Amnesty International s’alarme de la situation au Burundi
« C’est très certainement la crise la plus grave à laquelle nous avons été confrontés cette année », explique Sarah Jackson, directrice régionale adjointe d’Amnesty International. Dans son rapport annuel, l’ONG attire l’attention sur la situation que connaît le Burundi, confronté à un violent conflit entre partisans du gouvernement et opposants à la réélection de Pierre Nkurunziza. « Depuis septembre des corps ont été retrouvés presque tous les jours dans les rues de la capitale et, plus occasionnellement, ailleurs dans le pays. » Comme le note le rapport, plus de 400 Burundais – notamment des membres du parti au pouvoir – ont été assassinés, tandis que 240 000 habitants du pays seraient en exil. L’inquiétude d’un nouveau génocide, 21 ans après celui du Rwanda a grandi au sein de la communauté internationale, préoccupée par les déclarations martiales des caciques du régime. Le Monde
Burundi: retour sur la visite de la délégation de haut niveau de l’UA
Après une visite de deux jours de quatre chefs d’Etats africains au Burundi, adoubés par leurs pairs pour tenter de trouver une issue pacifique à la crise politique, la délégation de haut niveau de l’Union africaine a proposé sa solution. Une solution qui semble faire le bonheur du pouvoir alors qu’une partie de l’opposition les accusent d’être venus tout simplement pour « conforter le président Nkurunziza ». Lorsque cette délégation de haut niveau a été constituée, la question d’une mission de protection et d’interposition au Burundi, la Maprobu, avait été mise à son agenda, même si le sommet de l’Union africaine avait mis un coup d’arrêt à ce projet. RFI
Le Burundi n’a rien à craindre des médiateurs africains
En dépit des sanctions économiques qui frappent durement le pays, le président burundais Nkurunziza n’a pas encore à s’inquiéter des pressions de la communauté internationale et moins encore de l’Union africaine : succédant au secrétaire général de l’ONU, une délégation de quatre chefs africains mandatés par leurs pairs pour trouver une issue pacifique à la crise, ont passé deux jours au Burundi et leur position marque un net recul par rapport à des prises de position précédentes . E,n effet, alors que l’Union africaine avait initialement proposé le déploiement d‘une force de 5000 hommes destinée à enrayer les violences, (ce que les autorités de Bujumbura avaient catégoriquement refusé…)le président sud africain Zuma et ses pairs (les présidents de Mauritanie, du Sénégal, du Gabon et le Premier ministre éthiopien) ont suggéré d’envoyer au Burundi 100 observateurs des droits de l’homme et une centaine d’experts militaires non armés. Le porte parole de l’un des partis d’opposition, l’UPRONA, a déjà regretté le fait que ces observateurs, en nombre insuffisant, n’auraient pas la possibilité de se déployer à l’intérieur du pays. Le Soir
Afrique: Crise burundaise – Grand flop pour une délégation de haut niveau
Constat d’échec ; c’est ce qu’on peut tirer comme conclusion du séjour de 2 jours de la mission de haut niveau de l’Union africaine à Bujumbura ; les sceptiques avaient donc raison, qui étaient très réservés sur cette mission pour raisonner l’entêté de Bujumbura ; en effet, à l’issue de ces 48h, les chefs d’Etat du Gabon (Ali Bongo Ondimba), d’Afrique du Sud (Jacob Zuma), du Sénégal (Macky Sall), de la Mauritanie (Mohamed Abd el Aziz) et le Premier ministre éthiopien (Haile Mariam Dessalegn) sont répartis pratiquement bredouilles, n’étant pas parvenus à arracher à leur homologue les concessions décisives pour décrisper le climat social, très tendu depuis un an ; on se rappelle qu’il y a encore quelques mois, l’UA menaçait de déployer, « que Nkurunziza le veuille ou non », une force africaine de 5 000 hommes au Burundi pour protéger la population et conjurer un génocide, et que, quand la fameuse délégation a été constituée, la question d’une Mission de protection et d’interposition au Burundi (Maprobu) faisait partie de son agenda même si, dit-on, le sommet de l’UA avait donné un coup d’arrêt à cela ; pour avoir proposé, en lieu et place de cette force, que l’organisation continentale y porte à 100 et le nombre de ses observateurs des droits de l’homme et celui de ses experts militaires non armés, les cinq émissaires de haut niveau de l’UA lui ont assené le coup de grâce pendant leur visite au Burundi. L’Observateur Paalga
Le Nigeria fait des économies en supprimant 20.000 fonctionnaires fantômes
Le ministère nigérian des Finances a supprimé quelque 20.000 fonctionnaires « fantômes » et réalisé ainsi plusieurs millions de dollars d’économies mensuelles, a annoncé le gouvernement dans le cadre de sa campagne contre la corruption. Ces salariés « fantômes » ne représentent qu’une « partie du personnel non existant » qui touchent chaque mois des salaires dans la fonction publique, a indiqué dimanche dans un communiqué Festus Abanki, conseiller du ministère des Finances. « Le montant des salaires de février 2016 a été réduit de 2,293 milliards de nairas » (11,53 millions de dollars), affirme le communiqué du ministère. Ces mesures, qui font partie d’un vaste plan de lutte contre la corruption et les dysfonctionnements dans le secteur public, doivent contribuer à renforcer les ressources budgétaires de l’Etat, mises à mal par la baisse des cours du pétrole, souligne le ministère. VOA
Un djihadiste malien devant la CPI
L’audience de confirmation des charges contre ce chef touareg mis en cause dans la destruction de mausolées de saints hommes est prévue mardi et mercredi. Lors de cette audience, le procureur de la Cour pénale internationale tentera de justifier la tenue d’un procès contre Ahmad Al Faqi Al Mahdi. Ce dernier, âgé d’environ 40 ans, est le premier djihadiste à être écroué par la CPI dans le cadre d’une enquête sur les violences de 2012-2013 au Mali. Dans le mandat d’arrêt émis contre lui, Ahmad Al Faqi Al Mahdi est accusé d’avoir commis des crimes de guerre dans le nord du Mali et d’avoir détruit des édifices religieux et des monuments historiques. La ville malienne de Tombouctou a été fondée entre le 11e et le 12e siècle par des tribus touareg. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité. BBC
Somalie: au moins trente morts dans des explosions à Baidoa
Les islamistes shebab ont encore frappé en Somalie. Au moins 30 personnes ont été tuées et une soixantaine blessées dans un double attentat à la bombe dimanche à Baidoa. « Le chiffre officiel est de 30 morts, tous des civils, et 61 autres ont été blessés, dont 15 grièvement », a indiqué Abdurashid Abdulahi, gouverneur de la province de Bay. Une première voiture piégée a explosé devant un restaurant populaire d’un quartier fréquenté de la capitale régionale, située à environ 200 km au nord-ouest de Mogadiscio. Puis un kamikaze s’est fait exploser au milieu des gens qui fuyaient la scène du premier attentat. Jeune Afrique
Visite d’Erdogan en Côte d’Ivoire: le président turc en quête d’investissements
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, est à Abidjan depuis dimanche. Il entame une visite officielle de 48h en Côte d’Ivoire. Cette visite est la première d’un président turc sur le sol ivoirien. Un voyage placé sur le signe de l’économie et des investissements. Initialement prévu pour 15h, c’est finalement à 19h, heure locale, que l’avion présidentiel turc a atterri à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Le président Erdogan et son épouse ont été accueillis par le couple présidentiel ivoirien. RFI
Bénin: le rôle des Eglises dans la campagne présidentielle
Dernière ligne droite, avant l’élection présidentielle prévue dimanche 6 mars 2016 au Bénin. Dans cette campagne, les différentes communautés religieuses sont très actives. Illustration avec l’Eglise biblique du Saint-Esprit, dont le lieu de culte est installé dans le quartier Tanto, à Cotonou. RFI
Érythrée : « La politique préférentielle de l’Europe gonfle les chiffres de la migration »
Les Érythréens sont près de 5 000 à fuir leur pays chaque mois. Ils constituent, avec les Syriens, le contingent le plus important de migrants en Europe. Entretien exclusif avec l’ambassadrice d’Érythrée en France, Hanna Simon. Les Érythréens pourraient juste chercher une vie meilleure. Mais l’Érythrée n’est pas seulement un pays en voie de développement, dont le PIB est classé au 168e rang mondial (sur plus de 220). C’est aussi l’un des pays les plus fermés au monde, tenu d’une main de fer par Issayas Afeworki, ancien héros de la guerre d’indépendance contre l’Éthiopie, obtenue en 1993. L’Érythrée n’a ni opposition, ni presse libre, ni Constitution et n’a jamais connu d’élections. France 24
Violents affrontements entre Blancs et Noirs sur des campus sud-africains
L’Afrique du Sud est à nouveau en proie à des tensions raciales : en une semaine, deux universités, à Pretoria et Bloemfontein, ont été le théâtre de heurts entre des étudiants blancs et noirs. Des violences révélatrices des inégalités et des incompréhensions qui persistent entre les deux communautés, particulièrement perceptibles à l’université, expliquent nos Observateurs. France 24
En Centrafrique, le commerce du sexe est devenu un moyen de survie généralisé
Pas une semaine ne passe sans que l’ONU révèle un nouveau scandale en Centrafrique: les allégations d’abus sexuels de ses casques bleus sur des civils se multiplient dans ce pays meurtri par des années de guerre, où le commerce du sexe est devenu un moyen de survie généralisé. Depuis le début du mandat onusien pour déployer la Minusca en Centrafrique en septembre 2014, 42 cas présumés d’exploitation ou d’abus sexuels commis par des Casques bleus ont déjà été signalés. Parallèlement, la justice française enquête sur de présumés cas de viols commis par des soldats de l’opération Sangaris. L’an dernier, près d’un tiers des cas recensés par l’ONU au sein de ses 16 missions de paix dans le monde concernait la Minusca. Slate
Comment la Tunisie est devenue un foyer de recrutement pour l’EI
Vu de l’extérieur cela ressemble à une énigme sans réponse. Comment la Tunisie, qui est le berceau du Printemps arabe, le pays le plus démocratique d’Afrique du Nord et qui a l’un des meilleurs systèmes éducatifs de la région, peut-être le premier foyer au monde de combattants étrangers qui partent rejoindre les rangs du groupe terroriste Etat islamique en Syrie et en Irak? C’est la question à laquelle a voulu répondre le média américain The Wall Street Journal, qui rappelle qu’entre 6 et 7.000 Tunisiens ont rejoint les rangs de l’EI, et que 15.000 autres ont été interdits de voyage à l’étranger par les autorités tunisiennes qui craignent de les voir faire le même chemin. Slates
Par la force des choses, la Somalie est devenue un pays sans argent liquide
Le Kenya est souvent affiché comme le laboratoire du paiement bancaire par téléphone. Des millions de Kényans ont déjà ouvert un compte bancaire via mobile et règlent leurs achats quotidien en pianotant sur leur clavier. Le M-pesa, service du genre le plus connu d’Afrique, est le symbole d’un Kenya devenu champion du paiement par mobile. Aujourd’hui, il est même possible de voyager 10 jours au Kenya sans toucher une seule fois à de l’argent liquide. À lire aussi: C’est en Afrique que la croissance des start-ups est la plus forte Mais plus surprenant, cette contagion technologique s’est répandue dans la Somalie voisine, détruite par plus de deux décennies de guerre civile et toujours le théâtre de combats entre troupes gouvernementales et le groupe terroriste Al-Shabab. À Mogadiscio, la capitale, c’est par la force des choses que les habitants abandonnent peu à peu l’usage de l’argent liquide, comme l’explique le site d’informations Quartz. Slate
Afrique du Sud: inquiétudes sur les moyens et l’état de l’armée
Après l’annonce surprise par Jacob Zuma d’un retrait des soldats sud-africains déployés depuis 2008 au Darfour mercredi dernier, les analystes s’inquiètent de l’état de l’armée sud-africaine. Des coupes budgétaires importantes dans le secteur de la défense sont prévues pour les trois prochaines années, ce qui pourrait remettre en cause d’autres missions de maintien de la paix. RFI
Double attaque des shebab sur un hôtel de Mogadiscio: au moins 14 morts
Nouvelle attaque d’un hôtel revendiquée par les islamistes shebab à Mogadiscio. Une fusillade à l’arme automatique vendredi soir dans un hôtel du centre de la capitale somalienne a été précédée de deux très fortes explosions provoquée par un camion et un autre véhicule piégés près d’un jardin public. Quatorze personnes ont été tuées dans cette attaque, d’après un bilan provisoire qui continuait d’évoluer ce samedi en début d’après-midi. L’assaut s’est déroulé dans le centre-ville, à proximité de l’enceinte ultra-sécurisée de la Villa Somalia, complexe fortifié abritant la présidence somalienne et les bureaux du Premier ministre. L’Express
Algérie – Libye : fausse alerte !
Une mauvaise communication du ministère de l’Économie et des Finances tunisien est à l’origine de la mise en état d’alerte maximale des forces algériennes à la frontière avec la Libye. Le département dirigé par Slim Chaker avait signifié aux Libyens installés en Tunisie depuis plus de trois mois qu’ils devaient s’acquitter de la vignette automobile, mais avait laissé entendre qu’ils devaient le faire à un poste-frontière, et non auprès d’un quelconque bureau de recettes fiscales. Plutôt que de se rendre à Ras Jedir, le principal poste-frontière, complètement saturé par l’afflux des réfugiés, les personnes concernées ont préféré passer par l’Algérie, longer la frontière jusqu’en Libye, puis revenir en Tunisie pour acheter la fameuse vignette. Ce mouvement de population massif et inhabituel a déclenché la réaction des autorités algériennes. Jeune Afrique
Libye : demain la guerre contre l’État islamique ?
Pour stopper Daesh, l’option d’une intervention militaire internationale est de plus en plus envisagée mais fait débat, notamment chez des voisins maghrébins inquiets des probables conséquences. La Libye, « homme malade » de l’Afrique du Nord. État failli, où, sur la plaie laissée par l’ablation du régime Kadhafi opérée par l’Otan en 2011, prospèrent depuis cinq ans les miasmes des milices et de la guerre civile. Sur cette gangrène s’est enkysté le mal absolu, Daesh – fin 2014 à Derna, puis en février 2015 à Syrte -, qui menace d’infecter son voisinage africain et de semer la terreur dans une Europe distante d’à peine 300 km. Au chevet du malade, le collège de l’ONU tente tous les remèdes, et les frères arabes s’épuisent en médiations, vaines jusqu’à présent. Jeune Afrique
Djibouti : premier sommet des chefs d’Etat des pays contributeurs de l’AMISOM
Le premier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays contributeurs de la Mission de maintien de paix de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM) a eu lieu dimanche dans la capitale djiboutienne. Placé sous la présidence du chef de l’Etat djiboutien, Ismail Omar Guelleh, ce sommet a vu la participation de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont le président somalien, Hassan Cheick Mahamoud, celui du Kenya, Uhuru Kenyatta ainsi que le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn. La rencontre a fait le point sur les avancées enregistrées en vue de l’instauration d’une paix définitive en Somalie en examinant en même temps les voies et moyens d’intensifier et de consolider l’œuvre de pacification amorcée il y a de cela plusieurs années sous l’égide de l’Union africaine. Xinhua
Présidentielle au Niger : retour sur la campagne et le premier tour
À la surprise générale, il y aura un second tour à la présidentielle au Niger, organisé le 20 mars entre le sortant Mahamadou Issoufou et Hama Amadou, actuellement en prison. L’envoyé spécial de France 24 revient sur la campagne et le premier tour. Pas simple d’organiser une élection dans un des pays les plus pauvres du monde, le Niger. Dans cet État de 18 millions d’habitants, un grand nombre de citoyens n’ont pas de pièces d’identité. Cette année, un système biométrique devait être déployé à l’occasion de la présidentielle et des législatives du dimanche 21 février. Mais il ne fut pas opérationnel dans les temps. Pourtant le Nigeria voisin, dix fois plus peuplé avec 180 millions d’habitants, l’avait mis en place avec succès l’an dernier. France 24
Gambie: Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 21 ans, candidat pour un 5e mandat
Le président gambien Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 21 ans, a été investi candidat par son parti pour briguer un cinquième mandat à l’élection présidentielle prévue en décembre, et s’est dit opposé à toute limitation de mandat, selon la télévision publique. M. Jammeh, arrivé au pouvoir en 1994 après un putsch et réélu quatre fois, a été désigné candidat de l’Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC, au pouvoir) au scrutin présidentiel du 1er décembre 2016 lors d’un congrès vendredi, selon des images diffusées samedi soir par la télévision publique gambienne. « Continuons d’être au service du peuple de Gambie et gardons notre détermination à mieux le servir et lui donner les standards de vie parmi les plus élevés dans le monde », a déclaré M. Jammeh à ses partisans, lors de ce congrès tenu à Kanilai, sa localité natale dans l’ouest du pays. TV5
Qui sauvera l’industrie minière africaine ?
La grand-messe de l’industrie minière africaine, Mining Indaba, s’est achevée au Cap dans une ambiance plombée par la crise chinoise. Le spectre du ralentissement de la croissance de la deuxième économie mondiale a plané tout au long de ce salon annuel, véritable thermomètre de la situation économique du continent. Il faut rappeler que la demande chinoise en matières premières a représenté 100 milliards de dollars en 2014, soit l’équivalent de la moitié des échanges sino-africains. Mais, depuis, la crise est passée par là et la demande chinoise en minerais africains s’est effondrée de plus de 40 % l’an dernier. La crise est telle que le géant Anglo American prévoit de revendre la moitié de ses mines en Afrique et supprimer 85 000 emplois ! Le Monde
Archives Foccart: la France et le coup d’Etat de Bokassa
Il y a cinquante ans, un nouveau pouvoir s’installait en Centrafrique : celui de Jean-Bedel Bokassa, le colonel putschiste qui venait de renverser David Dacko lors du coup d’Etat de la Saint-Sylvestre. Cinquante ans plus tard, de nombreux points d’interrogation persistent sur l’attitude de la France avant, pendant et après ce coup d’Etat. Les archives de Jacques Foccart, conseiller du général De Gaulle pour les Affaires africaines, fournissent quelques réponses. RFI a pu consulter aux archives nationales des documents devenus disponibles depuis le 1er janvier dernier. Certains sont des inédits. RFI