La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, un succès pour la lutte antiterroriste au Mali
Une opération militaire des armées française et malienne menée vendredi dans le centre du Mali a conduit à la mort du jihadiste Amadou Koufa, chef de la katiba d’Ansar Dine du Macina. Une victoire pour la lutte antiterroriste dans la région. La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, annoncée ce week-end par les autorités françaises et maliennes à l’issue d’une opération militaire conjointe, constitue un succès significatif de la lutte contre les groupes armés dans le centre du Mali, où se concentre l’essentiel des violences qui déchirent le pays. « Par ce message, en temps que sous-chef d’état-major des opérations à l’EMGA (état-major général des armées maliennes), je vous confirme la mort du ‘jihadiste’ Amadou Koufa dans la forêt de Wagadou », dans le centre du Mali, a indiqué samedi 24 novembre à l’AFP le général Abdoulaye Cissé, précisant qu’il avait succombé à ses blessures. France 24
Mali : les dessous de l’opération ayant éliminé le chef jihadiste Amadou Koufa
La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, annoncée samedi 24 novembre par les autorités françaises et maliennes à l’issue d’une opération militaire conjointe, constitue un succès significatif de la lutte contre les groupes armés dans le centre du Mali où se concentre l’essentiel des violences qui déchirent le pays. Amadou Koufa, prédicateur radical malien, est apparu il y a trois ans dans le centre du Mali où lui sont attribuées plusieurs des violences qui, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait plusieurs centaines de morts depuis le début de l’année. « Par ce message, en tant que sous-chef d’État-major (des) opérations à l’EMGA (état-major général des armées maliennes), vous confirme la mort du +jihadiste+ Amadou Koufa dans la forêt de Wagadou », dans le centre du Mali, a indiqué samedi à l’AFP le général Abdoulaye Cissé, précisant qu’il avait succombé à ses blessures. Jeune Afrique
Mozambique: 12 personnes tuées par des islamistes présumés
Douze villageois, dont des femmes et des enfants, ont été tués dans une localité isolée de l’extrême nord du Mozambique, lors du dernier épisode de terreur attribué à des islamistes présumés selon la police, une attaque qui a provoqué la fuite de milliers de personnes vers la Tanzanie voisine. Le drame s’est produit vendredi à l’aube dans le village de Chicuaia Velha, à quelques kilomètres de la Tanzanie. Les villageois ont été tués à coups de machettes ou brûlés vifs dans leur habitations, selon un journaliste local. « Il y a eu une attaque dans un village du district de Nangade, dans une zone où les forces de sécurité ne patrouillaient pas. Les assaillants ont tué 12 personnes, notamment des femmes et des enfants », a confirmé à l’AFP dimanche un responsable de la police de la province du Cabo Delgado. TV5
Burundi : arrestations d’anciens militaires tutsi pour assassinat du président Ndadaye en 1993
Quatre hauts gradés tutsi de l’armée à la retraite, accusés d’être parmi “les auteurs” de l’assassinat en 1993 de Melchior Ndadaye, premier président hutu du Burundi démocratiquement élu, ont été arrêtés samedi à Bujumbura, selon des sources judiciaires et des proches. Il s’agit d’un coup de théâtre, 25 ans après l’assassinat de Ndadaye à l ‘origine d’une guerre civile (1993-2006) qui a fait plus de 300.000 morts et a opposé l’armée, alors dominée par la minorité tutsi (14% de la population) à des mouvements rebelles hutu (85%).
Au Mali, 1.500 combattants déposent les armes
Environ 1.500 combattants ont volontairement déposé les armes à Tombouctou, Gao et Kidal, dans le nord du pays, a déclaré à l’Agence France-Presse le président de la commission nationale chargée du programme DDR. « C’est vérifiable sur le terrain. Nous nous attelons à lever d’éventuels d’écueils », assure Zahabi Ould Sidi Mohamed. L’information a été confirmée par Mohamed El Maouloud Ramadane, un responsable de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui réunit d’anciens groupes à dominante touareg. « Malgré les difficultés, l’espoir de paix est vraiment permis. Je suis à Tombouctou. Je peux vous dire qu’entre nous et les mouvements armés proches de Bamako (les groupes progouvernementaux), l’ambiance est conviviale. On courrait pour faire la guerre, maintenant on court pour faire la paix », ajoute M. Ramadane. BBC
L’ambassade américaine à Kinshasa fermée lundi à cause d’une « possible menace terroriste »
L’ambassade américaine à Kinshasa a déclaré dans un communiqué avoir reçu des informations sur une « possible menace terroriste » contre ses installations en République démocratique du Congo, à quatre semaines de la présidentielle. « L’ambassade des États-Unis à Kinshasa a reçu des informations crédibles et précises sur une possible menace terroriste contre les installations du Gouvernement américain à Kinshasa », selon un communiqué, en anglais. « L’ambassade des États-Unis à Kinshasa sera fermée au public le lundi 26 novembre », précise le texte. L’ambassade encourage les citoyens américains à Kinshasa et dans l’ensemble de la RDC » à maintenir un niveau de vigilance accru et à exercer une bonne connaissance de la situation », « surveiller les médias locaux pour les actualisations ». Jeune Afrique
Lutte contre Boko Haram : un chef mercenaire critique les « mauvaises décisions » de Buhari
Le patron d’une société militaire privée qui avait fortement contribué à reprendre aux jihadistes de Boko Haram des pans entiers de territoire au Nigeria, a attribué dimanche l’explosion des violences aux « mauvaises décisions politiques » du président Muhammadu Buhari. L’armée nigériane subit des pertes de plus en plus importantes face aux jihadistes, qui multiplient ces derniers mois les attaques de bases militaires dans le nord du Nigeria. « N’accusez pas les forces armées quand ce sont des mauvaises décisions politiques qui aboutissent à ce que des gens meurent », a écrit l’ancien officier sud-africain Eeben Barlow dans un post publié sur Facebook. Son entreprise de mercenaires, STTEP, avait été engagée pour aider l’armée nigériane à reconquérir plusieurs régions tombées aux mains des insurgées islamistes, en 2015. Slate
Buhari reconnait les « failles » de son armée
Le président nigérian s’est juré de combler les « failles » qui auraient permis aux militants de Boko Haram de tuer des dizaines de soldats dans une base militaire située dans le nord-est du pays. Pour la première fois, Muhammadu Buhari parle publiquement de l’attaque de dimanche dernier, dont l’existence n’a été confirmée que vendredi par l’armée. Au moins 40 soldats auraient été tués lorsque des combattants de Boko Haram ont fait feu sur la base de Metele, dans l’Etat de Borno. Mais l’armée avait refusé de confirmer l’existence de cette attaque jusqu’à vendredi, date à laquelle elle a publié un communiqué contestant le bilan des morts, sans donner de chiffre. BBC
La question des opposants rwandais s’invite dans le rapprochement Kigali-Pretoria
Au Rwanda, une demande de dialogue de plusieurs partis d’opposition provoque des tensions avec l’Afrique du Sud et embarrasse le reste de la communauté internationale. Depuis le mois de juillet, les cinq principales formations d’opposition en exil et au Rwanda demandent au président rwandais Paul Kagame, actuel président de l’Union africaine (UA), d’ouvrir un dialogue après le changement de la Constitution et son troisième mandat. Or, cette requête s’invite dans le rapprochement diplomatique entre Pretoria et Kigali. Les relations diplomatiques entre l’Afrique du Sud et le Rwanda étaient rompues depuis 2014 après plusieurs tentatives d’assassinat et assassinats d’opposants rwandais sur le sol sud-africain. Le départ de Jacob Zuma a permis un dégel mais la question des opposants politiques rwandais reste un obstacle. RFI
RDC: Mgr Ambongo investi nouvel archevêque de Kinshasa
Mgr Fridolin Ambongo a officiellement été intronisé nouvel archevêque de Kinshasa dimanche. En présence notamment de son prédécesseur, Mgr Laurent Monsengwo et de plusieurs personnalités politiques, il s’est notamment appesanti sur le rôle du pouvoir et le climat politique à l’approche des élections. Dans son homélie à l’occasion de l’inauguration de son ministère pastoral comme archevêque métropolitain de Kinshasa, Monseigneur Ambongo s’est présenté en apôtre de l’unité. « Je serai parmi vous, le Pasteur de tous et de toutes, sans distinction ni exclusion », a promis Mgr Fridolin Ambongo, lui qui est pointé du doigt par certains membres de la majorité présidentielle au sujet de ses prises de position sur le processus démocratique et le respect des droits de l’homme. RFI
Elections en RDC: Dieu déjà en campagne
Omniprésence de l’Eglise catholique et des références à Dieu: la religion joue un rôle-clé dans la campagne et les rapports de force politiques pour les élections cruciales prévues le 23 décembre en République démocratique du Congo. Dimanche devant plusieurs dizaines de milliers de fidèles, le nouvel archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a lancé « un vibrant appel à la conscience patriotique de notre peuple » pour « ne pas céder à la provocation et à la violence – surtout verbale – pendant cette période de campagne électorale ». Mgr Ambongo a plaidé pour « l’unité », « sans aucune discrimination de province, d’ethnie, d’opinion politique, de condition sociale et économique », lors d’une messe géante en plein air marquant le début de son nouveau ministère. TV5
Tchad: visite inédite du président Idriss Déby en Israël
Le président tchadien, Idriss Déby, a entamé ce dimanche 25 novembre une visite en Israël, la première effectuée par un président tchadien, alors que les deux pays n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1972. Pour Benyamin Netanyahu, il s’agit d’une « visite historique » qui marque une nouvelle percée diplomatique en Afrique. Le président tchadien dont la venue a été tenue secrète a droit à tous les honneurs, à savoir un tête-à-tête et un dîner avec le Premier ministre ainsi qu’une rencontre avec le président israélien, Reuven Rivlin. Selon les médias, ce rapprochement ne devrait toutefois pas déboucher, dans l’immédiat, sur une reprise des relations diplomatiques. En revanche, un renforcement de la coopération sécuritaire devrait être à l’ordre du jour. RFI
Maroc : la classe politique aux abonnés absents
À l’image de ce qui se passe en Occident, les mouvements de protestation spontanés se multiplient, tandis que se creuse le fossé entre la population et les partis. C’est un fait admis et qui est au cœur du dernier rapport annuel du Conseil économique, social et environnemental (Cese) : l’actualité marocaine est marquée par la grogne. Ces dernières semaines, ce sont les lycéens qui donnent de la voix, défilant spontanément par milliers pour dénoncer le maintien de l’heure GMT +1, qui leur ferait courir des risques en les contraignant à se rendre en cours le matin alors qu’il fait encore nuit. Les jeunes manifestants se montrent vindicatifs. À Rabat, des drapeaux sont brûlés, des véhicules vandalisés. Les organisations de jeunesse, elles, manquent à l’appel. Pour Mounir Bensalah, blogueur et auteur de Réseaux sociaux et Révolutions arabes, « aucune organisation ne peut encadrer un mouvement comme celui-ci ». Jeune Afrique
Ouganda : 30 morts, des dizaines de disparus dans un naufrage sur le lac Victoria
Une trentaine de personnes sont mortes et plus de 60 autres se sont sans doute noyées en Ouganda dans le naufrage d’un bateau où était organisée une fête sur le lac Victoria, a annoncé dimanche la police. Le navire à bord duquel se trouvaient près d’une centaine de personnes qui buvaient, dansaient et écoutaient de la musique, a coulé samedi par mauvais temps lors du dernier naufrage en date sur le plus grand lac d’Afrique. « Trente corps ont été retrouvés et 27 personnes secourues », a déclaré une porte-parole de la police, Zura Ganyana, précisant que le drame s’était produit à 150 m seulement du rivage. « Selon l’un des survivants, il y avait plus de 90 personnes à bord », a ajouté Asuman Mugenyi, directeur des opérations de la police ougandaise. AFP