Somalie: au moins 7 morts dans l’explosion d’un véhicule piégé sur un marché
Au moins sept personnes ont été tuées et cinq blessées lundi dans l’explosion d’une voiture piégée sur un marché très animé de Mogadiscio, la capitale de la Somalie, a-t-on appris de source policière et auprès de témoins. Selon la police, les forces de sécurité ont intercepté un véhicule suspect à l’entrée du marché de Kawo-Godey, dans le sud de Mogadiscio, et forcé le chauffeur à en descendre, quelques minutes avant qu’il n’explose. « Le chauffeur suspect a été arrêté par les forces de sécurité et il était interrogé quand le véhicule a explosé. Selon les premières informations que nous avons reçues, sept personnes ont été tuées dans l’explosion et cinq blessées », a déclaré un responsable de la police, Mohamed Hassan. TV5
RDC : six civils tués dans une nouvelle attaque de rebelles à Beni
Six civils et un rebelle ont été tués lors d’une attaque attribuée au groupe armé ADF dans la nuit de lundi à mardi dans la région de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources civiles et militaires. Plusieurs milliers de personnes ont marché mardi matin à Beni pour exprimer leur colère contre l’insécurité, a constaté un correspondant de l’AFP. L’attaque a visé Oicha à 30 km au nord de Beni, cible régulière de raids attribués aux Forces démocratiques alliées (ADF), historiquement des rebelles musulmans ougandais. “Les ADF ont fait incursion dans la nuit de lundi à mardi. Ils ont été repoussés par l’armée mais, malheureusement, ils ont tué six civils et l’armée a tué un ADF”, a expliqué à l’AFP Donat Kibwana, administrateur du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu. Africa News
Présidentielle en RDC : l’UA demande à l’UE de lever les sanctions contre Ramazani Shadary
Dans un communiqué daté du 19 novembre mais publié une semaine plus tard, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine demande la levée des sanctions internationales, celles de l’UE en particulier, qui frappent Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle en RDC. « C’est moi qui ai mené ce plaidoyer auprès de l’Union africaine et j’ai été entendu ! » se félicite, lundi 26 novembre, Barnabé Kikaya Bin Karubi. Il y a une semaine c’est ce principal conseiller diplomatique du président congolais, Joseph Kabila, qui a été dépêché à Addis Abeba pour « donner la lecture officielle sur quelques sujets de l’heure qui intéressent la vie de la RDC » devant le Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Jeune Afrique
Togo : la principale coalition de l’opposition boycotte les législatives
La coalition exige notamment la recomposition du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ainsi que la reprise de toutes les activités préparatoires aux élections. La principale coalition de l’opposition togolaise a annoncé qu’elle ne présentera pas de candidats aux élections législatives du 20 décembre. Elle appelle à de nouvelles manifestations pour dénoncer des irrégularités dans le processus électoral. La Cour constitutionnelle a validé les listes de 12 partis et 17 autres listes provenant des candidats indépendants. La campagne électorale doit démarrer le 4 décembre. Jeune Afrique
À Tunis, des manifestants dénoncent la visite du prince saoudien MBS
Une centaine de Tunisiens ont organisé lundi soir une manifestation contre la visite prévue le lendemain du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, soupçonné d’être le commanditaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi. « Ben Salmane, criminel de guerre », « bourreau d’enfant », « meurtrier en chef ». Dans le centre de Tunis, une centaine de manifestants ont brandi, lundi 26 novembre, des banderoles hostiles au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS), qui doit se rendre dans le pays mardi. L’homme fort de l’Arabie saoudite est soupçonné par la CIA d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. France 24
Maghreb : l’ombre des Saoud
MBS s’approche. Et la société civile n’est pas contente. Le SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) a déroulé une affiche qui couvre toute une façade à Tunis. On y voit le prince héritier armé d’une tronçonneuse. Et la mention : « Ne viens pas profaner la terre tunisienne de la révolution. » Conséquence : l’homme attendu le 27 novembre à Tunis a écourté sa visite, celle-ci ne durera que quelques heures. Il s’entretiendra avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi. Dans la foulée, il visitera l’Algérie, la Mauritanie, l’Égypte. Le Maroc sera pour sa part ignoré. Depuis l’exécution de Jamal Khashoggi dans le consulat d’Istanbul, le prince héritier vit des heures troublées. Son image et celle du royaume ont été considérablement ternies. Son père a été contraint d’effectuer une tournée à l’intérieur de l’Arabie saoudite afin de calmer de puissantes familles. Affaibli en interne, le fils promis au trône doit convaincre ses partenaires internationaux. Le Point
Burkina: le général Diendéré nie être le cerveau du putsch de 2015
Sa comparution était attendue depuis le début du procès il y a neuf mois: le général Gilbert Diendéré a catégoriquement nié lundi avoir été le cerveau de la tentative de coup d’Etat de 2015 au Burkina Faso. Le 16 septembre 2015, des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute du président Blaise Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par la rue après 27 ans au pouvoir. « Je n’ai ni commandité, ni planifié, ni organisé, ni exécuté ce que d’aucuns appellent le coup d’Etat du 16 septembre 2015 », a déclaré le général Diendéré à la barre, en treillis militaire et béret rouge, devant une salle d’audience pleine. TV5
Absente des législatives, l’opposition togolaise appelle à manifester
La principale coalition de l’opposition au Togo ne présentera pas de candidats aux législatives prévues le 20 décembre. Elle appelle à de nouvelles manifestations pour dénoncer des irrégularités dans le processus électoral. Au Togo, les élections législatives du 20 décembre se tiendront sans la participation de la principale coalition d’opposition. La Cour constitutionnelle a validé les listes de 12 partis – dont aucun des 14 partis membres de la coalition à l’origine des manifestations qui secouent le pays depuis plus d’un an – et 17 autres listes provenant des candidats indépendants, selon une décision obtenue par l’AFP lundi 26 novembre. La campagne électorale doit démarrer le 4 décembre. France 24
Maroc – Algérie : Rabat renouvelle sa main tendue
Rabat regrette que son invitation à créer un « mécanisme de dialogue » avec Alger soit restée lettre morte. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, demande une « réaction officielle » à cette offre. Le Maroc, qui avait offert début novembre à l’Algérie de « dépasser les différends » entre les deux pays en créant un « mécanisme de dialogue », a « regretté » lundi que son invitation soit restée sans réponse et appelé à une « réaction officielle ». Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, s’est entretenu à ce sujet lundi avec l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, « après plusieurs démarches, formelles et informelles, entreprises vainement, dix jours durant, afin d’établir un contact avec les autorités algériennes à un niveau ministériel », selon un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. France 24
Gabon : Emmanuel Issoze Ngondet sur la corde raide
En l’absence d’Ali Bongo Ondimba, hospitalisé à l’étranger, le Premier ministre focalise tous les regards. Dans l’opposition comme dans son propre camp, on guette ses moindres gestes. Emmanuel Issoze Ngondet marche sur des œufs. C’est un art délicat qu’il convient de pratiquer quand on est Premier ministre et que, subitement, on a la responsabilité de faire fonctionner un État privé de son chef, en « indisponibilité temporaire ». Nul ne sait quand Ali Bongo Ondimba, hospitalisé à l’étranger pour un accident vasculaire cérébral survenu le 24 octobre, reprendra les rênes du pays. « Libreville est une maison de verre, tout finit par se savoir », avait coutume de dire Omar Bongo Ondimba… Ça n’est plus vrai : ces dernières semaines, il a fallu vivre sans savoir et, dans le cas d’Emmanuel Issoze Ngondet, avancer dans l’épais brouillard du marécage politique gabonais tout en sachant que les sauriens qui l’infestent ont opportunément retrouvé l’appétit d’un pouvoir qu’ils croient bientôt remis en jeu. Jeune Afrique
Tchad: le président Déby en Israël pour renforcer la coopération sécuritaire
Le président tchadien, Idriss Déby, est en visite en Israël depuis ce 25 novembre. Il s’agit de la première visite d’un chef de l’Etat tchadien depuis la rupture des relations diplomatiques entre Ndjamena et Tel-Aviv, il y a quarante ans. Ce déplacement est placé principalement sous le signe de la coopération sécuritaire. Il n’y a pas de réouverture d’ambassade en perspective. Officiellement, le Tchad et Israël s’en tiennent à un renforcement de leur coopération dans le domaine de la sécurité, qui existe depuis une dizaine d’années. D’après le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, les deux pays ont un objectif commun : la lutte contre le terrorisme. Le Tchad est actuellement engagé dans la lutte contre les islamistes de Boko Haram et ceux de l’organisation Etat islamique (EI) en Afrique de l’Ouest. Ndjamena mène aussi des opérations militaires sur son propre territoire, dans le Tibesti notamment, région de l’extrême nord du pays en proie à une recrudescence de tensions. Le président Idriss Déby s’est donc félicité de ce rapprochement avec Israël. « Nous entrons dans une nouvelle ère de coopération », a-t-il déclaré. RFI
Recrudescence d’attaques de Boko Haram au Niger et au Nigeria
Quinze jeunes filles enlevées en fin de semaine dernière dans la région de Diffa, au Niger, huit morts dans l’attaque d’une société de forage quelques jours plus tôt et, de l’autre côté de la frontière, une centaine de militaires tués au Nigeria. Le bilan des récentes attaques de Boko Haram est très lourd et les militaires n’arrivent plus à faire face. Comment expliquer ce regain de violences ? L’armée nigériane est dépassée par Boko Haram. La semaine dernière, les soldats ont abandonné l’une de leurs positions, près de la frontière avec le Niger, à Gashagar, après avoir subi quatre attaques de la part du groupe terroriste. A l’origine de ces violences, se trouve la branche affiliée au groupe Etat islamique qui s’était dissociée, il y a trois ans, du leader Abubakar Shekau. RFI
Brésil : Lula da Silva également accusé de corruption en Guinée équatoriale
Accusé de nombreuses charges de corruption dans son pays, l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a également été mis en accusation dans une nouvelle affaire, pour blanchiment d’argent au cours de transactions avec la Guinée équatoriale. “En utilisant son prestige international, Lula a influé sur les décisions du président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, obtenant ainsi le développement des affaires du groupe brésilien ARG (un groupe de BTP, ndlr) dans ce pays africain”, explique le parquet dans un communiqué. En échange, l’ex-président de gauche (2003-2010) aurait reçu un million de réais (environ 227.000 euros au taux de change actuel) de pots-de-vin sous forme de dons à l’Institut Lula, de septembre 2011 à juin 2012. Africa News