Le Maroc veut adhérer à la Cedeao
La demande marocaine intervient près d’un mois après le retour du pays au sein de l’Union Africaine (UA)… Le Maroc a officiellement fait part vendredi à Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia et Présidente en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de sa « volonté d’adhérer à l’organisation régionale en tant que membre à part entière ». Cette adhésion à la CEDEAO précise le communiqué « intervient dans la droite ligne de la politique africaine du Souverain, couronnée par le retour du Royaume au sein de l’Union Africaine ». Elle traduit aussi « la vision royale de l’intégration régionale comme clé de voute du décollage économique de l’Afrique ». BBC
Le Maroc se retire de la zone de Guergarate
A la suite d’un entretien entre Mohammed VI et le secrétaire général de l’ONU, le Maroc se retire d’une manière « unilatérale » de la zone de Guergarate. « Le Royaume du Maroc procèdera, dès aujourd’hui, à un retrait unilatéral de la zone », annonce dimanche 26 février un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Retrait unilatéral qui fait suite à une déclaration du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, qui a fait état samedi 15 février de son « inquiétude » face à la situation de plus en plus tendue à Guergarate. Telquel
Des Gambiens réclament justice
Des dizaines de Gambiens sont descendus cette fin de semaine dans les rues pour protester contre les morts, les tortures et les disparitions de personnes. Des journalistes et des politiciens ont disparu durant les 22 années de règne de l’ex-président Yahya Jammeh. Les manifestants brandissaient des banderoles et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « plus de détention sans procès ! », »égalité de droits et de justice ! », »nous voulons la justice ! ». Ils avaient également déployé une large banderole sur laquelle on voyait les effigies de certaines personnes, toutes des victimes du régime de l’ex président Jammeh. BBC
Burundi : l’Onu appelle au dialogue
L’appel des Nations Unies intervient quelques jours après la reprise des pourparlers de paix interburundais à Arusha en Tanzanie. Le gouvernement burundais avait refusé de participer aux négociations en avançant qu’il y avait à la table des discussions plusieurs membres de l’opposition en exil recherchés par la justice du pays. Dans un rapport au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que toutes les parties prenantes de la crise au Burundi devraient privilégier les intérêts de leur pays et non les leurs. Antonio Guterres, a également fait part de ses inquiétudes suite aux propos récents du président burundais Pierre Nkurunziza, de briguer un quatrième mandat. BBC
Cameroun: journée «ville morte» bien suivie dans les zones anglophones
Ce lundi 27 février 2017 est une journée « ville morte » dans les deux régions anglophones du Cameroun. Sans le sud-ouest et dans le nord-ouest du pays, les habitants considèrent leurs régions oubliées et marginalisées par les autorités. La localité de Buéa a des allures de ville fantôme ce lundi. Tous les commerces ou presque sont fermés, les écoles aussi bien que dans certains établissements publics on pouvait apercevoir des élèves. RFI
RDC: le casse-tête du Rassemblement de l’opposition pour se trouver un chef
Près d’un mois après la mort d’Etienne Tshisekedi, le Rassemblement de l’opposition peine à se trouver un nouveau leader. La promesse faites il y a dix jours aux évêques catholiques, médiateurs dans cette crise congolaise, de désigner le président du conseil des sages du Rassemblement dans les 48h a donc été largement dépassée. Et après une semaine de négociations, le consensus n’a pas encore été trouvé. RFI
Obsèques de Tshisekedi au cimetière de la Gombé: réactions à l’UDPS
En RDC, la ville de Kinshasa a décidé hier d’attribuer un carré de 500m² pour accueillir la dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi au cimetière de la Gombé à Kinshasa. Le gouverneur de la ville de Kinshasa a donc finalement tranché en faveur de cette solution, contre l’avis des responsables de l’UDPS, qui avaient demandé que l’opposant historique soit inhumé au siège de son parti à Limete. Reportage au siège de l’UDPS. RFI
Nigeria : les deux archéologues allemands kidnappés ont été libérés
Après cinq jours de captivité, les deux archéologues allemands ont été libérés et vont bien, d’après le ministère allemand des Affaires étrangères. Ils avaient été enlevés dans le nord-ouest du Nigeria alors qu’ils travaillaient sur un site. « Les deux archéologues de l’Université Goethe de Francfort sont libres. Ils sont à l’ambassade allemande à Abuja, a déclaré à l’AFP une source au ministère. Ils vont bien compte tenu des circonstances », a-t-il ajouté. Lors de l’enlèvement, deux villageois avaient été abattus en tentant de poursuivre les ravisseurs. Jeune Afrique
Algérie : un kamikaze tente de se faire exploser devant un commissariat de Constantine
Un attentat suicide a été évité de justesse dimanche soir devant un commissariat à Constantine, dans l’est. Un policier a réussi à tirer sur la ceinture explosive portée par le kamikaze, qui s’est alors déclenchée, l’empêchant ainsi d’atteindre sa cible. « Un policier qui était devant le siège du commissariat situé au-dessous d’un bâtiment abritant une dizaine de familles a riposté énergiquement et héroïquement, après plusieurs sommations, ciblant avec précision la ceinture explosive portée par un terroriste », a précisé la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué cité par l’agence de presse APS. Les autorités n’ont pas précisé si l’assaillant avait été tué ou blessé par l’explosion. Selon les médias locaux, deux policiers ont été blessés. Jeune Afrique
Côte d’Ivoire : pourquoi la galaxie Gbagbo croit en sa bonne étoile
Le temps joue-t-il en faveur de l’ex-président, jugé depuis un an à La Haye ? Les mutineries au sein de l’armée, les lenteurs de la Cour pénale internationale et les interrogations sur la solidité de son dossier redonnent des couleurs à ses soutiens. Parmi eux, plusieurs chefs d’État africains. Le 6 février, lors de la reprise du procès à La Haye, ils sont revenus par centaines devant le siège de la Cour pénale internationale (CPI) pour manifester leur soutien au prisonnier Laurent Gbagbo. Des Ivoiriens, bien sûr, mais aussi des Camerounais et des Congolais venus par autocar de toute l’Europe. Impressionné, un policier néerlandais a lâché devant l’un des manifestants : « Je suis vraiment étonné. Cela fait cinq ans que je vous vois, et vous êtes toujours aussi nombreux. » En Europe comme en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, l’homme qui a dit non à la France, suscite chez ses partisans une ferveur intacte.
L’armée allemande aux avant-postes de la défense européenne en Afrique
L’armée allemande a renforcé sa présence au Mali, avec l’arrivée de huit hélicoptères et de plusieurs centaines d’hommes, une décision emblématique de la montée en puissance européenne que la France appelle de ses voeux en Afrique. Depuis quelques jours, quatre hélicoptères de transport NH90 aux couleurs allemandes stationnent sur le tarmac de l’aéroport de Gao (nord), transformé en camp retranché de l’Onu et de la force française Barkhane, fer de lance de la lutte antiterroriste au Sahel. Ils seront rejoints, début mars, par quatre hélicoptères de combat Tigre qui assureront leur sécurité rapprochée et participeront à des missions de reconnaissance, au côté de blindés légers et drones allemands. Jeune Afrique
Le Drian « l’Africain » fait ses adieux au continent
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, patron du front antijihadiste au Sahel depuis cinq ans, a fait ses adieux dimanche à l’Afrique sur un message, « ne rien céder » face au terrorisme, et un conseil pour son successeur, la « patience ». Devenu au fil de ses déplacements au Sahel – une trentaine au total – et d’autant de tête-à-tête avec les chefs d’Etat de la région le « M. Afrique » de François Hollande, Jean-Yves Le Drian quittera son poste en mai, avec la fin du quinquennat et l’élection d’un nouveau président. A quelques semaines de la « quille », comme il le dit souvent lui-même, sa tournée auprès de la force Barkhane (4.000 hommes), de vendredi à dimanche, a pris des airs de voyage-testament. TV5
Au Kenya, la dramatique grève des médecins dans un système de santé en plein effondrement
S’il était né un jour plus tôt, le fils de Ronald Odhiambo Bola serait peut-être toujours en vie. « Notre enfant, John, a vu le jour le 5 décembre 2016. Le jour même où les médecins de tout le pays se sont mis en grève, dit-il sobrement, le regard triste. Ronald a donné rendez-vous dans un hôtel vieillissant de la banlieue de Nairobi. C’était notre premier bébé. On a vite vu qu’il n’allait pas bien. Son ventre était très gonflé et dilaté, la peau toute tirée. Il souffrait. On osait à peine pas le toucher. » Le Monde
La famine menace à nouveau l’Afrique de l’Est
Triste constat et sombres souvenirs : la famine est bel et bien de retour en Afrique de l’Est. La sécheresse frappe depuis fin 2016 plusieurs pays de la région (Somalie, Kenya, Ethiopie, Djibouti, Ouganda, Soudan du Sud, et dans une moindre mesure Tanzanie), où 20 millions de personnes auraient aujourd’hui besoin d’une assistance humanitaire d’urgence, selon les chiffres rendus publics par l’ONU. Les plus affectés demeurent la Somalie – 2,9 millions de personnes en état de crise alimentaire – et le Soudan du Sud – 4,9 millions, soit respectivement un quart et la moitié de la population des deux pays. L’état de famine a même été officiellement déclaré par le gouvernement sud-soudanais dans deux comtés de l’Etat de Unity (nord), où 100 000 personnes pourraient mourir de faim si rien n’est fait. Le Monde