par les organisations de la société civile et les partis politiques pour ce mardi 29 mars risque de faire monter un mercure social déjà très élevé à quelques jours de l’élection présidentielle prévue le 10 avril prochain au Tchad. A l’origine de ces manifestations, l’arrestation de quatre responsables de la société civile qui s’apprêtaient à organiser des protestations tous azimuts contre la candidature d’Idriss Deby Itno à sa propre succession. Le moins que l’on puisse dire, c’est que si rien n’est fait pour maîtriser cette nouvelle montée de fièvre, plusieurs secteurs de la vie socioéconomique du pays, déjà fragile, vont prendre un coup. D’ores et déjà, les secteurs de la santé et de l’éducation, qui sont les plus grands pourvoyeurs de militants pour les syndicats, sont annoncés pour tourner au ralenti. Mais il faut surtout craindre une crise préélectorale qui pourrait déboucher sur les affrontements entre forces de l’ordre et civils. Fasozine
Ismaïl Omar Guelleh : « Les Djiboutiens m’ont interdit de partir »
Il aurait volontiers savouré une retraite paisible, assure-t-il, mais à l’en croire ses concitoyens ne l’entendaient pas de cette oreille. Au pouvoir depuis 1999, le chef de l’État sera candidat à sa propre succession le 8 avril, et le scrutin s’annonce sans surprise. Dans moins de deux semaines, au soir du vendredi 8 avril, Ismaïl Omar Guelleh, 68 ans dont presque dix-sept à la tête de la république de Djibouti, saura si les électeurs de ce micro-État de moins de 1 million d’habitants lui auront ou non accordé un quatrième mandat. Jeune Afrique
Congo-Brazzaville: nouvelles arrestations dans les rangs de l’opposition
Plusieurs interpellations ont eu lieu au Congo-Brazzaville dans les rangs de l’opposition ce lundi 28 mars. Elles s’ajoutent à l’arrestation ces derniers jours de deux proches de l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui était candidat à l’élection présidentielle remportée par Denis Sassou Nguesso au premier tour. Parmi les personnes interpellées, on trouve encore une fois un proche du candidat Jean-Marie Michel Mokoko. Il s’agit de son directeur de campagne dans la ville d’Ouesso, Dieudonné Dird. Selon ses proches, l’homme aurait été interpellé après avoir protesté, dans la rue, avec son mégaphone, contre des propos tenus lors d’une manifestation de femmes du parti au pouvoir qui s’en prenait à son candidat. Il se trouvait lundi soir encore au commissariat. RFI
Opération « villes mortes » de l’opposition au Congo-Brazzaville
La journée s’annonce très tendue, alors que les autorités congolaises appellent ce matin les populations à vaquer à leurs occupations habituelles. À Brazzaville comme à Pointe Noire, la tension est palpable. Le week-end pascal n’a pas été de tout repos au Congo Brazzaville, où l’opposition continue de contester la réélection de Denis Sassou N’Guesso à la présidence, dès le premier tour. La contestation doit se faire par « voie légale et pacifique », selon le communiqué publié samedi 26 mars par cinq candidats malheureux à la présidentielle. L’opération « ville morte », ce mardi 29 mars, doit être la première d’une série. DW
RDC : La constitution ne prévoit pas une extension du mandat présidentiel, selon Jérôme Bonso
« La constitution ne prévoit nullement que si la Ceni ne parvient pas à organiser l’élection du président de la République dont le nombre de mandats est limité à deux, elle peut s’adresser à la Cour constitutionnelle pour une petite extension », a déclaré lundi 28 mars Jérôme Bonso, secrétaire permanent de l’ONG « Agir pour des élections transparentes et apaisées » (AETA). Le président de la commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, a indiqué le 17 mars courant qu’il comptait introduire une requête à la Cour constitutionnelle pour obtenir « une petite extension » pour pouvoir organiser l’élection présidentielle. Le deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat s’achève en décembre prochain. Mais la Ceni a fait savoir que des contraintes techniques ne lui permettaient pas d’organiser cette élection dans le délai. Pour Jérôme Bonso, la Cour constitutionnelle et la Ceni n’ont pas le droit de proroger le mandat présidentiel. Radio Okapi
Tanzanie : un fonds suspend son aide
Un fonds de développement du gouvernement américain a suspendu son soutien financier à la Tanzanie, critiquant la gestion des élections dans l’archipel semi-autonome de Zanzibar. La Millennium Challenge Corporation a déclaré que la réorganisation des élections, annulées en octobre en raison de fraudes, avait manqué d’ouverture. Selon les responsables du fonds, le gouvernement tanzanien aurait aussi échoué à garantir qu’une nouvelle loi sur les cyber-crimes ne puisse porter atteinte à la liberté d’expression. La suspension des fonds, d’une valeur de plus de 400 millions de dollars, aura une incidence sur la capacité de la Tanzanie à mettre en œuvre ses projets d’électrification des zones rurales. BBC
Angola: 17 opposants politiques condamnés à des peines de 2 à 8 ans de prison
Dix-sept opposants politiques angolais, poursuivis pour rébellion et tentative de coup d’Etat contre le président José Eduardo dos Santos, ont été condamnés lundi à Luanda à des peines de 2 à 8 ans de prison au terme d’un procès fleuve. Le rappeur Luaty Beirao, qui avait effectué une grève de la faim de 36 jours en septembre-octobre, a été condamné à cinq ans et demi de prison « pour rébellion contre le président la République, pour association de malfaiteurs et falsification de documents ». Domingos da Cruz, présenté par le juge Januario Domingos comme le « leader » du groupe, a lui écopé de 8 ans et demi de prison pour tentative de coup d’Etat et association de malfaiteurs. RTBF