Présidentielle au Kenya: débat télévisé en solitaire pour l’opposant Odinga
Au Kenya, le président kényan Uhuru Kenyatta, candidat à sa réélection lors du scrutin du 8 août, a finalement décidé de ne pas participer au débat télévisé de ce lundi 24 juillet. Les deux principaux candidats – le président Uhuru Kenyatta et son principal rival, Raila Odinga, porte-drapeau de la coalition d’opposition NASA – ont laissé planer le doute sur leur venue, jusqu’à la dernière minute. Ils avaient tous deux critiqué les modalités d’organisation du débat. Finalement, le président Uhuru Kenyatta a boudé l’exercice, laissant son principal opposant répondre seul aux journalistes pendant 90 minutes. RFI
Une photo du président Buhari pour rassurer les Nigérians
Une photo du président nigérian, Muhammadu Buhari, hospitalisé depuis mai à Londres et qui n’a pas été vu en public depuis plus de deux mois, a été postée dimanche 23 juillet sur le compte Twitter officiel de la présidence nigériane. La photo montre le président, âgé de 74 ans, souriant et attablé avec un groupe de personnes. Selon la présidence, il a reçu dimanche après-midi une délégation de « gouverneurs et dirigeants » de son parti, l’All Progressives Congress (APC, au pouvoir). « Le président adresse ses meilleurs vœux à tous les Nigérians. Il rentrera au Nigeria dès que ses médecins lui donneront le feu vert », a déclaré la présidence dans un autre tweet. Le Monde
Des ONG réclament la libération de 39 otages enlevés par Boko Haram au Niger
Des organisations féminines nigériennes ont exhorté Niamey à s’engager davantage en faveur de la libération de 39 personnes – 33 femmes et 6 garçons – enlevés début juillet par le groupe jihadiste nigérian Boko Haram dans un village du sud-est. « Trois semaines après cet acte crapuleux, colère et indignation sont les sentiments qui nous animent devant le faible niveau d’engagement des autorités en vue de leur libération », ont indiqué dimanche dans un communiqué plusieurs organisations féminines basées à N’Guigmi, situé dans la région de Diffa (sud-est du Niger), proche du Nigeria. Selon ces organisations, « 39 femmes et enfants » ont été « enlevés par la secte satanique Boko Haram dans la nuit du 2 au 3 juillet à Ngaléwa ». Selon ces organisations, parmi les otages figurent « trente-trois femmes mariées et jeunes filles » et « six garçons ». VOA
Gambie: le discours d’Adama Barrow devant une Assemblée nationale bondée
Le président gambien Adama Barrow s’est exprimé lundi 24 juillet devant une Assemblée nationale pleine à craquer. Une clause de la Constitution gambienne veut qu’une fois par an, le président s’adresse à l’unique chambre du Parlement. Un discours qui marque l’ouverture de la session parlementaire. Et l’occasion de faire le point sur les réformes en cours. Economie, armée, libération de prisonniers politiques (500 au total), le président a fait le tour des mesures en train d’être mises en place. Mais le moment était avant tout symbolique, car c’est la première fois, au cours de la seconde République, que le traditionnel discours n’est pas effectué par l’ancien président Yahya Jammeh. RFI
RDC: à peine installée, une instance de sortie de crise déjà boycottée
La situation politique apparaît toujours bloquée en République démocratique du Congo (RDC) où la mise en place samedi d’une instance de sortie de crise a déjà été rejetée par les principaux mouvements d’opposition et par l’Eglise catholique, a constaté l’AFP lundi. Samedi, les autorités congolaises ont installé un « Conseil national de suivi de l’accord » (CNSA) du 31 décembre 2016. Cet accord est supposé sortir ce géant d’Afrique d’une crise politique ouverte provoquée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila au-delà de la fin de son deuxième mandat, le 20 décembre 2016. L’accord prévoit notamment la tenue d’une élection présidentielle fin 2017. En vertu de l’actuelle Constitution, M. Kabila ne peut pas se représenter. TV5
La France « préoccupée » par la situation à Brazzaville
La France s’est déclarée « préoccupée » par la situation dans la région du Pool au Congo à la veille du second tour des élections législatives prévu dimanche prochain, lançant un « appel » aux autorités de Brazzaville. « La France reste préoccupée par la situation dans la région du Pool et ses conséquences sur le plan humanitaire », a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Paris, interrogé par l’AFP. « Elle appelle les autorités congolaises à prendre les mesures nécessaires pour rétablir rapidement les conditions qui permettront la tenue des élections dans toutes les circonscriptions concernées », a ajouté ce porte-parole du quai d’Orsay. Le Parti congolais du travail (PCT) du président congolais Denis Sassou Nguesso est officiellement largement arrivé en tête du premier tour des élections législatives et locales du 16 juillet, en remportant 70 des 151 sièges de la future Assemblée nationale. VOA
Corruption en Guinée : enquête britannique sur le groupe Rio Tinto
Le Serious Fraud Office (SFO), chargé de lutter contre la délinquance financière au Royaume-Uni, a annoncé lundi avoir ouvert une enquête à l’encontre du groupe minier anglo-australien Rio Tinto pour corruption présumée dans la conduite des ses affaires en Guinée. Le SFO a précisé que cette enquête concernait également les employés du groupe et « ses autres associés » sans préciser de qui il s’agissait. Le géant minier anglo-australien avait déjà annoncé en décembre 2016 faire l’objet d’une enquête de l’autorité des marchés financiers américains ouverte en 2013 à propos d’une dépréciation de 3 milliards de dollars subie sur des mines de charbon au Mozambique. VOA
Angola : l’après-dos Santos divise
Au pouvoir depuis 1979, le chef de l’État a désigné son dauphin. Mais le choix de João Lourenço, ministre de la Défense, pour mener la liste des législatives du MPLA en août inquiète. A-t-il été imposé par le parti au pouvoir ou par le président lui-même ? Il y a un mystère dos Santos. Comment cet homme peut-il abdiquer, après trente-huit années de règne sans partage sur la deuxième puissance pétrolière du continent ? Certes, à 74 ans, le chef de l’État angolais connaît des problèmes de santé. Depuis le début de cette année, il multiplie les séjours dans un hôpital de Barcelone, en Espagne. Mais l’un de ses proches confie : « Je l’ai vu il y a trois semaines à Luanda. Il n’est pas à l’article de la mort. Il travaille. » Alors pourquoi s’en va-t-il ? « Il y a peut-être de la lassitude… » Jeune Afrique
Emmanuel Macron veut prendre la main sur le dossier libyen
Le président français réunit mardi après-midi à Paris les deux camps rivaux libyens, le Premier ministre al-Sarraj soutenu par la communauté internationale et son opposant, le général Haftar, dans le but de leur faire signer une déclaration commune. À défaut de déboucher sur un règlement de la situation en Libye, l’image devrait au moins bénéficier à toutes les parties. En recevant, mardi 25 juillet, à La Celle Saint-Cloud, le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) libyen reconnu par les Nations unies, Fayez al-Sarraj, et son opposant, le général Khalifa Haftar, ainsi que le nouveau représentant spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, Emmanuel Macron offre à chacun des participants des motifs de satisfaction, tout en faisant avancer un dossier diplomatique épineux. France 24
Sénégal : Khalifa Sall, une campagne en prison
Les partisans de Khalifa Sall sont parvenus à porter puis à maintenir leur champion à la tête de la coalition d’opposition Mankoo Taxawu Senegaal pour les législatives. Mais pourront-ils réussir la prouesse de faire gagner les élections du dimanche 30 juillet à un candidat détenu depuis le 7 mars, soupçonné d’avoir détourné 2,7 millions d’euros de deniers publics et qui n’a pu battre campagne ? Depuis 2014, Khalifa Sall constitue sans doute l’adversaire politique le plus dangereux pour le pouvoir. Il a remporté tous les combats qui l’ont opposé au régime de Macky Sall. Lors des dernières élections municipales, il bat la première ministre du moment, Aminata Touré, dans la localité de Grand-Yoff, et s’empare de quinze communes sur les dix-neuf que compte la capitale sénégalaise. Deux années plus tard, en septembre 2016, nouvelle victoire à Dakar, lors l’élection du haut conseil des collectivités territoriales. Le Monde
Mali : l’armée dénonce une violation du cessez-le-feu
Selon l’armée malienne, des combattants de l’ex-rébellion de la CMA ont tiré sur l’un de ses véhicules dans le centre du pays. »Les assaillants ont ensuite tenté de jalonner le convoi et de l’entraîner dans un guet-apens », a indiqué un communiqué de l’armée. »La riposte a fait fuir les assaillants laissant derrière eux un panneau solaire, des batteries, des sacs de couchage et des chargeurs de pistolet », poursuit le communiqué. De son côté, la CMA explique qu’il s’agit »d’un convoi de l’armée qui a laissé son trajet habituel pour se retrouver sur l’itinéraire de la CMA ». BBC
VIH: le Swaziland, pays le plus touché au monde, a divisé par deux les contaminations
Le Swaziland, pays du monde le plus touché par le sida avec près d’un tiers des adultes infectés par le virus, a réussi à diviser par deux le nombre de nouvelles contaminations en cinq ans, selon des résultats publiés lundi. Cette baisse s’explique par l’amélioration des tests de dépistage et un meilleur accès aux traitements antirétroviraux, qui stoppent le développement du virus VIH et empêchent sa transmission à une autre personne, selon une étude présentée lors de la conférence internationale de recherche sur le sida, à Paris. En outre, le nombre d’hommes circoncis a doublé, une technique qui permet de réduire le risque d’infection par le VIH. Entre 2011 et 2016, le taux de patients infectés qui bénéficient de traitements antirétroviraux est passé de 37% à 74% dans ce pays pauvre frontalier de l’Afrique du Sud, qui compte 1,2 million d’habitants. TV5
En Algérie, la colère des demandeurs de visa pour la France
Depuis plusieurs mois, la procédure d’obtention, sous-traitée auprès d’une entreprise privée, s’est considérablement complexifiée. A moins de payer plus cher. […] Depuis plusieurs mois, les Algériens qui demandent des visas pour se rendre en France font face à beaucoup d’obstacles. Idir, un enseignant de 43 ans, voulait, comme chaque année, passer ses vacances en France en famille. « Au mois d’avril, j’ai voulu prendre un rendez-vous pour pouvoir partir en juillet. La procédure est informatisée. Je suis familier des formalités, donc je ne me suis pas inquiété. Mais là, impossible de prendre un rendez-vous. J’y ai passé des heures pendant au moins trois semaines. » Idir a finalement renoncé à partir en France. Il emmènera toute sa famille en Tunisie. « Je travaille, je suis quelqu’un d’honnête, je vais en France depuis longtemps. C’est fatiguant et rageant de se sentir marginalisé comme ça, d’un seul coup, parce qu’on est né en Algérie », regrette-t-il. Le Monde