Nigeria : huit morts dans une attaque suicide contre une mosquée
Huit personnes ont été tuées par un kamikaze qui s’est fait exploser lundi matin dans une mosquée du nord-est du Nigeria, a-t-on appris de sources locales. L’explosion s’est produite dans le quartier de Mainari à Konduga, dans l’Etat de Borno, a indiqué Ibrahim Liman, membre de la milice civile qui assiste les forces de l’ordre dans leur lutte contre les militants jihadistes de Boko Haram, très actifs dans cette région. “L’homme est entré dans la mosquée à 5h15 (04H15 GMT) pendant la prière et s’est fait exploser, il a tué huit personnes et il y a cinq blessés”, a-t-til affirmé à l’AFP. Africanews
Nigeria: Récrudescence des attaques terroristes – Pourquoi on n’arrive pas à vaincre Boko Haram
Alors que l’on croyait le monstre touché mortellement au flanc, la secte islamique Boko Haram dont les incursions dans le Bassin du lac Tchad ont provoqué la mort de plus de 20 000 personnes et contraint à l’exil plus de 2,6 millions d’autres, reprend du poil de la bête. En effet, c’est une véritable orgie sanglante que les fous d’Allah ont organisée, le 19 juillet dernier dans un village au sud de Daboua, en territoire tchadien, en égorgeant 18 personnes, blessant deux autres et enlevant 10 femmes. Le Pays
Boko Haram: Shekau apparait dans une vidéo après des rumeurs sur sa santé
Le leader du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, Abubakar Shekau, est apparu dans une vidéo pour la première fois depuis plusieurs mois, alors que des rumeurs le disaient malade et évoquaient sa succession. La vidéo de 36 minutes, envoyée mardi à l’AFP, montre Shekau vêtu d’une longue tunique blanche, assis à même le sol avec une kalachnikov dans la main droite et une toile de camouflage militaire en arrière-plan. Il affirme que l’enregistrement a été fait le 12 juillet à la demande de ses partisans « pour célébrer l’Aïd (fête de fin du ramadan) et montrer que leurs frères se portent bien, contrairement à toutes les choses que les infidèles racontent ». Le leader ne donne toutefois aucun détail sur son état de santé. TV5
Un nouveau chef pour la commission électorale au Ghana
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a nommé lundi l’avocate, Jean Mensa en tant que nouveau chef de la commission électorale nationale. Il remplace à ce poste Charlotte Osei qui a été renvoyée par Akufo-Addo pour « mauvaise conduite et incompétence ». A ces accusations s’ajoutent celles de violations des lois ghanéennes sur les marchés publics. Jusqu’à sa nomination, Mensa a dirigé la base d’Accra Think tank de l’Institute of Economic Affairs, qui est chargée d’organiser les débats présidentiels avant les élections générales au Ghana. BBC
Bemba ‘retournera en RDC la semaine prochaine’
Jean-Pierre Bemba, l’ancien vice-président de la RDC, va rentrer dans son pays la semaine prochaine, après l’annulation de sa condamnation pour crimes de guerre à la Cour Pénale Internationale (CPI). Le MLC, le parti politique de Jean-Pierre Bemba indique qu’il arrivera le 1er août pour présenter sa candidature au scrutin présidentiel prévu en décembre. Les candidats ont jusqu’au 8 août pour s’inscrire. L’objectif de cette élection est de choisir un successeur à Joseph Kabila, l’actuel président de la RDC. Le deuxième et dernier mandat de M. Kabila a pris fin en 2017, mais jusqu’à présent il n’a pas clairement afficher la volonté de se retirer. BBC
RD Congo : l’opposition exige une présidentielle sans Kabila
L’opposition congolaise a déclaré lundi qu’elle ne boycotterait pas les élections prévues le 23 décembre en République démocratique du Congo, mais elle pose ses conditions, à commencer par la non-candidature du président Joseph Kabila. Les élections en République démocratique du Congo doivent se faire « sans la machine à voter, sans la candidature du président (Joseph) Kabila et sans les 10 millions d’électeurs sans empreintes digitales inscrits sur les listes électorales », a affirmé, lundi 23 juillet, Ève Bazaïba, la porte-parole de Jean-Pierre Bemba, récemment acquitté par la Cour pénale internationale. Réunie le temps d’une déclaration commune, l’opposition a exigé des élections « libres, démocratiques et transparentes », qui doivent se tenir le 23 décembre. France 24
L’heure de vérité a sonné pour Kabila, Bemba et Katumbi face à la présidentielle en RDC
Partira, partira pas ? Rentreront, rentreront pas ? C’est l’heure de vérité en République démocratique du Congo, où le président Joseph Kabila et deux ténors en exil, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, vont devoir révéler s’ils participent ou non à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre. Le plus grand pays d’Afrique sub-saharienne (2,3 millions de km2), qui n’a jamais connu de transition démocratique et pacifique, aborde mercredi une étape cruciale de son processus électoral, avec l’ouverture du dépôt des candidatures à l’élection présidentielle jusqu’au 8 août. Tous les yeux se tournent vers le « raïs » aux manières de sphinx, Joseph Kabila, qui jure son total respect pour la Constitution sans dire formellement qu’il quittera le pouvoir. VOA
Côte d’Ivoire: les exclus du PDCI-RDA règlent leurs comptes
En Côte d’Ivoire, certains cadres du PDCI règlent leurs comptes. Après l’exclusion de 18 membres ou élus du parti prononcé par le secrétaire exécutif du parti de la majorité, ceux qui ont été jugés coupables d’avoir pris part prématurément à la constitution du parti unifié RHDP ont répondu lors d’une conférence de presse hier, lundi 23 juillet. Une conférence conduite par l’un des exclus, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. RFI
Présidentielle au Mali: IBK en quête des voix des expatriés maliens au Gabon
Les joutes électorales maliennes s’exportent jusqu’au Gabon. Candidat à sa propre succession, le président sortant du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, s’est rendu lundi 23 juillet à Libreville où il a animé un meeting, sans avoir de contact avec les officiels gabonais. Le pays est un important vivier électoral car beaucoup de Maliens ont migré vers le Gabon, ancien eldorado pétrolier du golfe de Guinée. Sitôt arrivé à l’aéroport Léon Mba, Ibrahim Boubacar Keita s’est rendu sous escorte de la garde Républicaine gabonaise au palais des sports dans le 3ème arrondissement où l’attendaient entre 7 et 8 000 Maliens, selon les organisateurs. RFI
Mali. Une présidentielle et deux fichiers électoraux
À cinq jours de l’élection présidentielle, l’opposition dénonce l’existence de deux fichiers électoraux. Des déclarations qui entachent d’ores et déjà la fiabilité d’un scrutin sur lequel pèse la menace terroriste, souligne RFI dans sa Revue de presse Afrique. Tout a commencé vendredi 20 juillet, avec une conférence de presse de Tiébilé Dramé, directeur de campagne du candidat Soumaïla Cissé, le principal opposant, relate Maliweb en citant le site d’information Infosept. Tiébilé Dramé affirmait qu’il avait constaté de “nombreuses incohérences entre le fichier audité en avril dernier par un Comité d’experts nationaux et de l’Organisation internationale de la Francophonie et la version électronique mise en ligne à partir 4 juillet par la DGE, la Direction Générale des Élections. Des anomalies qui laisseraient supposer un potentiel de plus d’un million d’électeurs fictifs.” Courrier International
Fichier électoral, sécurité, matériel de vote… Le Mali sera-t-il prêt pour la présidentielle du 29 juillet ?
À cinq jours du premier tour de la présidentielle au Mali, focus sur les derniers préparatifs et débats sur l’organisation du scrutin. À mesure que le scrutin du 29 juillet approche, les craintes se font plus vive au Mali. Les préparatifs de l’élection se font en effet dans un contexte politique et sécuritaire tendu. Des groupes jihadistes sont actifs dans le nord du pays, le Centre est miné par des conflits intercommunautaires (entre Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l’agriculture) et la défiance entre la majorité et l’opposition à son paroxysme. Jeune Afrique
Libye : Paris maintient la pression pour des élections en décembre
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a fait le tour des principaux responsables politiques lundi en Libye pour pousser à des élections en décembre dans ce pays en proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2001. « A Paris, les responsables libyens se sont engagés à tenir des élections présidentielle et législatives suivant un calendrier précis, d’ici la fin de l’année », a-t-il martelé à l’issue d’un entretien avec le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, à Tripoli. « C’est ce à quoi aspirent les citoyens libyens (..) C’est le chemin à suivre et je suis venu rappeler ces engagements et ce calendrier à ceux qui les ont pris et partager cette démarche avec ceux qui n’étaient pas à Paris le 29 mai », a souligné le ministre français des Affaires étrangères. TV5
Angola : nouvelle montée de tension entre Isabel dos Santos et le président Lourenço
Nouvelle montée de fièvre dans le feuilleton où s’affrontent l’actuel et l’ancien régime en Angola. La richissime Isabel dos Santos (elle serait la femme la plus riche du continent africain) est encore une fois opposée au président Joao Lourenço, qui a annulé le contrat accordé à une de ses sociétés. Explications dans cet article. C’est le mois dernier (en juin) que le président angolais publiait le décret de la discorde. L’homme fort de Luanda, successeur d’Eduardo dos Santos, annulait de ce fait un juteux marché accordé à Atlantic Ventures, une des sociétés de la milliardaire. Africanews