3.000 migrants sauvés mardi au large de la Libye
Plus de 3.000 migrants ont été secourus mardi au large de la Libye, ce qui porte le total à 5.600 au cours des dernières 48 heures, ont annoncé les gardes-côtes italiens, qui coordonnent ces secours. Avant les sauvetages de cette semaine, près de 34.000 personnes étaient arrivées dans les ports du sud de l’Italie depuis le début de l’année, selon un décompte du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Les gardes-côtes, des navires de l’opération européenne Sophia et de l’agence frontalière Frontex, un navire de l’ONG SOS Méditerranée et deux remorqueurs d’une plate-forme pétrolière voisine ont participé à ces opérations de sauvetage. Tous les moyens de secourisme de la zone ont été déployés pour venir en aide à 23 embarcations différentes, selon les gardes-côtes. Une mer calme accompagnée d’un léger vent du sud depuis quelques jours ont pu favoriser ces départs massifs, qui se font souvent par vagues de plusieurs milliers de personnes en quelques jours. La Libre
L’UA bientôt dotée d’une force
L’annonce a été faite mardi à l’occasion d’un débat public du conseil de sécurité sur la coopération Onu-Union Africaine. Les 15 membres du Conseil ont adopté une déclaration qui met l’accent sur le renforcement du partenariat Onu-Union Africaine en matière de paix et de sécurité. La déclaration souhaite l’établissement d’un partenariat efficace étayé par des consultations entre le Conseil de sécurité de l’ONU et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. La poursuite de la coopération des deux organes, notamment autour des alertes rapides, la diplomatie préventive, la médiation, l’assistance électorale et la prévention seront nécessaires selon le représentant permanent de la France près l’Onu. BBC
Un colonel tué à Bujumbura
« Le colonel Lucien Rufyiri vient d’être assassiné ce matin devant sa maison et un de ses fils qui était avec lui a été blessé », a annoncé un membre de sa famille. « Les assassins, qui étaient à bord d’une voiture aux vitres fumées, sont repartis très rapidement », a ajouté cette source, « écoeurée par l’assassinat d’un officier depuis longtemps à la retraite et qui ne faisait pas de politique ». L’information a été confirmée par le maire de Bujumbura Freddy Mbonimpa, qui a condamné « avec force un crime horrible et incompréhensible ». Le Burundi est plongé dans une grave crise politique marquée par des violences armées et qui, selon l’International crisis group (ICG), divise profondément la police et l’armée. BBC
Les observateurs onusiens des droits déployés au complet au Burundi
L’équipe d’enquêteurs indépendants de l’ONU sur les droits de l’homme s’est déployée, au complet, au Burundi, a affirmé à New York le porte-parole des Nations unies. Les enquêteurs de l’ONU vont, selon M. Haq, collecter les informations au Burundi. Ils se rendront ensuite dans les camps des réfugiés des pays voisins –au Rwanda, en Ouganda, en Tanzanie et en RDC- pour recueillir les témoignages des Burundais qui ont fui leur pays. Le déploiement des observateurs des droits de l’homme constitue une étape importante conduisant à l’enquête, a soutenu Christophe Haines, chef de l’équipe d’enquêteurs. Une partie de l’équipe avait déjà visité le Burundi en début mars. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a institué l’enquête indépendante de l’ONU sur le Burundi en avril 2015. VOA
Dialogue burundais: la session d’Arusha fixe le cap, mais tout reste à faire
Après plus d’une année de crise au Burundi consécutive à la décision du président de briguer un troisième mandat, le facilitateur tanzanien, l’ancien président Benjamin Mkapa, a tenté de relancer le dialogue interburundais en panne depuis des mois au cours d’une session organisée à Arusha. Après quatre jours d’écoute, les choses commencent à se préciser même si de nombreuses zones d’ombre persistent. Mardi 24 mai, au cours de la cérémonie de clôture, aucune annonce spectaculaire n’a été faite, mais le facilitateur a fixé le cap pour les prochaines semaines. RFI
Les médias publics burundais, grands absents à Arusha
D’après nos informations, c’est aujourd’hui, mardi 24 mai que le médiateur Benjamin Mkapaet son équipe feront la restitution des échanges qu’ils ont eus avec les différents acteurs de la crise. Un point qui ne manquerait pas d’intéresser les Burundais, mais toutes ces activités se déroulent loin de la caméra et du micro de la Radio-Télévision nationale burundaise (RTNB), le principal medium public du pays. Des difficultés budgétaires seraient à l’origine de cette absence. Conséquences: inquiétude, spéculations, colère – notre correspondant Antéditeste Niragira est allé à la rencontre des Burundais. Écoutez son reportage en cliquant sur l’image ci-dessus. Deutsche Welle
RDC : opposition et pouvoir dans la rue
L’opposition prévoit de manifester jeudi pour protester contre l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui a récemment jugé que le président Joseph Kabila pouvait rester en poste si la présidentielle n’était pas organisée en novembre prochain. Mais à partir de ce mercredi, le parti présidentiel, annonce une série de manifestations pour appuyer la décision de la Cour constitutionnelle, rendue publique il y a quelques semaine. C’est sa réponse à la marche projetée par l’opposition . Jeudi, deux manifestations, annoncées depuis plusieurs jours par les opposants, auront lieu dans la ville de Kinshasa. Mais le parcours de ces marches pose problème. Les autorités de la capitale ont accordé à l’opposition le boulevard du 24 novembre. BBC
Une épidémie de palu sévit en RDC
Médecins Sans Frontière (MSF)rapporte l’existence d’une « épidémie de paludisme mortelle » en Haut-Uele, dans le nord-est de la République Démocratique du Congo. Dans une correspondance, une responsable de l’ONG, Charlotte Morris, a affirmé que des agents médicaux de MSF avaient constaté cinq fois le nombre normal de patients à l’Hôpital général de Pawa. Le nombre de personnes qui arrivent dans cet établissement et qui souffrent de paludisme a doublé depuis trois semaines, a-t-elle ajouté. Le mois dernier, 141 enfants avaient été admis dans cet hôpital, contre 22 places disponible. BBC
L’ONU demande à Kinshasa de laisser l’opposition manifester
Les Nations unies dénoncent la pression croissante des autorités de Kinshasa sur les opposants et la société civile et leur demandent d’autoriser des manifestations publiques. « Les membres de l’opposition ont annoncé qu’ils organiseront des manifestations ce jeudi 26 mai, pour exprimer leur mécontentement. Compte tenu du climat inquiétant, nous demandons au gouvernement d’autoriser les manifestations pacifiques à prendre place et de veiller à ce que les forces de l’ordre ne recourent pas à l’usage inutile ou excessif de la force lors de ces manifestations « , a déclaré le porte-parole de l’ONU, Farhan Haq, à New York, reprenant une communication du Bureau des Nations unies pour les droits de l’homme. VOA
RD Congo : Moïse Katumbi, que va-t-il faire maintenant ?
Après son inculpation pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo, a été autorisé à quitter le territoire national pour suivre des soins médicaux appropriés en Afrique du Sud. Comment compte-t-il rebondir ? « Pour l’instant, Moïse Katumbi est toujours sous observation médicale à Johannesburg », affirme un proche de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga. À l’en croire, après des examens de santé et une fois rétabli, rien n’empêchera au candidat déclaré à la présidentielle congolaise de quitter l’Afrique du Sud. Que fera-t-il ? Regagnera-t-il immédiatement la RD Congo où le parquet l’a inculpé, jeudi 19 mai, d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État ou s’envolera-t-il vers d’autres cieux ? Jeune Afrique
Madagascar: troubles à Antananarivo sur fond de rumeurs de coup d’Etat
La capitale de Madagascar a connu une série de troubles mardi 24 mai. Dès 4h du matin, dans sept quartiers différents d’Antananarivo, des barricades ont été érigées au milieu des routes avec des bennes à ordures et des pneus en feu. Une opération visiblement bien coordonnée selon les forces de l’ordre. Après plusieurs semaines de rumeurs persistantes de coup d’Etat, les forces de l’ordre, déployées dans la capitale depuis lundi, ont rapidement démantelé les barrages et fait fuir les protestataires. Des manifestations qui interviennent au lendemain d’une allocution du sénateur de l’opposition René Lylison, dans laquelle il a incité les Tananariviens à mener une opération «ville morte» pour protester contre la mauvaise gouvernance du pays. RFI
Centrafrique: les ex-Seleka menacent de se réunifier
Depuis plusieurs semaines le président Faustin-Archange Touadéra reçoit les représentants des groupes armés pour discuter de la mise en place du processus Désarmement, démobilisation, réinsertion, rapatriement (DDRR). La plupart des branches de l’ex-Seleka en sont ressorties très remontées contre les nouvelles autorités et envisagent même une « réunification » des mouvances principales en une seule chaîne de commandement. RFI
Mali : l’accord d’Alger menacé?
En suspendant leur participation, la CMA et la Plateforme entendent protester contre le gouvernement qu’elles accusent de retarder la mise en place des autorités intérimaires, un point prévu par l’accord d’Alger. « Nous constatons que le gouvernement traîne à comprendre qu’il y a une extrême urgence à aller vite dans la mise en œuvre de l’accord et à commencer par l’essentiel. C’est-à-dire à procéder à l’installation des autorités intérimaires, assurer la sécurité et acheminer l’aide humanitaire » a déclaré à la BBC le porte-parole de la plateforme des mouvements armés pro-gouvernementaux. Toujours selon maître Arouna Touré, la suspension de leur participation au sortir de la réunion extraordinaire du sous-comité s’explique par le fait qu’ils estiment que le gouvernement ne leur « prouve pas sa bonne foi ». La CMA et la Plateforme des mouvements armés pro-Bamako menacent également de quitter les autres instances de mise en œuvre de l’accord. BBC
Twitter boude l’Afrique et ses utilisateurs n’aiment pas ça
C’est «un oubli» qui passe mal. Le réseau social Twitter, qui revendique 310 millions d’utilisateurs par mois, a ouvert ces derniers mois des plateformes de blog un peu partout dans le monde pour dialoguer avec ses utilisateurs. Partout? Pas vraiment, car il y a un continent où ne s’est pas aventuré le petit oiseau bleu pour cette nouveauté: l’Afrique. Le journaliste et blogueur ivoirien Israël Yoroba Guebo a publié un article à cette histoire, qui agite le web depuis quelques semaines, sur le site Presse Citron. «Aucun blog Afrique… que faut-il faire pour que ça change»?, écrit-il en citant le tweet d’une utilisatrice. «Un hashtag a même été créé pour suivre cette « affaire »: #AfricaMatters. Mais, 20 jours plus tard, toujours rien. Aucune réponse. Twitter fait la sourde oreille. Un silence assez troublant pour un réseau social qui se veut interactif», poursuit Yoroba Guebo. Slate
Côte d’Ivoire : les milliards disparus de la noix de cajou
Dysfonctionnements en série à Abidjan et lourds soupçons de détournements entre janvier 2014 et novembre 2015. Un audit confidentiel du cabinet de conseil Deloitte accable la filière ivoirienne de l’anacarde, la coque qui abrite la noix de cajou, dont la Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial avec 625 000 tonnes en 2015, qui ont rapporté cette année-là 337 milliards de francs CFA (514 millions d’euros). Le rapport de 33 pages, dont Le Monde Afrique a pu prendre connaissance, a été demandé par la Haute Autorité pour la bonne gouvernance (HABG). Cet organe de lutte contre la corruption, créé en 2013 a été alerté par des signalements du collectif du personnel du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), structure réunissant des représentants de l’Etat et de la filière chargée d’encadrer la production, la transformation et la commercialisation. Le Monde