Somalie: des jihadistes du groupe EI s’emparent d’une ville du Puntland
Selon plusieurs sources, des partisans du groupe EI ont pris le contrôle mercredi matin 25 octobre de Qandala, une ville portuaire située dans la région semi-autonome du Puntland. Cette prise serait une première pour l’organisation jihadiste en Somalie. C’est peut-être une nouvelle preuve de la montée en puissance de l’EI en Somalie. Selon une bonne source, une cinquantaine d’islamistes ont attaqué la ville mercredi dans la matinée. Après de brefs affrontements avec les forces de sécurité, les assaillants ont pris le contrôle de cette localité d’environ 20 000 habitants située quasiment à la pointe nord-est du pays, dans la région semi-autonome du Puntland. RFI
Terrorisme au Sahel : Washington place ses drones au Niger
Les États-Unis sont sur le point d’investir dans une base aérienne au Niger, à Agadez, pour y déployer des drones dans le cadre de la lutte antiterroriste au Sahel. Il s’agit du plus important investissement du Pentagone en Afrique. C’est une somme à la hauteur de l’enjeu dans une région gangrenée par les trafics, cernée par des groupes armés où, chaque semaine, 12 000 hommes, femmes et enfants transitent dans l’espoir de rejoindre le continent européen. Les États-Unis s’apprêtent à investir à Agadez, ville du centre du Niger, dans une base aérienne pour pouvoir y déployer des drones, selon des informations révélées par le site The Intercept, puis confirmées par le Pentagone. France 24
Ghana : des soldats pris en défaut
L’armée ghanéenne a pris des mesures disciplinaires concernant des soldats qui ont assuré la protection d’Ibrahim, un frère du président John Mahama, lors d’une rencontre politique organisée dimanche dernier. Les militaires n’étaient pas autorisés à s’occuper de la sécurité de l’homme d’affaires, selon le colonel Aggrey Quashie, porte-parole de l’armée ghanéenne. Les soldats qui ont assuré l’escorte d’Ibrahim Mahama font partie de la garde présidentielle et n’avaient pas reçu la consigne d’être au service du frère du chef de l’Etat, a précisé le colonel Quashie. BBC
CPI: retraits de l’Afrique du Sud, de la Gambie, du Burundi, «un effet domino»
Après les décisions du Burundi et de l’Afrique du Sud, la Gambie est le troisième pays à annoncer son retrait de la Cour pénale internationale. Ce nouveau départ constitue un revers personnel pour la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, de nationalité gambienne, qui a été ministre de la Justice du président Yahya Jammeh. D’autres pays africains vont-ils suivre cet exemple… Assiste-t-on à la mort lente de la justice internationale ? Patrick Tshibuyi, assitant chargé de la sensibilisation au bureau de la CPI à Kinshasa, répond à Jean Jacques Louarn. RFI
Est-ce le début de la fin pour la CPI?
Selon les experts, ces départs ne signifient pas pour autant la « mort » de ce premier tribunal permanent chargé de juger les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocides. « La justice internationale, tout comme la CPI, a toujours eu des hauts et des bas: elle ne va pas disparaître », a assuré à l’AFP Alex Whiting, professeur de droit à l’université d’Harvard. « Prévu dans le traité », le retrait de la Cour envoie « un message fort », d’après Aaron Matta, chercheur au sein de l’Institut de La Haye pour une justice mondiale. « Mais au final, la CPI existe pour les victimes et non pour ceux au pouvoir qui décident de ratifier ou non un traité. » AFP – Le Vif
Le Tchad veut devenir une fédération
Un décret rendu public mardi soir précise que le Haut comité chargé des réformes institutionnelles (HCRI) a comme objectif de »définir et exécuter, initier, proposer et conduire toutes réformes touchant aux institutions de la République ». Cette annonce est la concrétisation des promesses de campagne faites par Idriss Déby Itno, candidat président du MPS (parti au pouvoir) lors de la présidentielle d’avril 2016. Il avait promis de changer la forme de l’Etat en optant pour la fédération. D’après une source à la primature contactée par APA, le haut comité doit également superviser l’organisation du forum national de validation de ces réformes. BBC
Dos Santos appelle l’opposition congolaise à la patience
Le président angolais a, dans un un discours prononcé lors d’une réunion des dirigeants des pays des Grands lacs à Luanda, appelé l’opposition de République démocratique du Congo (RDC) à faire preuve de patience jusqu’à la présidentielle reportée en 2018. « Pour ceux qui veulent arriver au pouvoir, il est important de savoir qu’ils peuvent le faire démocratiquement, en respectant la loi et la volonté souveraine des électeurs », a déclaré Eduardo dos Santos. « Il vaut mieux attendre quelques mois de plus pour le faire dans de bonnes conditions de sécurité et de tranquillité plutôt que de se lancer sur les chemins incertains de la violence », a-t-il ajouté. VOA
Soudan : pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en 1989, Béchir propose de se doter d’un Premier ministre
Le président soudanais Omar el-Béchir a proposé de nommer un Premier ministre pour la première fois depuis sa prise de pouvoir par un coup d’État en 1989, a indiqué mercredi un de ses conseillers. « La proposition du président s’inscrit dans les changements à faire dans la Constitution sur la base des recommandations du dialogue national », a indiqué mercredi un conseiller du président soudanais, Al-Rashid Haroon. Le nouveau Premier ministre devrait être désigné dans les deux prochains mois, selon lui. Pour rappel, Omar el-Béchir avait supprimé ce poste, en 1989, après son coup d’État – soutenu par les islamistes – contre le Premier ministre de l’époque, Sadiq al-Mahdi. Jeune Afrique
Soudan du Sud: 145 enfants soldats libérés par deux groupes armés
Un total de 145 enfants soldats ont été libérés mercredi par deux groupes armés à Pibor (Etat du Jonglei) dans l’est du Soudan du Sud, a annoncé le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dans un communiqué. « Notre espoir c’est que la libération d’aujourd’hui soit suivie par de nombreuses autres, pour que les 16.000 enfants qui sont encore dans des groupes armés puissent rentrer dans leurs familles », a déclaré Mahimbo Mdoe, le représentant de l’Unicef au Soudan du Sud, cité dans le communiqué. Ces enfants ont été libérés par la SPLA-IO, le principal groupe rebelle de l’ancien vice-président Riek Machar, et par la Faction Cobra, un ancien mouvement rebelle. TV5
Burkina : qui est l’adjudant Gaston Coulibaly, accusé d’être le cerveau d’une « tentative de déstabilisation » ?
Activement recherché, cet ex-sous-officier de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) proche de François Compaoré est accusé d’être l’instigateur d’une récente tentative de déstabilisation contre les autorités burkinabè. Il s’est taillé une place de choix dans le club des personnes les plus recherchées au Burkina. Pointé du doigt par les autorités comme le « cerveau » de la tentative de déstabilisation des institutions qui aurait été fomentée mi-octobre par plusieurs éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’adjudant Gaston Coulibaly est toujours en fuite et activement recherché par les services de sécurité burkinabè. Jeune Afrique
Mozambique: échec d’une rencontre entre médiateurs et opposition
Une rencontre entre deux médiateurs des pourparlers de paix au Mozambique et le chef du principal parti d’opposition Afonso Dhlakama a échoué en raison de combats entre l’armée et l’ex-rébellion, a rapporté mercredi l’opposant dans la presse. Ce rendez-vous, prévu samedi, visait à débloquer les discussions lancées en mai à Maputo pour mettre fin au conflit larvé entre le gouvernement et l’ancienne rébellion de la guerre civile mozambicaine (1976-1992), la Renamo, dans le centre du pays. « Nous nous étions mis d’accord (avec le président Filipe Nyusi) pour que deux médiateurs viennent à Gorongosa (centre) pour me rencontrer », a affirmé M. Dhlakama à l’hebdomadaire indépendant Canal de Moçambique paru mercredi. TV5
Angola : Dos Santos devra s’expliquer
La Cour suprême de l’Angola a demandé mercredi au président José Eduardo dos Santos de fournir des explications sur la nomination de sa fille à la tête de la société nationale de pétrole, Sonangol. L’annonce de la plus haute juridiction du pays fait suite à une plainte déposé par un groupe d’avocats angolais contre le chef de l’Etat au sujet du décret nommant Isabel Dos Santos au poste de président du conseil d’administration de la compagnie pétrolière publique. Les avocats ont également lancé une pétition pour contester la nomination de la fille aînée du président Dos Santos, en début juin dernier.
« Le régime mauritanien a mis le pays dans une situation déplorable »
Militaire mauritanien, ancien président du pays de 2005 à 2007, Ely Ould Mohamed Vall est devenu un farouche opposant au chef de l’Etat actuel, Mohamed Ould Abdelaziz (dont il est le cousin), arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 2008, élu en 2009 puis réélu en 2014 avec 80 % des suffrages lors d’une élection boycottée par les principaux partis de l’opposition. Il dénonce, comme une bonne partie de l’opposition, la volonté du président Aziz de modifier la Constitution – qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels – pour pouvoir se représenter en 2019. BBC
Le Sénégal lance la carte d’identité Cédéao
Les Sénégalais seront les premiers à disposer de la carte d’identité biométrique multifonctions mise au point par les 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Le président du Sénégal, Macky Sall, a lancé début octobre les opérations de production de cette carte d’identité censée faciliter la libre circulation des personnes dans les pays de cette organisation d’intégration régionale créée en 1975. Les Sénégalais pourront se faire établir cette carte, dès novembre prochain, par les services du ministère de l’Intérieur et leurs démembrements, annonce l’Agence de presse sénégalaise (APS), en citant Macky Sall. BBC
Banque mondiale : 24 pays africains en hausse dans le classement « Doing Business » 2017
La 14e édition du rapport de la Banque mondiale qui évalue chaque année la facilité à faire des affaires (« Doing Business ») d’un pays à l’autre est parue mardi. Résultat des courses : plus de la moitié des pays africains voient leur score s’améliorer par rapport à l’édition de l’an dernier. Sur les 190 économies passées au crible par les équipes de la Banque mondiale dans son désormais habituel rapport Doing Business, dont la 14e édition a été rendue publique mardi 25 octobre 2016, les États africains s’en tirent plutôt bien. 24 des 54 pays africains classés voient progresser la note attribuée par les économistes de Washington, sur la foi de questionnaires et de rencontres avec des experts locaux dont des consultants, des avocats ou des administrations. Jeune Afrique