Vidéo : les lycéennes de Chibok retrouvent leurs parents après trois ans de capture
Les 82 lycéennes de Chibok, enlevées par Boko Haram et libérées au début du mois de mai, ont retrouvé, samedi, leurs parents qu’elles n’avaient pas vus depuis le mois d’avril 2014, date de leur enlèvement par les jihadistes. Des cris de joie, des larmes à Abuja, au Nigeria en ce samedi 20 mai. Les 82 lycéennes de Chibok enlevées par Boko Haram et libérées, au début du mois de mai, ont retrouvé pour la première fois leurs parents qu’elles n’avaient pas vus depuis trois ans. Les jeunes filles n’avaient eu aucun contact avec leurs proches depuis avril 2014, date de l’enlèvement, par les jihadistes, de plus de 200 lycéennes dans le nord-est du Nigeria. France 24
Libye : le HCR appelle à la libération des demandeurs d’asile
Le chef du HCR a indiqué qu’il comprenait les inquiétudes des autorités libyennes en matière de sécurité. Mais selon lui, « d’autres solutions » devraient être trouvées pour les migrants venant de pays en conflit comme les Syriens ou les Somaliens. « Les enfants, les femmes et les hommes qui ont déjà beaucoup souffert ne devraient pas avoir à supporter de telles difficultés », a-t-il ajouté. Interceptés ou sauvés en Méditerranée lors de leur traversée vers l’Europe, des milliers de migrants sont détenus dans une quarantaine de centres de détention en Libye dans des conditions très difficiles. BBC
Une tuerie dans le sud de la Libye compromet le dialogue politique
Les condamnations de la communauté internationale se sont multipliées ce week-end, après la tuerie perpétrée, jeudi 18 mai, contre un camp de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar dans le Sud libyen. Le bilan de l’attaque oscille, selon les sources, entre 75 et 141 morts. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé « sa profonde inquiétude » tandis que la Ligue arabe a dénoncé une « attaque barbare ». Selon l’ONG Human Rights Watch (HRW), des « exécutions de masse » ont pu avoir lieu durant l’assaut de cette base, située à Brak Al-Shati, à 70 kilomètres au nord de Sebha, la principale ville de la région méridionale du Fezzan, par des forces liées au gouvernement d’« union nationale » de Faïez Sarraj. Le Monde
Deux présidents est-africains pour la levée des sanctions de l’UE contre le Burundi
Les présidents de Tanzanie et d’Ouganda ont lancé un appel samedi à Dar es Salaam en faveur de la levée des sanctions de l’Union européenne contre le Burundi, au cours d’un sommet régional. L’appel, qui a été lancé par Yoweri Museveni (Ouganda) et John Magufuli (Tanzanie) devant la Communauté est-africaine (EAC), qui comprend aussi le Burundi, le Kenya et le Soudan du Sud, a aussitôt été rejeté par un diplomate de l’UE. « C’est notre problème. Nous ne voulons pas que l’Union européenne prenne des mesures contre un Etat membre sans discussions avec nous », a déclaré le président Museveni, qui est le président de l’EAC et le principal médiateur dans la crise politique burundaise. TV5
Egypte : 48 suspects déférés devant la justice militaire
Le 9 avril, en pleine célébration du dimanche des Rameaux, des kamikazes de l’EI avaient pris pour cible deux églises du nord de l’Egypte, à Tanta et à Alexandrie, faisant 45 morts. En décembre, 29 personnes avaient été tuées dans une attaque similaire contre une église du Caire. Les 48 accusés, dont 31 se trouvent actuellement derrière les barreaux. Ils seront jugés pour ces attentats, ainsi que pour la mort de huit policiers en janvier dans l’attaque d’un poste de contrôle dans le sud-ouest du pays, selon le parquet. Ils devront notamment répondre de « meurtre et tentative de meurtre », « fabrication et possession de ceintures et d’engins explosifs, ainsi que d’armes et de munitions », mais aussi d' »appartenance au groupe terroriste Daech », acronyme en arabe de l’EI, précise le communiqué. BBC
»L’Afrique du Sud ne doit pas devenir un état mafieux »
Cyril Ramaphosa a déclaré dimanche que l’Afrique du Sud ne doit pas devenir un état mafieux. Une critique à peine voilée contre Jacob Zuma, impliqué dans plusieurs affaires de corruption. Le vice-président sud-africain a fait dimanche cette déclaration qui sonne comme une attaque supplémentaire contre Jacob Zuma. Il fait écho au Conseil sud-africain des églises qui estimait vendredi que le pays était en train de devenir un état mafieux. BBC
En Afrique du Sud, les soldats oubliés de l’apartheid
Maisons pillées, magasin éventré, hôpital abandonné: l’ancienne base militaire de Pomfret ressemble à une zone de guerre. Des soldats angolais y vivent toujours, oubliés de l’Afrique du Sud pour laquelle ils ont combattu sous le régime de l’apartheid. Dans le désert du Kalahari, le soleil de l’été austral brûle le goudron défoncé de la rue principale. Seul le passage de rares habitants qui échangent quelques mots en langue portugaise vient rompre la torpeur de ce village devenu fantôme. L’électricité est coupée et l’eau n’y coule plus mais Pomfret compte encore 3.000 habitants. VOA
Mali: arrestation d’un «baron» du trafic de drogue de la sous-région
L’Office central des stupéfiants du Mali le qualifie de «baron du trafic de cocaïne» dans la sous-région. Ce ressortissant guinéen arrêté la semaine dernière est désormais inculpé pour «trafic illicite de stupéfiants». L’homme était à la tête d’un réseau de trafiquants dont trois autres membres ont aussi été arrêtés. RFI
RDC: Yoweri Museveni explique pourquoi il a participé à la chute de Mobutu
En République démocratique du Congo (RDC), vingt ans se sont écoulés depuis la chute du maréchal Mobutu, chassé du pouvoir par les troupes de Laurent-Désiré Kabila, soutenues par les Rwandais et les Ougandais. Dans un rare entretien consacré à ce sujet, le président ougandais Yoweri Museveni donne sa version des raisons de ce soutien. RFI
Pour le Biafra indépendant, une guerre à la vie, à la mort
Il y a 50 ans était proclamée l’indépendance du Biafra, une éphémère république africaine qui allait connaître la guerre et la famine, semer la division sur le continent et montrer jusqu’où la France du général de Gaulle était prête à aller pour défendre ses intérêts. Des documents d’archives français rappellent les origines d’un conflit qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes. RFI
Que veut faire Emmanuel Macron d’une opération Barkhane qui patine?
« Cette opération durera le temps nécessaire ». En prononçant ces mots, lors d’une conférence de presse donnée le 11 janvier 2013 pour annoncer l’intervention des forces françaises au Mali à la demande des autorités locales menacées alors par une coalition de groupes djihadistes et indépendantistes, François Hollande pensait-il que la guerre s’éterniserait dans le sable du désert et se poursuivrait au-delà de son mandat? En remettant les clés de l’Elysée à Emmanuel Macron, l’ex-chef d’État lui a aussi laissé une guerre entre les mains: l’opération Barkhane, qui a pris le relais de l’opération Serval en août 2014, menée par l’armée française en coopération avec les autres pays de la région du Sahel (Burkina Faso, Tchad, Mauritanie, Niger). Signe que le tout nouveau président a conscience de l’enjeu sur place, il s’est rendu à Gao le 19 mai pour saluer les troupes françaises et s’entretenir avec son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta. C’était son deuxième déplacement à l’étranger, après sa rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin. Slate
Côte d’Ivoire: une cache d’armes découverte à Bouaké chez un proche de Soro
A Bouaké, ce lundi 22 mai, les derniers militaires mutins sont attendus dans les casernes pour un retour à la normale, après plusieurs jours de tension. Dans cette ville du centre de la Côte d’Ivoire, une cache d’armes a été découverte durant la mutinerie, il y a une semaine, à un moment où planait sur les mutins la menace d’une intervention militaire contre eux. Le stock se trouvait dans la résidence d’un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. RFI
Tunisie: L’armée entre en action
Le calme est revenu, de manière précaire, dans les rangs des protestataires à El Kamour (près du champ pétrolifère au Sahara de Tataouine), après de vives tensions, au terme de l’ultimatum fixé au gouvernement, à samedi 10 heures, pour répondre à leurs revendications sur l’emploi et le développement. Selon un témoin sur place, des protestataires ont tenté d’envahir le site pétrolier où des négociations, entre quatre sit-inneurs qui exigeaient la fermeture des vannes et des ingénieurs qui attendaient la décision de leur direction centrale, ont tardé. Les unités de l’armée chargées de la protection du site ont tiré des coups de semonce en l’air pour disperser les manifestants. Des renforts militaires ont été dépêchés sur les lieux, alors que des hélicoptères survolaient le site. allAfrica
Législatives algériennes : un rendez-vous manqué
Le FLN garde la majorité mais perd des sièges. Les principaux partis d’opposition aussi. Les électeurs, ne s’estimant pas représentés, ont boudé les urnes… Les législatives du 4 mai n’ont fait que des perdants. « Nos rêves ne rentrent pas dans vos urnes. » Peint en gros caractères noirs sur une toile rouge écarlate, ce slogan barre une large banderole accrochée à un vieux portail en bois. Il fait face à un bureau de vote, comme un acte de défi, une provocation ou un geste de colère. Jeudi 4 mai, jour d’élections législatives, on renouvelait les 462 députés de l’Assemblée populaire nationale (APN). Jeune Afrique
Paul Kagame : « Ce sera sans doute mon dernier mandat »
Emmanuel Macron, Donald Trump, réformes de l’Union africaine, Burundi, RD Congo, le pape François, sans oublier sa propre succession… À trois mois du scrutin présidentiel, le chef de l’État rwandais s’est une nouvelle fois plié au jeu des questions-réponses avec Jeune Afrique. Au soir du vendredi 4 août 2017, lorsque seront publiés à Kigali les résultats de l’élection présidentielle, les commentateurs ne risqueront guère de s’emmêler dans leurs fiches. Sauf événement extraordinaire d’ici là, leur seul travail sera de comparer le pourcentage avec lequel Paul Kagame aura été réélu, par rapport aux précédents scrutins. 95 % en 2003, 93 % en 2010 et quelques miettes concédées à une petite poignée de concurrents. Jeune Afrique
Gabon : les millions bloqués du lobbyiste américain qui portait les valises d’Ali Bongo
Les autorités américaines ont séquestré un demi-million de dollars sur les comptes du lobbyiste américain Joseph Szlavik. Ce dernier est soupçonné d’avoir transféré illégalement des fonds aux Etats-Unis, dont certains depuis la Suisse, pour régler des dépenses du président gabonais Ali Bongo et de ses proches entre 2010 et 2013. Les comptes ont été bloqués en 2013, mais leur séquestre n’a officiellement été prononcé par la Cour fédérale de Washington que le 9 mai 2017. Formellement, Joseph Szlavik est poursuivi pour avoir opéré sans licence un service de transfert de fonds pour des tiers. Le Monde