Présidentielle au Kenya : Uhuru Kenyatta en tête avec plus de 90% des voix, selon la Commission électorale
L’opposant Raila Odinga avait appelé ses partisans à boycotter ce nouveau scrutin présidentiel qui se tenait jeudi, estimant que les conditions d’une élection crédible n’étaient pas réunies. Des violences ont émaillé la journée de vote. Au lendemain de la journée de vote au Kenya, les premiers résultats dessinaient une victoire sans appel d’Uhuru Kenyatta. Après le dépouillement d’un peu plus d’un tiers des bureaux de vote, vendredi 27 octobre au matin, le président sortant récoltait plus de 93% des voix, d’après les chiffres communiqués par la Commission électorale. L’appel au boycott du scrutin par Raila Odinga laisse peu de doute sur l’issue de cette élection : Uhuru Kenyatta est assuré de remporter un second mandat. Jeune Afrique
Kenya: la faible participation assombrit la réélection attendue du président Kenyatta
Le Kenya paraissait vendredi toujours plus divisé après une présidentielle boycottée par l’opposition, endeuillée par la mort de plusieurs de ses partisans et dont la faible participation questionne d’ores et déjà la légitimité du président Uhuru Kenyatta. Les opérations de compilation des résultats se poursuivaient et vendredi, la Commission électorale (IEBC) avait reçu les résultats de plus de 36.000 des 40.883 bureaux de vote du pays, a annoncé sur son compte Twitter son chef Wafula Chebukati. Le résultat ne fait aucun doute: le sortant Kenyatta – de l’ethnie majoritaire kikuyu – est assuré de l’emporter, son rival historique, l’opposant Raila Odinga (un Luo), ayant décidé de ne pas participer à ce qu’il a qualifié de « mascarade » électorale. TV5
Au Burundi, Nkurunziza défie la justice internationale et renforce son emprise
Les uns après les autres, rapports et témoignages dressent depuis 2015 un bilan étourdissant de la répression contre l’opposition et du système de terreur qui s’enracine au Burundi. En vain. Pendant ce temps, le président Pierre Nkurunziza assoit son pouvoir. Trois événements quasi simultanés confirment ce constat : une Constitution à sa main, le principal mouvement rebelle armé décapité et la porte claquée au nez de la Cour pénale internationale (CPI), dont le pays est, vendredi 27 octobre, le premier à se retirer. Sur le plan institutionnel, le président – âgé de 53 ans et à la tête de l’Etat depuis douze ans – se donne les moyens de s’éterniser au pouvoir. Mardi 24 octobre, le gouvernement a adopté un projet de réforme constitutionnelle qui lui ouvre la voie pour se représenter en 2020, voire en 2027 (les mandats passant de cinq à sept ans). Le nouveau texte, travaillé en amont depuis près de deux ans dans les collines burundaises où le pouvoir est ancré, pourrait être soumis à référendum au début de 2018. Le Monde
Le Burundi quitte la CPI
Le Burundi est devenu vendredi le premier pays africain à quitter la Cour Pénale Internationale, un an après avoir notifié son départ à l’institution judiciaire. Fadi El-Abdallah, le porte-parole de la CPI, a déclaré à la BBC, que ce retrait n’affectera pas les enquêtes que mène la Cour au Burundi. Le pays de l’Afrique de l’Est a accusé la CPI de cibler les leaders africains. En Septembre, la Commission d’enquête de l’Onu sur le Burundi a accusé le gouvernement de commettre des crimes contre l’humanité, incluant des exécutions et des tortures, et a appelé la CPI à ouvrir une enquête dès que possible. BBC
Mali : trois Casques bleus tués et deux autres blessés dans le nord du pays
Trois Casques bleus de la Mission multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies au Mali (MINUSMA) ont été tués jeudi quand leur véhicule a heurté une mine dans le nord du pays, a indiqué la Mission dans un communiqué de presse. « Aujourd’hui vers 14h30, un véhicule de la Force de la MINUSMA qui escortait un convoi logistique a heurté une mine ou un engin explosif improvisé sur l’axe Tessalit-Aguelhok », a précisé la MINUSMA dans ce communiqué. Suite à l’explosion, trois Casques bleus ont perdu la vie et deux autres ont été blessés selon un bilan provisoire. Leur évacuation médicale a été effectuée sur la ville de Kidal. UN
Mali: 15 jihadistes «neutralisés» par les militaires de Barkhane et les forces spéciales
L’état-major français ne l’a révélé que ce jeudi 26 octobre au matin. Au Mali, l’opération Barkhane et les forces spéciales françaises ont mené en début de semaine un raid, contre un groupe armé terroriste dans le nord du pays. Selon la terminologie de l’armée, 15 combattants jihadistes ont été mis hors de combat. Selon nos informations, la quasi totalité seraient morts. Le colonel Patrick Steiger est le porte-parole des armées françaises. Il s’exprimait ce matin à Paris. RFI
Sénégal: l’immunité parlementaire de Khalifa Sall pourrait être levée
Au Sénégal, l’immunité parlementaire du maire de Dakar, élu député en prison, pourrait être levée prochainement. C’est en tout cas ce que souhaite le procureur de la République, qui en a fait la demande auprès de l’Assemblée nationale. Khalifa Sall est incarcéré depuis mars, notamment pour des accusations de détournement de deniers publics. Il a toujours clamé son innocence. RFI
«Biens mal acquis»: le vice-président équato-guinéen reconnu coupable à Paris
L’actuel vice-président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang, qui n’est autre que le fils du président guinéen en exercice, a été condamné par contumace, en première instance, à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende avec sursis, ce vendredi 27 octobre 2017 à Paris. Les biens saisis sont confisqués. La justice l’a reconnu coupable dans l’affaire des « biens mal acquis ». C’est inédit. RFI
Droits de l’homme au Burundi: vives inquiétudes à l’ONU sur la situation du pays
La commission d’enquête indépendante pour le Burundi était de passage à New York pour présenter les conclusions de son enquête sur les violations des droits de l’homme depuis 2015. Déjà présentées au mois de septembre à Genève, elles sont accablantes pour Bujumbura. L’ONU accuse le gouvernement de s’être adonné à des crimes contre l’humanité. Mais, alors que le Burundi annonce une révision prochaine de sa Constitution et que le pays n’est plus membre de la Cour pénale internationale depuis quelques heures, les propos de la commission prennent un autre écho. RFI
Nikki Haley demande des élections en 2018 en RDC
L’ambassadrice américaine à l’ONU est à Kinshasa où le calendrier électoral n’a toujours pas été publié. La diplomate a insisté pour que « les élections soient organisées en 2018 sinon la RDC ne pourra pas compter sur le soutien des Etats-Unis et de la communauté internationale » À la CENI qui évoque un délai de 504 jours pour organiser ces élections, soit un scrutin à organiser à la mi-2019, l’ambassadrice américaine a déclaré que « les élections sont possibles si toutes les parties s’impliquent, la CENCO notamment, et toutes les parties prenantes doivent mettre la main à la pâte ». « Les élections doivent être organisées en 2018 sinon la République Démocratique du Congo ne doit pas compter sur le soutien des États-Unis et de la communauté internationale », a dit au sortir de sa rencontre avec la commission électorale nationale indépendante Nicky Halley. VOA
Le HCR confirme la fuite de 500 Togolais au Ghana
Plus de 500 Togolais ont trouvé refuge au Ghana voisin, fuyant la répression des forces de sécurité dans la région de Mango dans un climat de forte contestation populaire contre le pouvoir, a révélé vendredi l’ONU. « Le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) travaille avec les autorités du Ghana pour assister plus de 500 Togolais arrivés récemment dans le pays, fuyant les troubles politiques dans leur pays », peut-on lire dans un communiqué de l’organisation onusienne publié vendredi. VOA
Libéria: Prince Johnson soutient Weah
L’ancien chef de guerre libérien, Prince Jonhson, a apporté son soutien à l’ancien international de football George Weah qui affronte au second tour le vice-président sortant Boakai. Il a annoncé jeudi son ralliement à la candidature de l’ex-star du foot Georges Weah pour le second tour du 7 novembre. Il a justifié son ralliement à l’ancienne star du PSG et du Milan AC par la nécessité d’unir l’opposition face au parti au pouvoir. « Je sais qu’aucun parti ne pourra résoudre seul ces problèmes. C’est pourquoi nous devons tous unir nos forces », a-t-il ajouté. BBC