L’élection présidentielle au Mali: Une étape vers la stabilisation d’un État faible
Le Mali fait face à de nombreux défis sécuritaires qui requièrent une légitimité et une capacité renforcée de l’État. Sur la base d’élections crédibles, la stabilisation requiert de répondre aux besoins de communautés marginalisées, la réconciliation et d’étendre la présence efficace de l’État. Le 29 juillet, les Maliens éliront un nouveau chef de l’État. Le Président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta (ou IBK comme tout le monde l’appelle), et 24 autres candidats sont en lice. Les élections prennent place alors que le Mali continue de se remettre d’une insurrection séparatiste et d’un coup d’état militaire en 2014. Centre d’études stratégiques de l’Afrique
Les Maliens aux urnes dimanche pour une présidentielle sous haute tension
Plus de huit millions de Maliens sont appelés aux urnes dimanche pour reconduire le président Ibrahim Boubacar Keïta, élu en 2013 après l’intervention internationale contre les jihadistes, ou accorder leur faveur à un de ses 23 concurrents dont le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé. La communauté internationale, présente militairement avec la Mission de l’ONU (Minusma) et la force française Barkhane, attend de cette élection une relance de l’application de l’accord de paix signé en mai-juin 2015 entre le camp gouvernemental et l’ex-rébellion à dominante touareg, application qui accumule les retards. Malgré cet accord, les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre et le sud du pays, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires. TV5
L’UE va financer un nouveau QG pour le G5 Sahel
L’Union Européenne va doter le G5 Sahel d’un nouveau quartier général dans la localité de Sévaré. L’Union européenne a décidé de financer la construction d’un nouveau quartier général pour la force conjointe du G5 Sahel à Sévaré, au Mali. L’ancien QG a été détruit lors d’une attaque jihadiste qui a fait trois morts. Deux militaires et un civil avaient été tués par l’explosion d’une voiture piégée devant le quartier général de la force du G5 Sahel à Sévaré, dans le centre du Mali, le 29 juin. BBC
Kenya: une partie d’un bidonville de Nairobi rasé, ses habitants laissés-pour-compte
Au Kenya, des milliers d’habitants du bidonville de Kibera, situé au coeur de Nairobi, se retrouvent sans abri après que les autorités ont détruit leurs maisons de tôles lundi et mardi. Bulldozers et policiers ont été déployés pour dégager un terrain public destiné à la construction d’une route au milieu du bidonville. Les habitants et les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent des expulsions forcées et demandent des indemnisations. RFI
En RDC, le MLC s’active au retour de Jean-Pierre Bemba
Le MLC, le parti de l’opposant congolais Jean-Pierre Bemba, a entamé les préparatifs en vue de son retour à Kinshasa, annoncé le 1er août, soit mercredi prochain, après onze ans d’absence. Actuellement en liberté provisoire en Belgique, acquitté du chef de crime contre l’humanité par le CPI en juin dernier mais toujours dans l’attente d’être fixé sur sa peine dans une affaire de subornation de témoins, Jean-Pierre Bemba entend bien se présenter à la présidentielle du 23 décembre. Comment son parti envisage son retour ? RFI
Burkina – Côte d’Ivoire : pourquoi le vote des Burkinabè de l’extérieur fait toujours polémique
Les Burkinabè de l’extérieur, notamment ceux de Côte d’ivoire, pourraient voter pour la première fois en 2020. Alors que l’Assemblée nationale doit statuer sur un projet de loi visant à modifier le code électoral, l’opposition dénonce un « coup de force ». Le vote des Burkinabè de l’extérieur, pourtant inscrit dans le code électoral, n’a pour l’instant jamais été une réalité. Une première fois reporté en 2010, il l’a été une nouvelle fois sous la transition, en 2015. Aujourd’hui, la question revient de plus belle à la faveur d’un projet de loi controversé qui sera voté autour du 30 juillet et auquel Jeune Afrique a eu accès. Jeune Afrique
Bénin: levée de l’immunité parlementaire pour trois députés de l’opposition
Au Bénin, trois députés vont devoir faire face à la justice. Le Parlement a voté ce mardi la levée de leur immunité, sur requête de la justice béninoise. Ces membres de l’opposition sont notamment accusés de mauvaise gestion, d’irrégularité et d’abus de fonction. Parmi ces trois députés de l’opposition figurent deux proches de l’ancien président Boni Yayi. Il y a son ancien ministre de la Justice, Valentin Djènontin, aujourd’hui secrétaire exécutif du parti d’opposition FCBE, Forces cauris pour un Bénin émergent et il y a Idrissou Bako, également membre du même parti. Quant à Mohamed Atao, le troisième député concerné, il est également cité dans une affaire de faux médicaments et de fraude douanière, et lui aussi est un membre de l’opposition. RFI
L’ONU très inquiète de la situation des droits humains au Cameroun
Les Nations unies se disent très préoccupées par les rapports sur des violations des droits de l’homme dans les deux régions anglophones et dans le nord du pays, a-t-on appris d’un communiqué de l’ONU mercredi. « Le chef des droits de l’homme de l’ONU (Zeid Raad Al Hussein) a exprimé mercredi sa profonde inquiétude suite aux informations persistantes faisant état de violations des droits de l’homme et abus commis dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun », en proie à un conflit opposant séparatistes anglophones et gouvernement central, « ainsi que dans l’Extrême-Nord » où sévit le groupe djihadiste Boko Haram, indique le communiqué. Dans les zones anglophones, les violences fondées sur une « discrimination structurelle » sont croissantes depuis 2016, rappelle l’ONU. VOA
A la tête de la Sierra Leone, un parcours du combattant pour l’ancien putschiste Bio
En Sierra Leone, l’état de grâce dure à peine trois mois. Une centaine de jours après la formation de son administration, Julius Maada Bio se retrouve en butte à des accusations d’autoritarisme et à l’impatience de la population. Une mise en garde cette semaine du chef de la police contre certaines critiques de l’administration Bio susceptibles de troubler l’ordre public par leur caractère « trompeur, irrespectueux et incitatoire » à la violence a provoqué un tollé au sein de la société civile et des médias. Au même moment, un responsable de l’opposition, Mohamed Kamarainba Mansaray, était interrogé par la police au sujet d’une interview accordée la semaine dernière à une radio dans laquelle il dressait un bilan peu flatteur des 100 premiers jours de M. Bio à la tête de ce pays très pauvre d’Afrique de l’Ouest, gangréné par la corruption. Slate
Sénégal: Les avocats de Khalifa Sall boycottent le procès en appel de leur client
Au Sénégal, les avocats de Khalifa Sall, le maire de la capitale, ont décidé de boycotter le procès en appel de leur client, condamné à cinq ans de prison en première instance pour escroquerie. Mercredi matin, ils ont quitté la salle d’audience en signe de protestation. La raison de leur colère ? Le juge n’a pas donné suite à leur demande d’annuler la procédure, requête qui s’appuyait sur les violations du droit de la défense reconnues fin juin par la Cour de justice de la Cédéao. RFI
Cameroun: l’ONU très inquiète de la situation des droits humains
Les Nations unies se disent très préoccupées par les rapports sur des violations des droits de l’homme dans les deux régions anglophones et dans le nord du pays, a-t-on appris d’un communiqué de l’ONU mercredi. « Le chef des droits de l’homme de l’ONU (Zeid Raad Al Hussein) a exprimé mercredi sa profonde inquiétude suite aux informations persistantes faisant état de violations des droits de l’homme et abus commis dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun », en proie à un conflit opposant séparatistes anglophones et gouvernement central, « ainsi que dans l’Extrême-Nord » où sévit le groupe jihadiste Boko Haram, indique le communiqué. Dans les zones anglophones, les violences fondées sur une « discrimination structurelle » sont croissantes depuis 2016, rappelle l’ONU. TV5
L’Inde va ouvrir 18 ambassades en Afrique
Le Premier ministre indien, Narenda Modi, indique que l’Inde envisage d’ouvrir 18 nouvelles ambassades en Afrique. Le Premier ministre indien, Narenda Modi a fait l’annonce lors d’un discours au parlement ougandais, une première pour un Premier ministre indien en exercice. Il a salué la politique du président Yoweri Museveni qui a encouragé le retour des Ougandais d’origine indienne suite de l’expulsion de beaucoup d’entre eux sous le règne d’Idi Amin dans les années 1970. BBC
Enfin en paix avec l’Ethiopie, l’Erythrée regarde vers l’avenir
Dans les faubourgs d’Asmara, un cimetière de tanks, de camions et de bus militaires rouillés témoigne encore des décennies de guerre qui ont opposé l’Érythrée à l’Éthiopie, 18 ans après la fin de leur dernière guerre. Mais l’hostilité qui perdurait depuis entre les deux voisins de la Corne de l’Afrique a été comme balayée, le 9 juillet, par une réconciliation spectaculaire qui amorce pour ces anciens ennemis une nouvelle ère. « La guerre? C’est dépassé! », tranche un ancien combattant devenu fonctionnaire, interrogé par l’AFP au cours de la première visite de l’agence en cinq ans dans ce pays très fermé. « Aujourd’hui, les gens n’en veulent plus, à commencer par les jeunes », ajoute-t-il. TV5