Karim Wade libéré
« Le président de la République (…) a gracié Messieurs Karim Meissa Wade, Ibrahima Aboukhalil dit Bibo Bourgi et Alioune Samba Diassé », annonce la présidence sénégalaise dans un communiqué. Elle précise que « cette mesure dispense seulement les condamnés de subir la peine d’emprisonnement restant à courir ». Le communiqué de la présidence sénégalaise affirme que Karim et ses deux coaccusés restent cependant soumis aux sanctions financières retenues contre eux par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). La procédure de recouvrement des montants financiers qu’ils doivent à l’Etat du Sénégal se poursuivra aussi. BBC
Que reste-t-il du M23 sénégalais ?
Il est loin le temps où les Sénégalais étaient unis sous les cris de « Libérez le peuple », « Touche pas à ma Constitution ». Le 23 juin 2011, jeunes et adultes, hommes et femmes s’opposaient à la révision du texte fondamental du Sénégal. Sous la pression de la rue, les députés cèdèrent, Abdoulaye Wade capitula et retira le projet de révision de la Constitution. Depuis, le mouvement a faibli. Si certains ont rejoint les nouvelles autorités, d’autres membres ont préféré rester dans l’opposition. Une autre faction demeure dans la société civile. Une division qui plombe les activités du M23, comme a pu le constater notre correspondant Mamadou Lamine Ba. Deutsche Welle
Washington sanctionne le chef de la police de Kinshasa
Les États-Unis ont annoncé jeudi des sanctions financières contre le chef de la police de Kinshasa que Washington tient pour responsable de violences et de disparitions dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Le général Célestin Kanyama est responsable ou complice d’actes de violences et d’enlèvements (…) ciblant des civils, des femmes et des enfants, écrit le Trésor américain dans un communiqué justifiant ces mesures. Aux termes de ces sanctions, ses éventuels avoirs sont gelés aux États-Unis et il est interdit à toute entité américaine de faire des transactions avec lui. Romandie
RDC : 75 miliciens arrêtés
La nouvelle milice appelée « Djeshi ya Yesu » (Armée de Jésus, en swahili) œuvrait à Bukavu, une ville située dans l’Est du Congo. 75 membres de ce groupe ont été arrêtés depuis deux jours mais l’information n’a été donnée que jeudi par le ministre congolais de la Justice. Alexis Thambwe Mwamba explique que le député provincial Frédéric Batumike était à la tête de la milice et qu’il fait partie des personnes arrêtées. Le groupe a lancé plusieurs attaques meurtrières sur des positions de l’armée et de la police. Toujours selon le ministre de la Justice, les miliciens se seraient rendus coupables de viols d’une trentaine de jeunes filles. BBC
Ghana : Mahama accusé de corruption
Le NPP, le principal parti d’opposition au Ghana, affirme que John Mahama a reçu comme pot-de-vin un véhicule tout-terrain offert par un homme d’affaires burkinabè. Selon le NPP, M. Mahama a reçu la voiture afin de faciliter l’octroi d’un marché public à l’homme d’affaires du Burkina Faso. Le marché en question porte sur la construction d’une route et d’un mur de clôture à l’ambassade du Ghana au Burkina Faso. BBC
Italie: 5.000 personnes secourues jeudi en Méditerranée
Environ 5.000 migrants ont été secourus jeudi en Méditerranée au cours d’une quarantaine d’opérations, ont annoncé les gardes-côtes italiens, faisant état d’un mort découvert dans une embarcation. Un total d’environ 5.000 personnes ont été secourues au cours de 43 opérations, indique un communiqué des gardes-côtes. Plus tôt dans la soirée, un de leurs porte-parole avait fait état de 4.500 personnes secourues, ajoutant que des interventions étaient encore en cours. Il a précisé que le corps d’une victime avait été trouvé dans l’un des canots pneumatiques secourus. La majorité des 5.000 migrants se trouvaient à bord de canots pneumatiques. Trois embarcations en bois ont été utilisées par les passeurs libyens. Romandie
Climat politique très morose au Tchad
Il y a une semaine, deux des six violeurs présumés de la jeune Zouhoura se sont évadés de la maison d’arrêt de N’Djaména. Zouhoura, c’est cette jeune Tchadienne qui aurait été violée par des fils de personnalités politiques en février dernier. Au même moment, les militants de l’opposition sont traqués par le pouvoir de N’Djamena. Selon Saleh Kebzabo, le chef de file de l’opposition Tchadienne, l’opération menée contre ses militants et sympathisants a commencé depuis la victoire annoncée du président Idriss Déby Itno. Le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau qui se plaint par ailleurs du mutisme de la communauté internationale, restée silencieuse sur les multiples violations des droits de l’homme. Deutsche Welle
« A chacun son Sahel » ou la cacophonie internationale dans la lutte antiterroriste
On savait la coopération internationale capable de tout. Mais l’exemple auquel je consacre ma chronique cette semaine bat tous les records en matière d’aberrations et d’absence de coordination. Voyons plutôt : il existe aujourd’hui pas moins de quatorze stratégies différentes en faveur du Sahel. Certes, la région est vaste, s’étendant de la Mauritanie au Tchad en passant par le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Mais cela fait davantage de stratégies que de pays concernés (dix). Les Nations unies ont la leur pour les Etats sahéliens, à l’instar de l’Union européenne (UE), de l’Union africaine, de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD), qui ont chacune développé leur mission propre. Le Monde
Moins de 50 observateurs déployés par l’Union Africaine au Burundi
L’Union africaine a déployé au Burundi moins d’un quart des 200 observateurs militaires et des droits de l’Homme prévus, en raison de divergences avec Bujumbura sur les conditions de leur présence dans ce pays en crise depuis plus d’un an, a-t-on appris jeudi de sources proches de l’UA. « L’UA n’a déployé que 32 observateurs des droits de l’Homme et 15 experts militaires sur les 100 prévus dans chaque catégorie », a assuré à l’AFP un diplomate africain, sous couvert d’anonymat, évoquant la « persistance de divergences » sur leurs conditions d’engagement. « Le gouvernement burundais veut d’abord avaliser les rapports de ces observateurs avant leur envoi au siège de l’UA, ce que l’organisation refuse, et ensuite l’UA veut que ses observateurs déployés à la frontière du Rwanda soient armés, ce que rejette Bujumbura », a-t-il précisé. VOA
En Afrique, un pays s’inquiète vraiment du Brexit: le Kenya
Le Royaume-Uni a décidé par référendum jeudi 23 juin de voter en faveur du Brexit, c’est-à-dire de quitter l’Union européenne (UE). Le pays était membre de l’UE depuis 1973. D’un point de vue économique, plusieurs estimations prédisent un fort ralentissement de la croissance économique britannique voire une récession. Dans ses prévisions, l’OCDE indique par exemple qu’à l’horizon 2020 le PIB du Royaume-Uni devrait être inférieur à 3,3%, rapporte Libération. Slate
Vidéo : raffineries illégales au Nigeria, une traque sans fin
Les autorités nigérianes luttent sans répit contre les raffineries de pétrole illégales qui se multiplient dans la région du delta du Niger. France 24 a suivi une patrouille de police qui traque les contrebandiers. Reportage. Au Nigeria, des raffineries illégales se montent un peu partout dans le pays pour contourner les prix exorbitants de l’essence fixés par le gouvernement. Le pays, qui couvre 70 % de son budget grâce à ses revenus pétroliers, s’est donc lancé dans une chasse sans relâche contre ce marché noir. France 24 a suivi la patrouille d’une organisation paramilitaire habilitée à traquer les contrebandiers. Reportage. France 24
L’Ouganda envisage de retirer ses troupes de Somalie d’ici la fin 2017
L’Ouganda envisage de retirer d’ici la fin de l’année 2017 ses troupes de Somalie, où elles œuvrent à la stabilisation du pays au sein de la force de l’Union africaine (Amisom), a annoncé jeudi à l’AFP le chef d’état-major de l’armée ougandaise. « Nous avons l’intention de nous désengager de Somalie au début de décembre 2017 », a déclaré le chef de l’armée ougandaise, le général Katumba Wamala, sans vouloir expliciter les raisons de ce retrait. Avec environ 6.000 hommes présents en Somalie, l’Ouganda fournit le contingent le plus important de l’Amisom, dont les quelque 22.000 soldats soutiennent le fragile gouvernement somalien contre les islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, qui ont juré sa perte. TV5
Cocaïne: l’Afrique reste une importante zone de transit, saisies en hausse dans l’Ouest
L’Afrique reste une importante zone de transit de cocaïne à destination d’autres parties du monde et sa région Ouest a connu une hausse des saisies de cette drogue ces dernières années, affirme un organe spécialisé de l’ONU dans un rapport publié jeudi. « Le trafic de cocaïne passant par l’Afrique semble se développer de nouveau et on note des indices d’augmentation du trafic à destination de l’Asie et du Moyen-Orient » notamment, indique l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans son rapport mondial 2016 sur les drogues présenté lors d’une conférence de presse à Dakar. RTBF
Libye: les forces du général Haftar obligées de combattre sur deux fronts
La Libye compte toujours deux gouvernements. Deux réalités politiques et militaires et un pays divisé entre est et ouest. Les forces loyales au gouvernement de Tripoli, soutenues par la communauté internationale, continuent leur progression à Syrte située au centre du pays. De leur côté, les forces qui dépendent du Parlement de Tobrouk, progressent à Benghazi. Dirigées par le général Haftar, elles sont obligées de combattre sur deux fronts. RFI