EgyptAir : la fumée dans la soute sous le cockpit relance les interrogations
Dimanche soir, quatre jours après le crash du vol MS 804 d’EgyptAir reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord, les recherches se concentraient sur la localisation des boîtes noires. Par ailleurs, les enquêteurs tentent toujours de comprendre pourquoi les transmissions entre l’appareil et le sol ont été brutalement interrompues du fait de la coupure totale de l’alimentation électrique. Avant ce silence, sept messages Acars ont été émis entre 0 h 26 GTM (2 h 26) et 0 h 29 GTM (2 h 29). L’un d’entre eux évoquait la présence de fumée dans la soute située sous le cockpit. C’est là qu’est la clé du crash. Pourquoi y a-t-il eu de la fumée à cet endroit et pourquoi les pilotes n’ont-ils pas pu gérer l’avion en mode manuel? Le Figaro
L’opposant congolais Moïse Katumbi a quitté la RDC pour l’Afrique du Sud
Moïse Katumbi, l’opposant congolais candidat à la présidentielle, a quitté vendredi soir la RD Congo (RDC) pour l’Afrique du Sud. Il est depuis la veille sous le coup d’un mandat d’arrêt pour atteinte à la sûreté de l’État. L’opposant congolais Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle poursuivi par la justice, a quitté vendredi soir la République démocratique du Congo (RDC) pour l’Afrique du Sud, a constaté un journaliste de l’AFP. Moïse Katumbi a décollé de l’aéroport de Lubumbashi à 20 h 03 (18 h 03 GMT) à bord d’un jet. Quelques heures plus tôt, les autorités de Kinshasa avaient annoncé avoir accédé à sa demande de se faire soigner à l’étranger. France 24
Washington envisage des sanctions contre «l’oppression en RDC»
La situation politique pré-dialogue inquiète les Etats-Unis d’Amérique, indique une déclaration du porte-parole adjoint du département d’Etat américain, Mark Toner, publiée par l’Ambassade des USA à Kinshasa samedi 21 mai. D’après ce document, Washington étudie les possibilités d’appliquer «des sanctions en réponse à ce schéma croissant de l’oppression en RDC.» Mark Toner affirme que les Etats-Unis d’Amérique sont préoccupés par la multiplication des intimidations et des cas de harcèlement et de détention des membres de l’opposition et des leaders de la société civile à travers la RDC. Pour lui, «un gouvernement ne peut appeler au dialogue entre les parties prenantes tout en harcelant, arrêtant et emprisonnant simultanément les personnes appelées à y participer.» De ce fait, les Etats-Unis appellent à la cessation de la violence et à la participation de toutes les parties à un dialogue crédible. Radio Okapi
Le président congolais Kabila reste maître de l’agenda politique
La blague circule dans les ministères à Kinshasa : « Le Congo, dit-on, est une vaste patinoire. Et on glisse, et on glisse… » En dépit des appels de la communauté internationale, et notamment de la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies, le scrutin présidentiel prévu le 27 novembre a peu de chance de se tenir dans les délais. Un « glissement » du calendrier dénoncé depuis des mois par l’opposition, qui soupçonne le président Kabila de vouloir se maintenir illégalement au pouvoir. Propulsé à 29 ans, en 2001, à la tête de la République démocratique du Congo (RDC) après l’assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila, le jeune président aspire-t-il à diriger durant des décennies ? La loi fondamentale l’en empêche pour le moment. Contrairement au Rwandais Paul Kagame ou à son voisin Denis Sassou-Nguesso, il n’a pas réussi à reformer la Constitution. Mais s’il ne peut briguer de troisième mandat, Joseph Kabila a tout à gagner à faire traîner les choses. La Cour constitutionnelle, saisie par les parlementaires de la majorité, a tranché mercredi 11 mai en faveur de son prolongement à la tête du pays en cas de report du scrutin. Le Monde
La Tunisie s’interroge sur la mue du parti islamiste Ennahda
Mutation doctrinale ? Ravalement de façade ? Les avis en Tunisie sont partagés sur l’ampleur du changement à attendre du 10e congrès d’Ennahda, parti dont on ne sait s’il faut toujours l’appeler « islamiste ». Lancé vendredi 20 mai à Radès, près de Tunis, ce grand rendez-vous rassemblant 1 200 délégués se prolongera samedi 21 et dimanche 22 mai à Hammamet (côte est) avec l’ambition proclamée d’accomplir une sorte d’aggiornamento mettant Ennahda au diapason de son époque. La révolution démocratique de 2011, l’épreuve douloureuse du pouvoir entre la fin de 2011 et le début de 2014, et le consensus national autour de la Constitution de 2014, ont lourdement pesé dans cette redéfinition de l’identité politique d’un parti né sous la dictature. Dans un entretien au Monde, le président d’Ennahda, Rached Ghannouchi, 74 ans, avait levé le voile sur la mue en cours, en affirmant que son parti allait « sortir de l’islam politique » pour entrer dans l’ère de la « démocratie musulmane ». Cette formule d’articulation entre le politique et le religieux est à ses yeux comparable à l’expérience de la démocratie chrétienne en Europe. Le Monde
« Boko Haram veut s’implanter en Afrique centrale et attiser les conflits locaux »
Depuis 2009, Boko Haram a causé la mort d’au moins vingt mille personnes, au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger. Le groupe terroriste, combattu par une coalition militaire régionale, a perdu du terrain ces derniers mois. Un recul qui s’accompagne d’un changement de stratégie, selon Bakary Sambe, enseignant-chercheur à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis, au Sénégal. D’après lui, Boko Haram, affilié à l’organisation Etat islamique, tente de s’implanter en Afrique centrale pour y attiser les conflits ethniques et religieux.
Burkina: premières municipales de l’après-Compaoré dans le calme
Les Burkinabè ont voté dans le calme dimanche pour choisir leurs maires à l’occasion des premières élections municipales tenues dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest depuis la chute du président Blaise Compaoré en 2014. Les bureaux de vote ont fermé à 18H00 (même heure en GMT) sans qu’aucun incident n’ait été signalé. Les résultats ne seront pas connus avant la fin de la semaine. Les municipales sont « un des maillons les plus importants qui manquaient à la chaîne. Nous nous satisfaisons d’avance de la mise en place des mairies et des conseils régionaux qui vont permettre d’accomplir cette mission de démocratie à la base », a déclaré le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré après avoir glissé son bulletin dans l’urne à Ouagadougou. TV5
L’ONU annonce l' »expulsion » de l’un de ses responsables au Soudan
Le Soudan a « de facto expulsé » un haut responsable des Nations unies en refusant de renouveler son permis de séjour selon un communiqué du service de presse de l’ONU. Le ministère soudanais des Affaires étrangères a fait savoir au bureau de l’ONU basé au Soudan que le permis de séjour annuel de Ivo Freijsen, chef dans ce pays du Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), n’allait pas être renouvelé après son expiration le 6 juin, poursuit l’organisation internationale. Une demande d’extension de visa de 12 mois avait été soumise le 10 avril, selon le communiqué qui précise que le ministère n’a fourni aucune explication officielle écrite. VOA
L’ONU se fâche contre le Soudan
Il est reproché aux autorités soudanaises d’avoir refusé de renouveler le permis de séjour au Soudan de Ivo Freijsen, le chef du bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU à Khartoum. Ce refus traduit « une expulsion de fait » de M. Freijsen du territoire soudanais, selon les Nations unies. Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU au Soudan dit avoir été « déçu et choqué » par la décision de Khartoum. Il affirme que Ivo Freijsen est le quatrième responsable des Nations unies à être interdit de séjourner au Soudan durant ces deux dernières années. BBC
La fermeture du camp de réfugiés de Dadaab, le grand bluff kényan?
Le camp de Dadaab accueille près de 350.000 réfugiés, dont une écrasante majorité de Somaliens ayant fui la guerre et que le gouvernement kényan a promis de renvoyer chez eux. « Je ne pense pas qu’ils fermeront le camp », assure à l’AFP Anne Hammerstad, chercheuse pour l’Université de Kent (Royaume-Uni) et spécialiste des questions liées aux réfugiés. « Cela risque d’entraîner une crise humanitaire colossale, et renvoyer les réfugiés somaliens implique de violer des conventions internationales ». D’autant que le Kenya avait déjà menacé à deux reprises de fermer Dadaab. Vendredi, un ambassadeur du Conseil de sécurité de l’ONU, en déplacement à Nairobi, a dit avoir reçu du président Uhuru Kenyatta l’assurance que le Kenya remplirait ses « obligations internationales ». Le gouvernement kényan a annoncé le 6 mai sa décision de fermer Dadaab, assurant, sans en fournir la preuve jusqu’à présent, que c’est là qu’avaient été planifiées les attaques des islamistes somaliens shebab contre le centre commercial Westgate, en 2013, et l’université de Garissa, en 2015. Angop
La Somalie apprécie les drones
Les drones américains effectuent régulièrement des frappes ciblées contre les militants islamistes. Pour M. Abdusalam Hadliyeh Omer, les frappes menées par les drones ‘’causent moins de victimes civiles que les autres méthodes de guerre’’. Le chef de la diplomatie somalienne estime que ces frappes n’ont pas fait de victimes civiles ces derniers temps. Dans une interview accordée à la BBC, Abdusalam Hadliyeh Omer a déclaré que les drones constituaient une arme très efficace dans la lutte contre Al Shabab même si elles pourraient être contestées dans d’autres pays. Plusieurs principaux membres d’Al Shabab ont trouvé la mort dans les frappes de drones américains au cours des dernières années. BBC
RDC: 37 Zambiens trouvent la mort dans un accident de bus
Trente-sept Zambiens sont morts vendredi dans l’incendie provoqué par l’accident d’un autobus dans une localité du sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), frontalière de la Zambie, a-t-on appris samedi auprès de plusieurs responsables locaux. « Trente-sept personnes sont mortes tandis que vingt-deux autres sont grièvement blessées dans l’accident d’un bus de transport en commun zambien » dans la ville congolaise de Mokambo, située à environ 300 km de Lubumbashi, capitale de l’ancienne province du Katanga dans le sud-est de la RDC, a déclaré à l’AFP Jean Olondo, président de la société civile locale. Selon M. Olondo, qui affirme avoir assisté à la récupération des corps, l’autobus avait à son bord 70 passagers. Il venait de la ville zambienne de Kitwe et se dirigeait vers la province zambienne de Luapula en empruntant un raccourci par le territoire congolais : « Toutes les victimes sont zambiennes », a-t-il affirmé. TV5
Les faux billets de banque profilèrent en Centrafrique
En RCA, le circuit économique est menacé par la fabrication de faux billets de banque. Ces billets illégaux pullulent ces derniers jours à Bangui et préoccupent les autorités du pays. Les plaintes fusent de partout dans la capitale centrafricaine. Plusieurs opérateurs économiques et consommateurs se sont déjà fait anarquer par ces billets illégaux. Par conséquent, la prudence gagne tous les secteurs d’activité. Pour de nombreux commerçants, la circulation de ces faux billets de banque impacte leurs capitaux. Djibril Youssouf, président des commerçants du marché PK5, confirme « avoir constaté plusieurs fois des faux billets de banque » en circulation. « Tous les commerçants doivent être vigilants et certains ont même acheté des détecteurs de faux billets », a-t-il affirmé. VOA