Angola : limogeage du patron de l’armée
Mise en cause par le bureau du procureur général dans une affaire de corruption, le général Geraldo Sachipengo Nunda, chef d’état-major de l’armée angolaise a été remercié. Le 26 mars, le procureur général adjoint du pays, Luis Benza Zenga, avait révélé l’inculpation du général Sachipengo Nunda et de trois autres officiers supérieurs dans une enquête portant sur une fraude chiffrée à 50 milliards de dollars. Il a été remplacé par le général Antonio Egidio de Sousa Santos. BBC
RDC: le pouvoir autorise un meeting de l’opposition
C’est une grande première car depuis fin 2016, les manifestations de l’opposition sont interdites et souvent réprimées par les forces de l’ordre. Ce meeting se fait à l’appel de Félix Tshisekedi, le leader du principal parti d’opposition. Le tout nouveau président de l’UDPS compte haranguer les foules mardi soir à Ndjili, un quartier populaire de Kinshasa. D’après l’entourage de Félix Tshisekedi, ce meeting sera l’occasion, pour leur leader, de donner les grandes lignes de son projet de société en vue de la présidentielle prévue en décembre. BBC
Libye: l’absence prolongée de Khalifa Haftar fragilise son armée à l’est du pays
Le maréchal Khalifa Haftar, commandant général de l’armée nationale libyenne, (ANL) est absent depuis plus de deux semaines de la scène politique en Libye. Son absence prolongée et les bruits les plus pessimistes qui courent sur son état de santé suscitent l’inquiétude dans les rangs de l’ANL ainsi que dans les pays étrangers qui soutiennent les forces du maréchal. L’armée que Khalifa Haftar commandait avait réussi à chasser les milices extrémistes de Benghazi et du croissant pétrolier de l’est du pays, mais c’est une force qui demeure fragile et risque aujourd’hui de se diviser. RFI
Discours de fermeté du président malgache après des violences meurtrières
Au lendemain d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Antananarivo, la journée de dimanche 22 avril a été calme dans la capitale malgache. Dans la matinée, le centre-ville était quadrillé par la police, empêchant le rassemblement prévu pour rendre hommage aux victimes de la manifestation qui a fait trois morts samedi selon des sources hospitalières. En fin de journée, le président Hery Rajaonarimampianina s’est adressé à la nation. RFI
Dans le nord-est de la RDC, des morts par centaines et aucun tueur identifié
Ces collines ont un temps servi de décor à une guerre effroyable, au début des années 2000, puis à des couples d’amoureux et des familles profitant de leurs sorties dominicales. Ce petit bout de la chaîne des monts Bleus ressemblait, il y a encore quelques mois, à l’un de ces lieux idylliques du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Sous un ciel gris, les promeneurs ont laissé place à des caravanes de malheureux, affamés et épuisés par des jours de marche. En ce début d’année, ces monts tapissés d’herbes hautes sont redevenus un trait d’union entre le territoire de Djugu, ravagé par la violence, et la cité grouillante de Bunia, capitale de la province de l’Ituri, que l’on aperçoit en contrebas. Le Monde
Soldats, mercenaires et conseillers russes se multiplient dans la capitale centrafricaine
A Bangui, on parle presque autant d’eux que des rebelles qui se regroupent dans l’arrière-pays et menacent d’avancer vers la capitale centrafricaine. Ils alimentent la machine à spéculations et à fantasmes, tant on s’interroge sur l’étendue de leur influence. Eux, ce sont les Russes : militaires, mercenaires, hommes d’affaires ou conseillers de l’ombre. Les faits sont connus. Après une rencontre à Sotchi, en octobre 2017, entre le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, et le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, Moscou a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU une dérogation à l’embargo sur les armes à destination de la Centrafrique afin de faire un don de matériel militaire au gouvernement et de lancer un programme d’entraînement des Forces armées centrafricaines (FACA). L’autorisation fut obtenue en décembre et un Iliouchine II-76 de l’armée russe a effectué le 26 janvier une première livraison à l’aéroport de Bangui. Le Monde
Affrontement entre un groupe armé et l’ONU en Centrafrique
Des affrontements ont opposé dans le sud-ouest de la Centrafrique un groupe armé récemment créé et des éléments de la force de l’ONU en RCA (Minusca), a annoncé la mission onusienne dans un communiqué. Les Casques bleus « sont intervenus dimanche à l’aube » pour « stopper le mouvement d’éléments armés du groupe Siriri vers la localité de Gamboula », dans le sud-ouest de la RCA, a indiqué la Minusca. « A leur arrivée au village de Nassolé, où les éléments du groupe Siriri avaient érigé une barricade, les Casques bleus ont été la cible de tirs ennemis et ont riposté, provoquant des pertes parmi les assaillants », a-t-elle poursuivi. VOA
Égypte : Crise humanitaire imminente au Sinaï
Depuis le 9 février 2018, la campagne militaire lancée par le gouvernement égyptien contre un groupe armé affilié à l’État islamique dans le Sinaï Nord place les 420 000 habitants de quatre villes du nord-est du pays dans une situation d’urgente nécessité d’aide humanitaire, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch. Le gouvernement devrait leur fournir une aide alimentaire en quantité suffisante et permettre aux organisations de secours telles que le Croissant-Rouge égyptien de distribuer immédiatement des articles adaptés aux besoins cruciaux des résidents locaux. Human Right Watch
Le Conseil de sécurité proroge jusqu’au 15 octobre le mandat de la Force de l’ONU à Abyei
Les membres du Conseil ont approuvé cette prorogation en conditionnant toute future extension à une série de « mesures spéciales » visant à assurer des « progrès mesurables » sur la démarcation de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, qui se disputent la souveraineté sur le territoire. Par sa résolution 2412 (2018) adoptée à l’unanimité, le Conseil de sécurité décide en outre de maintenir à son niveau actuel de 4.791 militaires l’effectif maximum autorisé de la Force et ce, jusqu’au 15 octobre 2018. À moins qu’il n’en décide autrement, le Conseil prévoir de réduire cet effectif maximum à 4.250 militaires à compter de cette date. UN
Sahara occidental : Rabat veut une résolution du Conseil de sécurité qui condamne le Polisario
Le Conseil de sécurité des nations unies doit se pencher, mercredi 25 avril, sur un projet de résolution sur le Sahara occidental porté par l’Espagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Rabat est à l’offensive diplomatique. Les manœuvres diplomatiques battent leur plein dans les couloirs du siège des Nations unies, alors que le jour de vote du projet de résolution sur le Sahara approche. Censé être présenté au Conseil de sécurité le 25 avril, le texte de résolution est rédigé par les « Amis du Sahara », un groupe composé de l’Espagne, la France, le Royaume-Uni, la Russie et les États Unis. Mais c’est bien l’oncle Sam, via son ambassadrice représentante permanente à l’ONU Nikki Haley, qui tient le stylo. Jeune Afrique
Tchad : Idriss Déby Itno au pas de charge
Après la fronde des fonctionnaires, il n’aura fallu que quelques semaines au chef de l’État tchadien pour reprendre la main. Voilà près de 50 ans que le chef de l’État tchadien a quitté les rangs de l’école d’officiers de N’Djamena. Mais il n’en reste pas moins militaire dans l’âme. Stratège, Idriss Déby Itno planifie, s’efforçant d’avoir toujours plusieurs coups d’avance sur ses adversaires. L’officier zaghawa devenu président a acquis l’art du renseignement et de la manipulation. Jeune Afrique
Burundi : le président s’engage pour le référendum constitutionnel du 17 mai 2018
Le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, a signé lundi un décret portant ouverture de la campagne électorale pour le référendum constitutionnel burundais du 17 mai prochain. La campagne électorale est l’ensemble des opérations de propagande précédant un référendum et visant à amener les électeurs à se prononcer pour le projet d’amendement de la Constitution. Elle durera du 1 au 14 mai, selon le décret présidentiel. La campagne électorale est « seulement autorisée » pour les partis politiques « régulièrement constitués » ainsi que pour les indépendants « enregistrés » à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ; mais « uniquement » pour ceux qui se sont fait inscrire auprès de cette dernière. Xinhua
Zimbabwe: retour au travail de milliers d’infirmières et infirmiers grévistes licenciés
Des milliers d’infirmières et infirmiers ont repris le travail lundi au Zimbabwe après avoir mis fin à leur grève, a annoncé leur syndicat, ajoutant attendre de nouvelles négociations avec le gouvernement du nouveau président Emmerson Mnangagwa. Le 16 avril, quelque 15.000 infirmières du secteur public avaient entamé un mouvement social pour réclamer de meilleurs salaires et dénoncer le manque d’équipements et de médicaments. Mais dès le lendemain, le vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, soucieux d’éviter que la grève ne se propage à d’autres secteurs, avait annoncé leur licenciement. TV5
Gbagbo reste en détention
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté ce lundi à la majorité des juges, la demande de mise en liberté provisoire de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien. « La Chambre, à la majorité, rejette la demande de mise en liberté provisoire en intégralité » peut-on lire dans la décision de la CPI publié sur son site internet. La Cour estimant que « conformément au rapport médical mis à jour, la chambre est convaincue que la santé de M. Gbagbo est stable et qu’il reçoit un traitement optimal pour son état de santé actuel et son âge ». BBC
Obama prononcera le discours de la Fondation Mandela en juillet
L’ancien président américain Barack Obama prononcera le discours annuel de la Fondation Mandela en Afrique du Sud le 17 juillet, année du centième anniversaire de la naissance du premier chef d’Etat noir sud-africain, ont annoncé lundi les organisateurs. « Cette année, on a hâte de recevoir le président Obama pour le discours annuel de la Fondation » à Johannesburg, a déclaré Sello Hatang, président de la Fondation Mandela chargée de garder vivant l’héritage du prix Nobel de la paix. « Qui de mieux pour représenter l’héritage de Madiba (le nom de clan de Nelson Mandela) que celui qui, à nos yeux, s’est vu passer le témoin en devenant président de son pays ? », a-t-il ajouté. TV5
Vidéo : les ânes d’Afrique sacrifiés sur l’autel de la « médecine » chinoise
Chaque année, la Chine abat des millions d’ânes pour fabriquer l’ejiao, un remède traditionnel prétendument miracle utilisé pour traiter divers maux. Alors que dans le pays, la population d’âne a drastiquement diminué ces dernières années, les industriels chinois sont contraints d’importer et de se tourner vers les ânes d’Afrique… Au risque de les faire disparaître. Nos correspondants en Chine et au Kenya, Élodie Cousin, Bastien Renouil, Antoine Védeilhé et Charlie Wang ont mené l’enquête. France 24