Soudan du Sud: 10 travailleurs humanitaires portés disparus
Dix travailleurs humanitaires au Soudan du Sud sont portés disparus, et présumés kidnappés, après l’attaque de leur convoi dans le sud-ouest de ce pays en guerre, ont annoncé jeudi les Nations unies. Selon un communiqué du Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires (Ocha), le convoi a disparu après avoir quitté mercredi matin la ville de Yei, située à environ 150 km au sud-ouest de la capitale Juba, en direction de celle de Tore. Les 10 travailleurs humanitaires sont tous de nationalité sud-soudanaise, et sont employés notamment par l’Ocha, l’Unicef et des ONG. TV5
Découverte de cinq charniers dans l’est de la RDC
Des membres du Haut Commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR) ont découvert cinq charniers humains dans la province d’Ituri dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où des violences ethniques ont fait au moins 263 morts, indique la mission de maintien de la paix, la Monuc. Les affrontements qui opposent depuis le mois de décembre des tribus pastorales Lendu et des éleveurs Hema sont à l’origine d’une grave crise des réfugiés dans la région. Ces violences ne sont pas cantonnées à l’est de la RDC, elles touchent également l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, trois Etats voisins. Le Figaro
Le Niger demande le déblocage de fonds pour la force G5-Sahel
La nouvelle force militaire antijihadiste G5-Sahel a besoin des fonds promis pour commencer réellement ses opérations, a affirmé mercredi l’ambassadeur du Niger à l’ONU, Abdallah Wafy, dont le pays préside actuellement cette nouvelle unité composée de cinq pays. « Nous exprimons notre gratitude à l’ensemble des Etats membres (de l’ONU), particulièrement à ceux qui ont fait des annonces de contribution lors de la conférence de Bruxelles » en février, a souligné le diplomate lors d’un point presse à l’issue d’une réunion aux Nations unies sur la force G5-Sahel. Mais « il s’agit maintenant de faire en sorte que les fonds promis soient déboursés car la situation sécuritaire au Sahel ne fait que se dégrader, d’où la nécessité pour la force de commencer ses opérations militaires », a-t-il ajouté. TV5
Le chef de l’armée libyenne basée dans l’est du pays retourne à Benghazi après un traitement médical en France
Le commandant de l’armée libyenne basée dans l’est du pays, Khalifa Haftar, est rentré jeudi dans la ville de Benghazi après avoir reçu un traitement médical en France. M. Haftar est arrivé à l’aéroport international Benina de Benghazi jeudi soir, où il a été accueilli lors d’une grande cérémonie à laquelle assistaient le chef d’état-major Abdarrazzag al-Nathuri, un certain nombre de hauts responsables de l’armée, ainsi que des chefs tribaux, a déclaré un responsable de l’armée à Xinhua, sous couvert d’anonymat. Xinhua
Un nouveau gouvernement à Bissau
Le nouveau Premier ministre Bissau-Guinéen, Aristide Gomes, a dévoilé mercredi soir la composition de son nouveau gouvernement composé de 18 ministres et de huit secrétaires d’Etat. Cumulant les fonctions de ministre de l’Economie et des finances, le Premier ministre Aristides Gomes a mis en place une équipe dont la mission est de mener le pays aux prochaines élections législatives. João Ribeiro Có est le nouveau chef de la diplomatie. Il a charge le ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Communautés. Le ministère de la Défense nationale revient à Eduardo Costa Sanhá et celui de l’Intérieur à Mutaro Djaló. BBC
Madagascar: sixième jour de manifestation, des pourparlers mais au point mort
L’opposition malgache est redescendue dans la rue jeudi pour la sixième journée consécutive pour exiger le départ « de suite » du président Hery Rajaonarimampianina, refusant de retourner à la table des négociations entamées la veille avec le pouvoir. Partis une nouvelle fois de la Place du 13 mai, lieu historique de la contestation sur la Grande Ile, des centaines de manifestants ont convergé dans le calme vers le tribunal d’Anosy, sous la protection de gendarmes armés. Ils y ont déposé plainte contre le chef de l’Etat et le gouvernement, accusés d’être les « responsables de la tuerie de samedi », qui a fait deux morts parmi les partisans de l’opposition. TV5
Madagascar : l’opposition décline l’offre de discussion
Le parti présidentiel et les députés de l’opposition devaient se retrouver ce jeudi soir après une première rencontre mercredi. Mais les parlementaires de l’opposition ne sont pas venus à la rencontre. Devant quelques milliers de manifestants à la place du 13 mai, Maître Hanitra Razafimanantsoa, vice-présidente de l’Assemblée nationale a indiqué ne plus vouloir discuter des lois électorales. Les revendications ont évolué, a-t-elle ajouté, rappelant que l’opposition réclame désormais la démission du président de la République et du gouvernement. Elle a également annoncé le refus par l’opposition de la médiation de la SADC. BBC
Violentes manifestations en Afrique du Sud
En Afrique du Sud, des milliers de personnes ont manifesté contre l’introduction d’un salaire minimum jugé trop bas et de nouvelles lois limitant le droit de grève. C’est la SAFTU, la deuxième fédération syndicale du pays, opposée à l’ANC au pouvoir, qui est à l’origine de ce mouvement de grève. Cette confédération compte près de 800 000 membres et ce mercredi, ils étaient des milliers à protester contre la mise en place du salaire minimum le mois prochain. Ils réclament plus de 3 fois la somme proposée par le gouvernement. BBC
Comment se finance le groupe Boko Haram?
Emmanuel Macron a clôt ce jeudi après-midi à Paris une conférence internationale contre le financement du terrorisme. Près de 500 experts et 80 ministres de 72 pays y étaient réunis à huis clos pour évoquer les moyens de lutter contre le financement de Daech et d’al-Qaïda qui disposent encore aujourd’hui de sommes d’argent considérables. Plusieurs pays africains se sont associés à cette conférence. Nous faisons le point sur Boko Haram, toujours actif au Nigeria mais aussi au Niger, au Tchad et au Cameroun. Comment se finance ce groupe ? Pierre Pinto a posé la question à Marc-Antoine de Monclos, directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Dévelopement. RFI
Yémen: des mercenaires de plusieurs pays africains enrôlés pour faire la guerre
Jusqu’au début 2018, seul le Soudan avait accepté d’envoyer des militaires combattre avec la coalition dirigée par l’Arabie saoudite qui se bat depuis plus de trois ans contre les Houthis. Le régiment soudanais composé essentiellement d’hommes de la milice Janjawid est aujourd’hui littéralement décimé. Et face au manque d’hommes, le royaume saoudien et les Emirats arabes unis ont demandé depuis plusieurs mois de l’aide à d’autres pays du continent. RFI
Menace terroriste et « conseils aux voyageurs » dans le Sahel : la cartographie de l’exclusion
La carte des zones à risque publiée par le ministère français des Affaires étrangères condamne des régions entières à l’isolement, ce qui contribue à l’expansion de l’islam radical. Tribune. Face à la menace terroriste dans le Sahel, la France prend ses dispositions à l’intention de ses ressortissants établis dans la région ou projetant de s’y rendre. Au titre des « conseils aux voyageurs », le ministère des Affaires étrangères produit une carte des zones à risque mise à jour au rythme des attentats. La dernière en date a été publiée fin mars, immédiatement après l’attaque perpétrée à Ouagadougou. Jeune Afrique
Le conflit agropastoral est « la nouvelle menace sécuritaire » en Afrique de l’Ouest (ONU)
La multiplication des affrontements entre agriculteurs et éleveurs constitue une menace pour les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, a prévenu l’ONU jeudi, alors que le Parlement nigérian vient de convoquer le président Muhammadu Buhari pour s’expliquer sur l’escalade de la violence dans son pays. Selon le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, le niveau de violence a augmenté dans toute la région sous l’effet conjugué notamment de la croissance démographique rapide, du changement climatique et de la circulation des armes. TV5
Affaire Bolloré: un silence des autorités françaises et du CSA?
Vincent Bolloré a été mis en examen mercredi soir pour « corruption d’agent public étranger et complicité d’abus de confiance et faux et usage de faux ». Les juges français ont des soupçons sur la manière dont le groupe Bolloré s’est vu octroyer la concession des ports de Lomé au Togo et Conakry en Guinée. La justice cherche à déterminer si l’homme d’affaires français a utilisé ou non son agence de communication, Havas, pour favoriser l’arrivée au pouvoir des présidents Faure Gnassingbé et Alpha Condé afin de décrocher ces concessions portuaires. Le groupe Bolloré, on le sait, est extrêmement présent sur le continent africain, et pas seulement par le biais l’agence de communication Havas. Bolloré est également présent en Afrique via son groupe de médias Canal+. Un « instrument de propagande », estime l’un des rédacteurs en chef du groupe. Jean-Baptiste Rivoire dénonce la mainmise du milliardaire français sur les contenus éditoriaux diffusés par sa chaîne. Jeune Afrique
Avant Bolloré, ces autres grands patrons français mis en cause par la justice
Avant Vincent Bolloré mis en examen mercredi pour « corruption » dans l’affaire des ports africains, plusieurs grands patrons français ont été mis en cause dans le cadre des activités de leur groupe au cours des quinze dernières années. vant Vincent Bolloré, Jean-Marie Messier, Christophe de Margerie, Didier Lombard, Bruno Lafont… Quatre « grands » patrons ont aussi eu maille à partir avec la justice ces dernières années. Bruno Lafont, PDG du cimentier Lafarge de 2007 à 2015, est mis en examen à Paris le 8 décembre 2017 pour « financement d’une entreprise terroriste » et « mise en danger de la vie d’autrui » dans le cadre des activités du groupe en Syrie. La filiale syrienne (Lafarge Cement Syria, LCS) du groupe est soupçonnée de s’être entendue avec le groupe Etat islamique (EI) entre novembre 2013 et septembre 2014 afin de maintenir son usine de Jalabiya, au nord du pays, dans une zone de conflit tenue notamment par l’organisation jihadiste. Sud Ouest
Attention, donner des livres à l’Afrique nuit gravement à sa santé éditoriale
Lors du Salon du livre de Genève, une table ronde réunissant acteurs africains du livre et responsables institutionnels devait, jeudi 26 avril, examiner la question du don, activité vertueuse aux yeux du grand public. Une problématique cependant moins anodine qu’il n’y paraît. Voilà dix ans qu’à l’entrée du salon suisse, un espace dévolu à l’opération de solidarité, PartagerLire recueille les ouvrages dont les visiteurs souhaitent se délester. Les livres ainsi récoltés sont ensuite répartis pour une part en Suisse, auprès d’œuvres sociales et d’établissements hospitaliers, et pour une autre part au Sénégal, afin de doter des bibliothèques dans le cadre d’un partenariat avec le ministère sénégalais de la culture. Le Monde