Le chef de Boko Haram: « Pour moi, la fin est venue »
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, est apparu jeudi dans une nouvelle vidéo -pas encore authentifiée-, coupant court aux rumeurs sur sa mort mais apparaissant abattu et semblant déposer les armes. Abubakar Shekau n’est pas mort mais bel et bien affaibli. Le chef de Boko Haram est apparu jeudi dans une nouvelle vidéo, postée sur You Tube, dans laquelle il apparaît le visage émacié, visiblement abattu. Son ton est monocorde, loin de ses joutes provocatrices habituelles. «Pour moi, la fin est venue, déclare-t-il. Qu’Allah nous protège du mal (…) je remercie mon créateur », poursuit-il en haoussa (la langue plus parlée dans le nord du Nigeria) et en arabe. D’après Beninwebtv, Shekau dirait même vouloir se rendre et demanderait la clémence des autorités nigérianes. Paris Match
Nigeria : l’armée libère 829 otages de Boko Haram
L’armée nigériane a annoncé jeudi avoir repris aux islamistes une zone du nord-est du pays. Les troupes nigérianes ont libéré 829 otages retenus par le groupe islamiste Boko Haram, après avoir délogé les insurgés de plusieurs villages du nord-est instable du pays, a annoncé l’armée jeudi. Les violences de Boko Haram ont fait au moins 17.000 morts dans le pays, majoritairement musulman, depuis 2009. Zone « nettoyée ». « Nos courageuses troupes ont nettoyé la zone de Kala Balge des derniers terroristes de Boko Haram qui y hibernaient » jeudi, a déclaré dans un communiqué le porte-parole de l’armée Sani Usman. Europe 1
Nigeria: la police arrête deux des commandants de Boko Haram les plus recherchés
La police nigériane a confirmé jeudi l’arrestation de deux des commandants les plus recherchés du groupe islamiste Boko Haram dans l’Etat de Taraba, dans le nord-est du pays. Ali Audu et Abdulmumini Abdullahi ont été remis à l’armée dans l’Etat voisin de Yobe, a précisé Shaba Alkali, le chef de la police de l’Etat de Taraba, avant d’ajouter qu’ils avaient été arrêtés respectivement le 22 février et le 5 mars. Les deux hommes sont inscrits sur la liste des membres de Boko Haram les plus recherchés publiée l’année dernière par l’armée nigériane. Xinhua
Mokoko lance un appel à la désobéissance
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat de l’opposition congolaise qui dénonce des fraudes à l’élection présidentielle officiellement remportée par le président sortant Denis Sassou Nguesso, a lancé un « appel à la désobéissance civile généralisée ». BBC
Niger : Washington critique la présidentielle
Les Etats-Unis ont salué les législatives tenues dimanche au Cap-Vert et désapprouvé la présidentielle au Niger. Dans un communiqué, le département d’Etat américain a félicité le Cap-Vert pour des élections législatives « libres et équitables du 20 mars et le transfert du pouvoir dans le calme qui renforcent la stature du pays comme un modèle de démocratie en Afrique». Pour la présidentielle du 20 mars au Niger, le département d’Etat s’est dit « déçu que les différences entre certains partis sur la conduite de l’élection n’aient pas été réglées à l’avance ». Les Etats-Unis « appellent toutes les parties prenantes au Niger à résoudre leurs différends de manière pacifique et à renforcer les institutions démocratiques». BBC
Libye : état d’urgence à Tripoli
Les rues de Tripoli étaient cependant calmes en matinée et aucun signe de déploiement des forces de sécurité plus important que d’habitude n’était à signaler. Le gouvernement d’union nationale, parrainé par l’ONU et dirigé par Fayez al-Sarraj, a annoncé mardi sa volonté de s’installer à Tripoli « dans les tout prochains jours ». Il est censé mettre fin au conflit qui oppose les deux gouvernements rivaux siégeant l’un à Tripoli –appuyé par une coalition de milices– et l’autre dans l’est –soutenu par le Parlement élu–. Mais ces autorités rivales ont rejeté ce troisième gouvernement, aggravant une situation déjà chaotique dans un pays où croît de jour en jour la menace jihadiste. Des informations sur la présence à Tripoli de quatre membres du gouvernement d’union et l’arrivée dans la nuit de M. Sarraj ont circulé sur les réseaux sociaux, mais aucune confirmation n’était possible dans l’immédiat. BBC
Massacres de Beni: les autorités de RDC démentent les accusations contre l’armée
En RDC, il reste beaucoup d’interrogations sur les massacres des derniers mois à Beni dans l’est du pays. Selon les Nations unies, près de 500 civils ont été tués essentiellement à l’arme blanche depuis octobre 2014. Le GEC, qui est le groupe de recherche et d’étude sur le Congo, a mis en cause l’armée régulière. Les autorités rejettent ses accusations. RFI
Des Tchadiens occupent leur ambassade à Paris
Les occupants, une quinzaine de personnes, protestaient contre l’arrestation dans leur pays de quatre leaders de la société civile. Ils se sont introduits dans l’ambassade qu’ils ont occupée pendant quelques temps. « Ils ont profité de la reprise du travail, après le déjeuner, pour entrer dans l’ambassade et ils se sont assis dans la salle d’attente », a indiqué l’ambassadeur, Hissein Brahim Taha, confirmant l’intrusion d’une quinzaine de personnes. Cette occupation s’est faite sans violence, a précisé à l’AFP l’ambassadeur, qui a demandé à la police l’évacuation des manifestants, dont certains avaient aussi pris place devant le bâtiment. VOA
Soudan du Sud: la communauté internationale s’impatiente
Les combats continuent au Soudan du Sud malgré l’accord du 26 août 2015 qui était censé mettre fin à une terrible guerre civile de deux ans, a souligné Festus Mogae, qui dirige la Commission de surveillance et d’évaluation (JMEC) de cet accord, créée par l’organisation régionale des pays d’Afrique de l’Est (IGAD). « Permettez moi d’être franc et de vous dire que la patience de la communauté internationale, tout comme la mienne, est mise à rude épreuve », a déclaré M. Mogae. « Je reste préoccupé par les retards actuels, les violations du cessez-le-feu et la détérioration de la situation économique » marquée par une inflation galopante et l’effondrement de l’industrie pétrolière dont dépend le gouvernement, a-t-il insisté. Le chef de la rébellion Riek Machar a été nommé vice-président le 12 février par son ennemi juré le président Salva Kiir, ce qui semblait être une avancée symbolique dans la mise en oeuvre de l’accord de paix mais la composition d’un gouvernement d’unité et de transition est au point mort. VOA
Un Malien plaide coupable 15 ans après le meurtre d’un diplomate américain au Niger
Deux hommes armés d’un pistolet et d’une kalachnikov avaient tiré sur William Bultemeier, 51 ans, touché en pleine poitrine alors qu’il s’apprêtait à rentrer dans sa voiture, à l’extérieur du restaurant et bar La Cloche dans la capitale du Niger Niamey, au petit matin du 23 décembre 2000. VOA
Vu de Guinée. Il faut trouver une nouvelle façon de lutter contre le terrorisme
Face au terrorisme islamiste, la réponse sécuritaire, seule, est vouée à l’échec. Cet éditorialiste guinéen plaide pour un changement radical de stratégie. Paris, Beyrouth, Tunis, Ben Gardane, Bamako, Ouagadougou, Grand-Bassam, et depuis [le 22 mars] Bruxelles, capitale belge et de l’Europe. A voir ce chapelet de villes et de pays récemment frappés par le terrorisme islamique, on ne peut qu’admettre la thèse de la planétarisation du mal. Ce, en dépit de la mobilisation d’énormes ressources et de la mise en place des dispositifs de surveillance et de riposte les plus sophistiqués qui soient. Courrier International
« Ni esclave, ni nègre » : coup d’envoi de la première campagne transmaghrébine contre le racisme
Des activistes et associations de quatre pays maghrébins unissent leurs forces pour dénoncer les discriminations raciales, en particulier celles envers les Subsahariens. Sous le slogan « Ni Oussif Ni Azzi, Baraka et Yezzi » (en français, « Ni esclave, ni Azzi [« négro »], stop, ça suffit »), un collectif de militants a lancé le 21 mars la première campagne transmaghrébine contre le racisme. Cette initiative, qui se déroulera à la fois en Tunisie, au Maroc, en Algérie et en Mauritanie jusqu’au 20 juin 2016, vise à briser les tabous et à secouer les gouvernements. Principale revendication : l’adoption de lois incriminant toutes les formes de discrimination raciale. Le coordinateur de cette campagne, Younes Foudil, nous en explique le programme et les raisons. Jeune Afrique: Pouvez-vous nous en dire plus sur les événements prévus jusqu’en juin ? Jeune Afrique
Côte d’Ivoire – Burkina : Guillaume Soro publie un livre pour se défendre dans l’affaire des écoutes
Accusé d’avoir soutenu le pustch manqué, mi-septembre, à Ouagadougou, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a publié mercredi un « e-book » sur son site internet pour dénoncer une « cabale » à son encontre. « Affaire écoutes téléphoniques. Démantèlement d’une cabale : les écoutes chimériques ! ». Voici le titre du « e-book » publié mercredi 23 mars sur son site par Guillaume Soro. Depuis le mois d’octobre et la divulgation d’écoutes téléphoniques présumées l’accusant de complicité avec les putschistes qui ont tenté de renverser le régime de transition burkinabè, mi-septembre, à Ouagadougou, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne ne cesse de clamer son innocence dans cette affaire. Jeune Afrique
La CPI tiendra un procès pour les destructions de mausolées à Tombouctou, une première
La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé jeudi l’inculpation d’un jihadiste malien pour la destruction de mausolées appartenant au Patrimoine mondial de l’humanité à Tombouctou, qui sera donc le premier à être jugé par la CPI pour ce type de crime. Ahmad Al Faqi Al Mahdi, un Touareg malien, un dirigeant du groupe jihadiste Ansar Dine à Tombouctou (nord-ouest du Mali) au moment des faits en 2012, sera renvoyé pour crime de guerre devant « une chambre de première instance en temps utile », a annoncé la CPI. L’accusé, le premier jihadiste traduit devant la CPI, « a exprimé son désir de plaider coupable », là aussi une première pour cette juridiction, a indiqué la procureure de la CPI, Fatou Bensouda. TV5